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dimanche 7 novembre 2010

Procès Mamodtaky : Septième jour : les théories du complot

Septième jour du procès de Mamodtaky. Selon le Journal de l’île de la Réunion, il a beaucoup été question hier de politique malgache, alors que la défense soutient la thèse d’un complot des autorités visant à faire disparaître Mamodtaky en lui mettant sur le dos le massacre de sa belle-famille. Piste oubliée ou écran de fumée ?
La défense aura quelque peu fait voyager les jurés hier dans les méandres de lapolitique malgache, alors qu’on interrogeait toujours le directeur d’enquête, le capitaine Gérard Demmer. Me Stéphan Squillaci, pour Mamodtaky, lui reproche de ne pas avoir suffisamment exploité la piste d’un règlement de comptespolitique impliquant éventuellement Sophie Ratsiraka, la fille de l’ancien Président malgache évincé en décembre 2001. Le nom du ministre de la Justiceau moment du fait, Anaclet Imbiky, a également été cité.  « Peut-être que ce sont eux, les coupables », selon la défense ?” “On a essayé de vérifier cette piste”, répond le policier, “mais cela n’a rien donné ».
Autre femme dans le collimateur de la défense, Me Marianne Razafinimanana, ex-avocate et ex-maîtresse de Mamodtaky. Après avoir défendu des années durant son client et lui avoir servi d’alibi au début de l’enquête sur la tuerie, allant jusqu’à fuir avec lui en Ouganda, elle est aujourd’hui désignée par Mamodtaky comme la commanditaire du massacre et la responsable de toute cette histoire, alors qu’elle est juste devenue un témoin capital pour l’accusation. Interrogé sur le pouvoir supposé de Me Marianne, le capitaine Demmer est clair : “Nous n’avons eu aucun problème pour la placer en garde à vue à Madagascar. En 2007, elle dit qu’elle va enfin pouvoir parler sans la pression de Mamodtaky, apparemment sans esprit de revanche.” Mamodtaky explique néanmoins que le régime Ratsiraka avait toutes les bonnes raisons de se débarrasser de lui, l’un des acteurs de la corruption de l’administration. “Alexandre Remtoula a dû récupérer les films que je faisais lorsque les autorités venaient chez moi récupérer des sous. Et il y a les documents qu’Anita a remis au candidat anticorruption quelques jours avant les faits”, prétend l’accusé. “Anita a dû dénoncer toutes les exonérations de droits et taxes douaniers dont on bénéficiait. »
Or, les documents remis à la police par le fameux candidat anticorruption, à part quelques feuilles sur le vol des conteneurs de la CMA-CGM et une livraison de devises à la Réunion, concernent surtout le litige familial opposant Anita à son mari.
Source JIR

Grève du SECES - « Un mouvement politique »

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qualifie le mouvement du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) de politique.
Selon un communiqué émanant du ministère de tutelle, celui-ci refuse la considération de tout acte de revendication émanant du SECES compte tenu des accords déjà établis entre les responsables au sein du ministère de tutelle et l’ancien président national et secrétaire général du SECES. Un mouvement politique, selon encore le communiqué, puisque cette collaboration commençait déjà à porter ses fruits mais les membres du SECES ont vite remplacé ces deux personnalités du SECES par une direction collégiale sous la houlette des vice-présidents des six universités. Une direction qui est même arrivée à décréter la fermeture du campus universitaire quand bien même certaines facultés n’ont pas encore achevé leur examen. « Le SECES ne doit pas demander la démission du ministre Athanase Tongavelo. Il doit seulement le limoger pour ne plus être membre du SECES si son attitude n’est pas conforme à celui d’un membre de ce syndicat des enseignants chercheurs », peut-on lire dans ce communiqué.

Des accords

L’évolution de la revendication vers un accord de consensus entre les deux parties figurait parmi les raisons du licenciement des deux anciens meneurs du SECES, selon le communiqué. Parmi les points sur lesquels les deux parties se sont déjà mis d’accord figure la publication du décret 2009-1214 relatif aux diverses indemnités. S’ajoutent à cela le décret N°2009-1215 portant sur l’indemnité de recherche et d’investigation, N°2009-1216 portant sur la grille indiciaire et le déplafonnement, ainsi que le N°2009-1227 sur le code de déontologie et d’éthique. Au mois de novembre 2009, par ailleurs, les deux parties ont déjà mis en place une stratégie de paiement. L’IRI a été payé vers la fin du mois de décembre 2009 même, le déplafonnement au mois d’avril dernier et les autres indemnités ont été prévues payées ultérieurement. Le communiqué indique par ailleurs que l’IRI n’est pas parvenu aux SECES en dépit de la situation qui prévaut même si la somme afférente à ce paiement était déjà disponible. Mais après cela, l’Etat malgache a décidé de réviser à la baisse l’IRI puisque le budget de l’Etat ne peut couvrir ce besoin d’où la publication du nouveau décret N°2010-044. Mais ce manque sera comblé dans les temps à venir. Pour le paiement des autres réclamations du SECES, l’Etat a opté pour une priorisation du paiement et ce, selon l’évolution du budget de l’Etat.  Ainsi, une convention de partenariat entre le ministère des Finances et du Budget, le ministère de l’Enseignement supérieur et le SECES a déjà été signée pour que les membres du syndicat fassent confiance en la tenue du paiement, selon encore le communiqué. Mais actuellement, les personnes qui ont conclu l’accord ne figurent plus à la tête du syndicat.
Mirana Solofonanahary

A Très Grande Vitesse

La question de la reconnaissance internationale tient une place importante en cette période transitoire où les grands projets de développement ont été suspendus ou purement et simplement abandonnés.
La seule solution pour pouvoir en bénéficier « à gogo », moyennant les conditions des bailleurs est le retour à l’ordre constitutionnel. Dans cette optique, seule la tenue des élections permettrait un retour à cet « ordre constitutionnel », d’après les tenants actuels du pouvoir. Et ainsi va la transition.
Même si certains politiques quémandent ou exigent, c’est selon, un report de la première consultation populaire, aucune décision officielle émanant d’en haut lieu n’a été enregistrée. Logiquement, la date du 17 novembre 2010 est maintenue urbi orbi malgré ces revendications afin que la Grande Ile retrouve sa place dans le concert des nations. Advienne que pourra, le référendum constitutionnel aura lieu pour un retour à Très Grande Vitesse à l’ordre constitutionnel. D’autant que cela fait maintenant vingt mois que le pays se trouve dans cette situation à la fois chaotique et incertaine quant à son issue favorable non seulement pour le pays mais également pour la population.
Aussi, nul besoin de reconnaissance internationale à cette heure où la fierté et l’orgueil national sont mis en avant. Près de 50 ans d’indépendance mais rien de concret. Rien qu’une traversée du désert. Les aides des bailleurs de fonds sont tous parties en fumées, l’on ignore dans quelle poche elles ont atterri, à quelles fins elles ont été dépensées. La confiance n’est plus d’actualité. Seule une bonne foi de la part des gouvernants et une veille médiatique responsable de la part des gouvernés en réelle symbiose pourrait sortir le pays de cet état de paupérisation dans lequel il a été poussé.
Nul besoin de reconnaissance internationale donc pour que le pays puisse se réveiller de son état d’hypnose. D’autant qu’en cette période pré-électorale, les grands projets de développement extérieur à caractère sociaux redeviennent monnaie courante. Une « reconnaissance déguisée » afin de protéger les intérêts particuliers des pays développés. Hôpitaux conformes aux normes internationaux ici, « tsena mora et trano mora » par là, cimenterie là-bas, sucrerie et secren ailleurs, et bien d’autres. La liste ne sera peut être pas exhaustive… Le vice-président d’Airbus Industrie a même assisté au show politique de haute voltige. Avec ou sans reconnaissance internationale, la principale question est de savoir où sont passées les aides qui nous aident… à nous passer de l’aide, disait un certain Amiral rouge.
Boaza
 

Trois mouvances à Malacam: Le refus du préfet de police

Dans une lettre adressée aux trois mouvances, en date du 5 novembre, le préfet de police de la capitale, Odilon Rasoanaivo a refusé l’occupation du stade de Malacam pour les 10 et 12 novembre. Le préfet de police a justifié son refus en évoquant le non respect de la « correspondance administrative » par les trois mouvances. En effet, ces dernières n’ont pas précisé dans leur demande l’adresse du demandeur.
Après avoir obtenu l’organisation d’un grand meeting au Malacam la semaine dernière, les trois mouvances se sont vu de nouveau refuser de rassembler leurs partisans.

Faritra iva Efa zatra dobo-drano

Toy izao ny fiainan'ny olona eny amin'ny faritra iva rehefa fotoam-pahavaratra.


Tsy mampaninona ireo mponina eny ambany tanàna intsony ny miaina anaty rano rehefa fotoanan'ny rotsak'orana toy izao. 


Miakatra ny rano. Tsy miraika firy loatra amin’izany ny ankamaroan’ireo mponina amin’ny faritra iva na tonga any an-tokantrano aza ny rano. « Tsy zava-baovao aminay intsony ny fiakaran’ny rano ety rehefa fahavaratra, satria efa ela no niainanay izany », hoy Razafindramiarana, mponina eny Andranomanalina.
Iny faritr’i Andavamamba, Anatihazo, Andranomanalina, 67 ha atsimo iny no tena voakasik’izany isaky ny fotoam-pahavaratra. « Efa ela izahay tety no nanao fangatahana teny anivon’ny manam-pahefana isan’ambaratongany mba hijery akaiky ny faritra misy anay, nefa tsy nahitam-baliny izany hatramin’izao. Izahay anefa mponina misoratra ara-dalàna amin’ny fokontany ary mandoa adidy ara-potoana ihany koa, nefa toa hodian-tsy hita izany. Tsy maintsy miaina amin’ny zava-misy izahay manoloana izany », hoy kosa i Mamafara, monina eny Antsahalovana.
Efa nandray andraikitra
« Ny trano manamorona akaiky ireo tatatra no tena mizaka ny fiakaran’ny rano », hoy ny fanazavana nentin’ny sefom-pokontany iray amin’ireo faritra iva ireo. « Tonga hatreny amin’ny arabe ny rano rehefa tena betsaka, ka lasa miteraka olana amin’ny fifamoivozana. »
Tsy niandriandry ireo mponina fa nandray andraikitra avy hatrany. « Izahay ihany no manilika ny rano ho any amin’ny tatatra sy manamboatra izany rehefa maimaina ny andro », hoy ireo mponina eny Andranomanalina. « Ankoatr’izay dia misy koa ireo tetezan-kazo sy vato natao andehanana rehefa tena miakatra ny rano», hoy ihany ny fanamarihan’izy ireo.
« Raha hatreny an-dohalika ny rano dia ampiakarina eny ambony latabatra ireo entana ahiana ho mora simba. Raha efa hatreny am-balahana indray kosa dia na aterina amin’ny havana ny entana dia mijanona matory ao an-trano ihany, na mamonjy tany maina ka manamboatra trano lamba na trano baoritra eo », hoy Radaoro, raim-pianakaviana monina eny Antsalovana ihany.
Ankehitriny dia efa nanomboka nihena ny rano teny an-toerana satria tsy nisy orana nandritry ny roa andro. Mbola hatreny an-kitrokely anefa ny rano ao amin’ny tokantrano sasany.
Volana Rakotoharimanana