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dimanche 7 novembre 2010

A Très Grande Vitesse

La question de la reconnaissance internationale tient une place importante en cette période transitoire où les grands projets de développement ont été suspendus ou purement et simplement abandonnés.
La seule solution pour pouvoir en bénéficier « à gogo », moyennant les conditions des bailleurs est le retour à l’ordre constitutionnel. Dans cette optique, seule la tenue des élections permettrait un retour à cet « ordre constitutionnel », d’après les tenants actuels du pouvoir. Et ainsi va la transition.
Même si certains politiques quémandent ou exigent, c’est selon, un report de la première consultation populaire, aucune décision officielle émanant d’en haut lieu n’a été enregistrée. Logiquement, la date du 17 novembre 2010 est maintenue urbi orbi malgré ces revendications afin que la Grande Ile retrouve sa place dans le concert des nations. Advienne que pourra, le référendum constitutionnel aura lieu pour un retour à Très Grande Vitesse à l’ordre constitutionnel. D’autant que cela fait maintenant vingt mois que le pays se trouve dans cette situation à la fois chaotique et incertaine quant à son issue favorable non seulement pour le pays mais également pour la population.
Aussi, nul besoin de reconnaissance internationale à cette heure où la fierté et l’orgueil national sont mis en avant. Près de 50 ans d’indépendance mais rien de concret. Rien qu’une traversée du désert. Les aides des bailleurs de fonds sont tous parties en fumées, l’on ignore dans quelle poche elles ont atterri, à quelles fins elles ont été dépensées. La confiance n’est plus d’actualité. Seule une bonne foi de la part des gouvernants et une veille médiatique responsable de la part des gouvernés en réelle symbiose pourrait sortir le pays de cet état de paupérisation dans lequel il a été poussé.
Nul besoin de reconnaissance internationale donc pour que le pays puisse se réveiller de son état d’hypnose. D’autant qu’en cette période pré-électorale, les grands projets de développement extérieur à caractère sociaux redeviennent monnaie courante. Une « reconnaissance déguisée » afin de protéger les intérêts particuliers des pays développés. Hôpitaux conformes aux normes internationaux ici, « tsena mora et trano mora » par là, cimenterie là-bas, sucrerie et secren ailleurs, et bien d’autres. La liste ne sera peut être pas exhaustive… Le vice-président d’Airbus Industrie a même assisté au show politique de haute voltige. Avec ou sans reconnaissance internationale, la principale question est de savoir où sont passées les aides qui nous aident… à nous passer de l’aide, disait un certain Amiral rouge.
Boaza
 

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