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jeudi 7 avril 2011

Didy Manque d’enseignant au lycée

Inauguré jeudi 25 novembre 2010, le lycée public de la commune rurale de Didy du district d’Ambatondrazaka souffre d’un manque notoire d’enseignants. En effet, seulement 4 enseignants prennent en charge la totalité des élèves durant cette année scolaire. Un handicap que le directeur du nouvel établissement scolaire n’a pas manqué d’évoquer publiquement et qu’il souhaite résoudre en toute urgence malgré le nombre peu élevé des élèves qui y sont inscrits. « Il faut prévoir l’année à venir. Pour cela, nous devons trouver tous les moyens pour étoffer l’équipe pédagogique afin de ne pas perdre inutilement de temps l’année prochaine pour ce genre de problème », a suggéré Jean-Baptiste Rakotonindriana, chef de la Circonscription scolaire d’Ambatondrazaka. Pour le moment, ce nouveau lycée de Didy accueille une cinquantaine d’élèves. Mais avec le temps, ce chiffre ne manquera pas d’augmenter puisque, outre ceux qui viennent de décrocher leur diplôme du BEPC, les anciens diplômés issus de cette localité feront immanquablement leur inscription pour ne plus avoir à se rendre à Ambatondrazaka pour préparer le bac.

Droits des personnes handicapées: Des avancées prometteuses

Mis sur les rails en 2009 par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) qui était et reste encore en ce moment en étroite collaboration avec Handicap international, le projet « Ensemble différemment » touche à sa fin à la fin de ce mois d’avril. D’où la séance de sa restitution qui a eu lieu hier au Motel de Tana à laquelle toutes les instances concernées de près ou de loin par sa réalisation ont pris part. Le moment opportun pour la directrice des Affaires sociales de la CUA de préciser l’objectif principal du projet en question. Il s’agit, selon elle, de parvenir à « l’application à la lettre des droits fondamentaux des personnes handicapées vivant à Antananarivo ». Un objectif ambitieux, certes, mais qui, toujours d’après notre interlocutrice, a été atteint à 95% durant les trois années d’existence du projet cité précédemment.
Parmi ces réalisations qui promettent un environnement plus approprié aux personnes handicapées de la capitale, ce haut responsable de la Délégation spéciale de la ville d’Antananarivo a mis hier en avant la construction au niveau des différents districts de diverses infrastructures devant en principe contribuer à l’amélioration de l’accessibilité des handicapés aux services publics. Ceci, à travers notamment la mise en place de rampes d’accès pour personnes handicapées au niveau des abribus ainsi que de structures facilitant leur accès aux WC publics. Sinon, la directrice des Affaires sociales a tenu à informer le public de la création au sein de la CUA d’une commission regroupant les techniciens de la commune et les représentants des associations de personnes handicapées, et dont la mission principale est de renforcer les efforts entrepris jusqu’ici concernant la protection des droits des handicapés.

Madagascar-Santé mentale: La loi de 1838, encore en vigueur

Santé mentale-Madagascar - Les interventions des professionnels de la Santé Mentale, lors de l'atelier de lancement du Projet de réseaux Communautaires pour la Prévention et Réhabilitation Psychiatrique financé par l'Union Européenne et mis en oeuvre par l'ONG « Akanin'ny Marary » Maharivo-Ambositra, qui s'est tenu le 21 mars dernier à Ambositra, ont eu l'avantage de mieux faire connaître les réalités qui touchent le domaine de la Santé Mentale à Madagascar. Comme entre autres, cette loi de 1838 sur les « aliénés », établie sous protectorat français et qui, 173 ans plus tard, demeure encore en vigueur à Madagascar. Un handicap qui na pas laissé indifférents les responsables du ministère de la Santé, si l'on se réfère à un avant-projet de loi qui n'attend que la ratification du parlement.

Relationnelle

Les intervenants de faire tout d'abord remarquer que la psychiatrie est tout d'abord un problème de Santé Publique et que ce n'est pas seulement, l'affaire des médecins psychiatres, mais aussi de la famille et de la communauté proche du malade, si l'on veut avoir de bons résultats dans la prévention et la réhabilitation psychiatrique. Le docteur Lanto Ratsifandrihamanana, du centre psychiatrique d'Anjaramasina, de réitérer chaque fois que la maladie mentale est avant tout une maladie relationnelle. Dans le sens que les handicapés mentaux sont très vulnérables à la marginalisation et l'exclusion qui rendent difficiles les traitements. Dans bien des cas, à cause des us et coutumes, d'un soit disant mauvais sort, ces handicapés mentaux sont cachés par leurs familles. Une situation, comme tant d'autres qui ne permet pas dans le pays de avoir exactement le nombre des handicapés pour une meilleure prise e charge par l'administration et ses partenaires privés et confessionnels.

Enfant et adolescent

La santé mentale de la mère, de l'enfant et de l'adolescent demeure la plus oubliée de la nation, martèle un expert de l'OMS dans son intervention. Alors que ce secteur conditionne l'avenir d'un pays. On peut évaluer la démocratie d'un pays, note cet expert, par rapport à la capacité de résoudre les problèmes mentaux des enfants et des adolescents. D'où la nécessité d'une attention particulière. Quand l'on s'aperçoit actuellement qu'il y a de plus en plus de jeunes de nos jours qui s'adonnent à la consommation d'alcool et de drogue. Plus de diagnostic est précoce, plus les traitements ont des chances de réussir. La consommation d'alcool et de drogues constitue les 70% des cas traités au centre psychiatrique d'Anjaramasina se préoccupe le docteur Lanto. La majorité des jeunes ont moins de 24 ans.

Services publics

Le docteur Lanto Ratsifandrihamanana de faire savoir que comme tous les services publics, le centre psychiatrique d'Anjaramasina se heurte à l'insuffisance de moyens humains et matériels, face à la complexité des tâches qui lui sont confiées. Madagascar ne compte que deux professeurs agrégés en psychiatrie, énumère ce médecin également spécialisé en psychiatrie. Pour faire face à cette insuffisance de personnel qualifié, des formations sont dispensées à l'université pour les médecins généralistes. Ces derniers par la suite, assureront des formations en cascade au niveau des régions. Toujours à propos des personnels paramédicaux qualifiés en psychiatrie, le docteur Lanto n'a pas caché sa stupéfaction de voir ces personnels exercer dans les services de maternité ou de médecine générale. Alors que les centres de psychiatrie se heurtent à l'insuffisance de personnel. Un cas également constaté dans le centre d'appareillage et de rééducation motrice.

Madagascar : La ciguatera fait 14 morts après une intoxication alimentaire

Lundi, la ville malgache de Toliara a été touchée par une vague d'intoxications alimentaires dues à une intoxication à la ciguatera qui a fait 14 morts. 97 autres personnes ont également été touchées. Les autorités restent en alerte.


Madagascar : La ciguatera fait 14 morts après une intoxication alimentaire
Un fait divers presque banal au départ révélé par le journal malgache l'Express. Une simple intoxication alimentaire du à la consommation de sardinelles (des petites sardines) a conduit plusieurs personnes à l'hôpital de la ville de Toliara, à Madagascar, lundi en milieu d'après-midi. Devant le ballet incessant des patients, les médecins de l'établissement hospitalier ont commencé à redouter le pire. A juste titre.

Vers 16 heures, un premier constat tombe. 3 morts et une quarantaine de personnes hospitalisées. Le bilan va aller en s'alourdissant d'heure en heure, avant d'atteindre le seuil fatidique de 14 morts, 97 personnes admises souffrant des mêmes maux et plus de 120 patients soignés dans les murs de l'hôpital de la ville. 

La piste de la sardinelle empoisonnée 

Les mises en garde la municipalité à l'égard des poissons à consommer avec prudence n'ont rien fait. Le message n'est pas passé suffisamment rapidement. La cause de cette intoxication massive ? La sardinelle selon les premières constatations. Il semblerait que les poissons consommés aient mangé des algues vénéneuses microscopiques, des ciguatera. 

La consommation de sardinelles étant interdite de novembre à mars à Madagascar par le service régional de la pêche, les autorités ont été surprises par l'incident. En attendant les résultats définitifs des tests, une réunion d'urgence a eu lieu entre les différents acteurs concernés.  

A noter que des cas d'intoxication à la ciguatera se sont déjà produits à la Réunion, mais jamais avec une telle ampleur.