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mercredi 1 septembre 2010

Madagascar : Un port de calibre international à Tamatave


Le Môle B du port de Tamatave a fait l’objet de travaux d’extension de 210 mètres dans le cadre du projet Ambatovy. A l’issue de cette extension, le port deviendra un port de calibre international, pouvant accueillir des bateaux allant jusqu’à 50.000 tonnes, répondant scrupuleusement au respect des normes requises par les autorités et organismes de contrôle.

Ambatovy est en effet très engagé dans le respect des normes élevées en termes de qualité, de sécurité et de protection de l’environnement. Une fois que le Projet entrera en pleine production, 3,1 millions de tonnes en moyenne de fournitures et matières transiteront annuellement par le port. En outre, Ambatovy se conforme à la mise aux normes environnementales en installant de nouvelles structures de dépotage des navires-citernes répondant à ces normes, notamment pour la protection des côtes. Prévus pour durer une cinquantaine d’années, de tels investissements auront une durée de vie utile supérieure à celle du Projet.

Egalement, des travaux de doublement de la voie ferrée reliant le port et le site de l’usine ont été initiés et sont maintenant achevés. Des mesures de sécurité destinées aux piétons, y compris des systèmes de traversée des voies à niveau sont prévues. Le Marché du Dépôt Analankininina sera également réhabilité sous peu et permettra à la population riveraine de disposer d’un espace couvert, éclairé, doté de comptoirs cimentés et de bornes d’incendie, pour commercialiser et acheter leurs produits, dans un endroit sain et sécurisé. La réception de la première partie des travaux de réhabilitation de ce marché est prévue au mois de décembre 2010. La seconde partie, en 2011.

Toujours dans le but d’améliorer la circulation routière, un autre « by pass », appelé« Voie de desserte du village des pêcheurs », d’une longueur de 2 ,5 km, permettra de faciliter l’accès à ce Marché et de désengorger la route parallèle qui sert à la circulation des camions.

Diniho kely ity: Tabataba amin’ny tsy antony

Tsy ny teto amintsika ihany fa ny hatrany ivelany tany koa dia nanao resa-be momba ny nanamelohan’ny fitsarana ny filoha teo aloha, Marc Ravalomanana, hanao asa an-terivozona mandra-pahafatiny, vokatra ny raharaha 7 febroary. Henjana tokoa ilay sazy, koa dia samy nanana ny nolazainy avy, na ny “mankasitraka” azy, na ny tsy faly aminy. Raharaham-pitsarana anefa moa izy iny ka manahirana ihany ny “mitsara” ny maha mety na tsia azy. Na izany aza anefa dia misy ihany ny fanamarihana tiana hatao, dia ny amin’ny mety na tsia hiharan’iny sazy iny. Ny fanontaniana dia ny hoe hisy lanjany amin’ny any ivelany, indrindra amin’ireo firenena afrikanina, ve iny didim-pitsarana Malagasy iny? Aoka hazava fa tsy ny Fitsarana Malagasy velively no ambara ho tsy misy lanjany fa ny alehan’ny saina dia ny fomban’ireo Afrikanina ireo. Fantatry ny rehetra mazava tsara, ohatra, fa Tribonaly iraisam-pirenena mihitsy no namoaka didy fampisamborana ny filohan’i Soudan, ingahy Omar El Béchir, noho ny fandripahana ain’olona maro nataony tany Darfour, kanefa dia ny Firaisambe afrikanina mihitsy no mitsipaka an’izany. Tsy vitan’ny hoe mbola “nekena” ny naha voafidy azy indray fa dia mbola afaka mitsidika firenen-kafa ihany koa io Rangahy io. Tsy vao ela akory fa tamin’iny herinandro iny ny tenany no voaasa tany Kenya. Koa mety ho aiza ho aiza amin’ny lanjan’izany didy navoakan’ny Tribonaly iraisam-pirenena izany àry ny havoakan’ny Fitsarana Malagasy ê?...

Tsy vao voalohany koa no nisian’ny hoe filoham-pirenena Malagasy voaheloka, monina any ivelany… fa mbola tsy nisy ny hoe iny fa naverin’ilay firenena nialokalofany taty Madagasikara mba hanefa ny saziny.

Araka izany àry no ilazana ny hoe toa tabataba amin’ny tsy antony no ataon’ny “mpamakafaka” an’iny didim-pitsarana iny. Raha ny fiheverana mantsy dia tsy haverin’i Afrika Atsimo eto Magadasikara mihitsy ny filoha teo aloha Ravalomanana, indrindra rahateo moa fa efa lasa mpampiasa vola matanjaka any amin-dry zareo ingahirainy. Tsy voatery ho ny nolazaina teto anefa no marina, kanefa aoka isika mpitabataba no handinika sao ho rera-poana amin’ny tsy misy dikany ê.

Alain R.

Tuerie du 7 février : Marc Ravalomanana renvoie la balle à l'ancien PM Charles Rabemananjara


Marc Ravalomanana est entré, en direct, hier au Magro Behoririka, à partir de l'Afrique du Sud. D'entrée de jeu l'ancien président a abordé l'arrêt rendu par la Cour Criminelle Ordinaire (CCO), sur l'affaire du 7 février. « Je n'ai donné aucun ordre de tirer. Des responsables s'en chargent, notamment le Premier ministre et l'OMC ». Une manière à lui de renvoyer la balle à son ancien Premier ministre, Charles Rabemananjara. « Selon la Constitution, la Cour criminelle ordinaire n'est pas habiletée à juger un Président de la République. Ce verdict n'aura aucun impact sur moi » a-t-il déclaré.

Zone rouge. Concernant les militaires impliqués dans cette affaire du 7 février, l'ancien chef suprême des forces armées estime que ces derniers auraient dû être jugés par un tribunal militaire. Et d'enchaîner que la grande muette devrait se pencher sur le cas des hommes en treillis qui croupissent en prison. A lui de soutenir que « les gens qui étaient venus à Antaninarenina y ont été pour un coup d'Etat. Ils ont franchi la zone rouge, les forces de l'ordre n'ont fait qu'assumer leur responsabilité ».

Tribunal international. Toujours à propos de la tuerie du 7 février, l'ancien chef de l'Etat propose la mise en place d'un tribunal international indépendant. « Il y avait eu des tirs en d'autres endroits, en dehors du Palais ». A lui de rappeler également, les attaques menées contre lui. « On a dit que le Président de la République a acheté un avion, en son nom personnel. C'est faux ». Faisant sans doute allusion à l'achat du « Force One Two ». Le remblai d'Andohatapenaka et la vente de terrain aux étrangers. Tout ceci est faux, a-t-il martelé. Il a terminé son discours en réconfortant les « Zanak' i Dada ». Et de réitérer qu'à son retour au pays, il n'y aura point de vengeance.
Recueillis par Dominique R.

Camille Vital : Pour la nomination de militaires à la tête des Régions

es grands chefs militaires étaient convoqués hier après-midi, à 16 heures, à Mahazoarivo.

Le Premier ministre Camille Vital était entouré d'une pléiade d'« étoiles », en l'occurence, le général Lucien Rakotoarimasy, ministre des Forces armées; le général Randrianazara, Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie; le Chef d'Etat-major général de l'Armée, le général Ndriarijaona André; le commandant de la gendarmerie nationale, le général Bruno Razafindrakoto. A l'ordre du jour, la sécurité ou l'insécurité (c'est selon).

Réunion de crise. La séance de travail d'hier était le prolongement de la réunion de crise que le PM de la HAT a eue vendredi dernier avec les hauts gradés membres de son cabinet, entre autres, le général Monibou Ismaël, conseiller spécial en matière de défense; le général Ranto Rabarisoa, conseiller; le colonel Rivolala Rasolofoniaina, conseiller; et le colonel Ralala Roger, directeur de cabinet. Le mot d'ordre est le rétablissement de la sécurité tant urbaine que rurale, tel qu'il a été décidé en conseil des ministres.

Premier ministrable. Malgré la course à la Primature dont le coup d'envoi a été donné au lendemain de la signature de l'accord politique d'Ivato, on ne sent pas une atmosphère de fin de règne au palais de Mahazoarivo. Camille Vital continue d'assumer ses fonctions. Son nom figure du reste dans la liste de Premiers ministrables proposée par l'UDR et le TGV. Sur le plan politique, Camille Vital était le premier à contacter l'aile du Tim conduite par Raharinaivo Andrianatoandro. Il a eu également des contacts avec des Ratsirakistes comme le général Tsaranazy Jean Emile. En somme, le PM de la HAT qui a lui-même des étoiles sur ses épaulettes, compte beaucoup sur les généraux. Il voulait d'ailleurs, au lendemain de son arrivée à Mahazoarivo, remplacer les chefs de Région politiciens par des hauts gradés. Le général Camille Vital donne l'impression de vouloir s'inspirer du mode de gouvernance – un vocable inconnu à l'époque – du général Ramanantsoa qui avait nommé des gouverneurs militaires à la tête des provinces, pour assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire, au lendemain du « rotaka » de 72.
R. O

Procès du 07 février : Arrestations dans les camps?

Environ 10 militaires impliqués dans l'affaire 07 février n'ont pas comparu devant la Cour Criminelle Ordinaire. Samedi dernier, la CCO a prononcé contre eux des peines d'emprisonnement alors qu'ils se réfugiaient dans leurs camps d'origine. La majorité d'entre eux se trouve au 1er RFI d'Ivato. Ces militaires condamnés à des peines d'emprisonnement seront-ils arrêtés dans les camps suite au mandat d'arrêt délivrés contre eux? A noter que les militaires dont les noms figurent dans la liste des 19 personnes impliquées dans la tuerie du 07 février sont divisés en 3 catégories: il y a ceux qui ont été écroués, il y a les déserteurs et il y a ceux qui ont choisi de se retrancher dans leurs camps d'origine.
RAJAOFERA Eugène