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vendredi 18 mars 2011

Musique Feon'ala avec de nouvelles têtes

De g. à d., Vero Saholy Raharimalala, Patricia Kembavola, Noronantenaina Lo-Shenié, Fanja Rakotondrahaja, Fialofa Sahala Nirina
De g. à d., Vero Saholy Raharimalala, Patricia Kembavola, Noronantenaina Lo-Shenié, Fanja Rakotondrahaja, Fialofa Sahala Nirina



Une nouvelle génération surgit pour faire revivre les tubes de Feon'ala. Des nouveaux tubes aussi seront attendus.
La quatrième génération du groupe Feon'ala naît depuis mardi. Elle est composée de Patricia Kembavola, Fanja Rakotondrahaja, Sahala Fialofa Niniana aux leads vocaux renforcées au chœur et à la chorégraphie par Lo-shenie Noronantenaina (Shaniah) et Vero Saholy Raharimalala. Elles ont été choisies par Charles Maurin Poty, le fondateur du groupe.
« Feon'ala est un groupe qui existe dans chaque catégorie de génération. On a trié ces filles par le biais d'une audition qu'on a organisée. On les a choisies pour leurs voix. Mais l'ambition et l'optimisme qu'elles ont chacune sont aussi des critères qu'on a pris en compte car c'est un travail qui demande du courage», explique- t-il.
Les filles se sentent déjà prêtes pour affronter le travail qui les attend. Patricia Kembavola est une jeune fille âgée de 20 ans. Elle a connu le groupe, récemment, car c'était par le biais des tubes interprétés par Amizou et Hérita qu'elle a su les œuvres du groupe. « J'ai tout de suite apprécié les chansons. Une fois admise dans le groupe, je me suis dit, je vais mettre tout mon cœur dans ce groupe », s'exprime-t-elle.
Relèves du groupe
Pour Fanja Rakotondrahaja, elle a déjà eu une expérience musicale car elle était membre du Groove power project (GPP). Mais la personnalité qu'elle incarne dans le groupe est un peu nouveau pour elle, c'est-à-dire, le fait de chanter et danser ensemble. « Même si être dans le groupe sera une nouvelle expérience pour moi, je mets à la disposition de ce groupe toutes les expériences que j'ai connues et toute mon énergie pour améliorer les produits que nous offrons au fidèle public de Feon'ala », affirme Fanja.
Sahala Fialofa Niniana, de son côté, connait aussi Feon'ala par les interprétations d'Amizou et Herita.
« C'est une nouvelle expérience pour moi de vivre cette aventure. De bonne heure, je me lève et m'entraîne avec le chant et la danse. Et je trouve que c'est vraiment amusant », confirme t-elle.
Actuellement, à part la reprise des chansons classiques qui seront remixées pour donner un nouveau rythme, le groupe jouera aussi de nouveaux titres qui seront d'ailleurs compris dans le nouveau CD.

Solution définitive

La classe politique est, sur le qui-vive. Elle attend avec impatience les résultats de la réunion de la Troika de la SADC composée de l’Afrique du Sud, du Mozambique et de la Zambie, prévue aujourd’hui pour trancher sur le cas de Madagascar. Cette Troïka est composée du président sortant, du président actuel et du futur président.  Même si aux dernières nouvelles, cette réunion serait reportée au 31 mars prochain, les enjeux restent les mêmes.

Solution définitive

Toutes les mouvances politiques ont envoyé des émissaires sur le grand continent pour mener une offensive diplomatique auprès de la Troïka et des autres pays membres de la SADC. Andry Rajoelina a envoyé son conseiller spécial Norbert Ratsirahonana. La mouvance du Pr Zafy est représentée par Manoro Régis. Celle de Didier Ratsiraka par Monfort. La mouvance Ravalomanana a le grand avantage d’y avoir son chef de file en exil. Mais deux membres de la mouvance l’ont rejoint en Afrique du Sud. Il va de soi que la feuille de route Simao paraphée sera soutenue et défendue par les envoyés du président de la HAT. Les contre-propositions et les amendements de la feuille de route proposés par les trois mouvances politiques de Zafy, Ratsiraka et Ravalomanana ont, en revanche, été remis à Joaquim Chissano, le médiateur en chef. Comme les profondes divergences politiques entre les protagonistes de la crise n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente, le risque est le retour à la case départ des négociations. La Troïka de la SADC doit bien se rendre à  l’évidence qu’il serait hasardeux avec l’absence de dialogue politique réel d’organiser des élections crédibles sans que les conditions requises de sécurité, de sérénité, de neutralité soient réunies. Mais elle pourrait aussi décider d’aller de l’avant, contre vents et marées,  pour ne pas désavouer la feuille de route Simao et pour ne pas décevoir les trois mouvances politiques dont elle prendra en ligne de compte les contre- propositions essentielles présentées. La feuille de route définitive de la SADC pourrait,  par conséquent, surprendre l’ensemble de la classe politique. Mais une chose est sûre, compte tenu de la philosophie qui l’anime, celle-ci sera consensuelle et inclusive. Le verdict de la Troïka de la SADC est d’une importance capitale parce qu’elle peut mettre fin à la crise. L’Union Africaine et partant, la communauté internationale se soumettront à son verdict. Bref, la reconnaissance internationale ne reviendra à Madagascar que si la Troïka est convaincue que la feuille de route de sortie de crise est valable pour toutes les forces politiques pendant la période de transition.

FITANANA AN’I MAMY RAKOTOARIVELO “Tsy hampisy fitoniana”, hoy ny frantsay

Niditra an-tsehatra ny fitondrana frantsay manoloana ny raharahan’ i Mamy Rakotoarivelo mpitarika ny ankolafy Ravalomanana, voarohirohy tamin’ny hoe “fifofoana ny ain’i Andry Rajoelina” teny amin’ny Marais Masay. “Manahirana anay ny toe-draharaha. Anisan’izany ny fombafombam-pamotorana nanomboka tamin’ny 15 marsa teo sy ny fitanana ary ny fanalavana ho 15 andro ny fihazonana ny lehiben’ny ankolafy Ravalomanana”, hoy ny teo minisiteran’ny raharaham-bahiny frantsay tamin’ny fihaonana tamin’ny mpanao gazety, omaly tany Frantsa. Nohamafisin’ny fanehoan-kevitry ny fitondrana frantsay fa tsy hiteraka fitoniana eto amintsika manoloana ny fifampiraharahan’ny samy Malagasy sy ny dingana ho amin’ny famahana ny krizy eo ambany fiahian’ny Sadc izao toe-draharaha izao.
Tsy mifanalavitra amin’io fanambaran’ny fitondrana frantsay io rahateo ny valandresaka ho an’ny mpanao gazety nataon’ny ankolafy Ravalomanana, omaly. “Tsy voahaja ny zon’ny voampanga. Mandeha ny tsindry ara-tsaina amin’ny famotorana atao amin’i Mamy Rakotoarivelo mandra-maraina. Tsy voatana ny tsiambaratelon’ny famotorana. Eo koa ny fanamelohana avy hatrany nefa tsy mbola mandalo fitsarana…”, hoy i Fetison Andrianirina avy amin’ny ankolafy Ravalomanana. Ho azy ireo, hevitra hanapotehana ny ankolafy izao. Mbola nanteriny aza fa tsy mazava ny tena asa sy ny lalàna nananganana ny sampan-draharaha miahy ny filaminan’ny lafin-tany (Dst) eo anivon’ny Fiadidiana ny tetezamita.
Ankoatra izany, mitaky ny tokony hijerena sy hikarakarana manokana an’i Mamy Rakotoarivelo ny ankolafy Ravalomanana noho izy manana mari-boninahitra ambony sy manokana.
Tsy mankato an’i Camille Vital ny frantsay ?
Tetsy andaniny, nohitrikitrihan’ny mpitondra tenin’ny fitondrana frantsay tamin’ny fanambarany fa aorian’ny fankatoavan’ny Sadc sy ny Vondrona Afrikanina ilay sori-dalana nanaovana rango-pohy vao hirosoana ny dingana manaraka amin’ny alalan’ny fananganana ny governemanta iraisana. “Pleinement représentatif”, hoy indrindra ilay fanambarana. Midika ve izany fa tsy mankato ny nanendrena ny Praiminisitra Camille Vital ny frantsay ? Tsy mbola nisy rahateo fanambarana fankatoavana avy amin’ireo masoivoho miasa sy monina eto amintsika tamin’ny nanendrena an’i Camille Vital. Efa ranolava anefa ny fanambarana fiarahabana sy fanohanana etsy sy eroa ataon’ireo mpiandany amin’izao fitondrana izao. Araka izany, tsy mazava intsony ny tiana ahatongavana manoloana izao firotorotoana hanangana governemanta izao.

Fort-Dauphin: La population continue à mourir de soi

La sécheresse a toujours été cause de graves périodes de famine et d’épidémies qui ont affligé la population de Fort Dauphin.
Selon l’Agence Fides rapportant des sources missionnaires locales, il apparaît que la population du Diocèse de Tolagnaro, sis à l’extrême sud de Madagascar, vit actuellement une période de grande difficulté alimentaire. Cette région de Madagascar, qui s’étend sur 45.000 Km2, la moins développée, la moins scolarisée du pays, avec des infrastructures insuffisantes et par ailleurs détériorées est désormais abandonnée par le gouvernement. La population de près d’un million d’habitants dont 11% sont catholiques, s’occupe d’élevage de bétail dans les zones les plus hautes du nord, d’agriculture dans le sud et de pêche dans les zones côtières. Attendu qu’il s’agit d’une zone rocheuse et sablonneuse où il ne pleut pas pendant une bonne partie de l’année, la vie est très dure et, avec l’allongement de la saison sèche, elle consiste toujours plus souvent en une lutte quotidienne pour la survie à cause du manque d’eau.
Toujours d’après la même source, il est décrit que cette réalité dramatique a été personnellement constatée par l’Evêque d’Antananarivo, S.Exc. Mgr Odon M. Razanakolona, au cours de sa dernière visite dans la région, au cours de laquelle il a rencontré souvent les longues files de personnes qui cheminaient pendant des kilomètres pour puiser un peu d’eau dans une petite rivière. Selon ce que racontent les missionnaires locaux, les cas de personnes abandonnant par groupes les zones les plus reculées et dévastées par la sécheresse pour se diriger vers la ville de Tolagnaro sont fréquents parce que pour eux, « il est préférable d’y mourir de faim plutôt que de mourir de soif chez eux ». La situation est rendue encore plus grave par les traditions ancestrales et par les superstitions encore fortement suivies : selon une tradition de l’ethnie des Tandroy, qui domine le district d’Androy, lorsque meurt un chef de famille, tout le bétail lui appartenant est tué et les maisons sont brûlées, contraignant ainsi les autres membres de la famille à recommencer à partir de rien.
Par ailleurs, l’Agence n’a pas manqué de signaler que la polygamie et les mariages forcés précoces sont très courants.
Toutefois, selon l’Evêque, la foi semée par les missionnaires Lazaristes, premiers évangélisateurs de la région, et objet des soins du Diocèse au cours de ses 55 dernières années, porte ses fruits et se rend vivante chez ces personnes simples. En outre, la radio catholique diocésaine joue un rôle d’organe de communication et d’évangélisation.