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lundi 5 novembre 2012

Tension tendue chez les scouts

Antananarivo, Madagascar - La tension est plus que tendue chez les scouts de Madagascar, réunis au sein du “Kiadin’I Madagasikara”. En effet, divisé en deux, les membres de cette association fondée par Baden Powell, ne veulent rien entendre des négociations déjà entamées.




Vendredi 2 novembre dernier, l’actuel dirigeant « Voara », ainsi que le nouveau dirigeant, issu du schismes des Kiady, « Ankoay », se sont rencontrés pour faire avancer les négociation, dans le but de trouver un terrain d’entente. Mais rien n’y fit car si ces dirigeants veulent bien s’entendre, le reste de leur équipe le voient pas les choses du même œil. Cette réunion a été assisté par bon nombre de représentants des sections, éparpillées dans la Grande île, à savoir celles d’Atsinanana, d’Analanjirofo, d’Alaotra Mangoro, d’Analamanga, d’Amoron'i Mania, de la Sava, de Sofia, du Boeny de Diana, de Bongolava, d’Atsimo Andrefana, du Vakinankaratra et de la Haute Mahatsiatra.



Mais les équipes d’Atsinanana, dirigée par « Ravinala », d’Analanjirôfo, dirigée par « Aigle », d’Alaotra Mangoro, dirigée par « Lambo », ainsi que celle du Vakinankaratra, et même quelques membres de la section d’ Analamanga, ont catégoriquement réfuté le fait que ces deux dirigeants puissent régler les différends à leur niveau. Toutefois, ces sections étaient d’accord sur un point : « Seul, Bison, chef unique mais qui a pris sa retraite, du Kiadin’i Madagasikara, pourra régler les choses » ont-ils affirmé.



Faut-il rappeler qu’au départ, cette réunion devait être une assemblée générale des membres du « Kiadin’i Madagasikara » mais finalement, la réunion a vite tourné en à un règlement de compte entre les deux parties. D’ailleurs, apparemment, le problème ne se situe plus au niveau des deux dirigeants qui voudraient bien mettre un terme à ce conflit, mais c’est devenu un dilemme au niveau même des membres du Kiadin’i Madagasikara.

Laurent Fabius souhaite inviter autour de la table Ravalomanana et Rajoelina

La crise politique malgache qui couve depuis 2009 et l'éviction du pouvoir de l'ancien président Marc Ravalomanana, pèsent lourdement à quelques encablures de nouvelles élections, programmées pour l'instant à l'horizon de mai 2013. 

Laurent Fabius, ministre français des Affaires Étrangères et son homologue tanzanien, Bernard Kamillius Membe, auraient la ferme intention dans quelques semaines, selon des sources non officielles citées par matv.mg, de réunir les principaux acteurs politiques de Madagascar autour de la table pour aplanir le contentieux entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina qui pèse depuise le début de la crise malgache en 2009. Aucune date et lieu de rencontre n’ont encore été définis pour cette entrevue de la dernière chance. 

La dernière rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina date du mois d'août dernier aux Seychelles et s'est soldée par un cuisant échec. 
  
Pour le clan Rajoelina, Marc Ravalomanana s'est mis définitivement hors-jeu 
  
L'ex-homme fort de Madagascar, Marc Ravalomanana, réfugié en Afrique Sud et qui a dû laisser son fauteuil à la magistrature suprême à son adversaire Andry Rajoelina, n'en démord pas. Le président déchu veut toujours être candidat dans le cadre de la prochaine présidentielle malgache. 

Pour le clan Rajoelina, Marc Ravalomanana s'est mis définitivement hors-jeu de la course, puisque la justice sud-africaine lui demande des comptes sur sa responsabilité présumée concernant la tuerie du 7 février 2009, où sa garde prétorienne n’avait pas hésité à faire feu sur les partisans d'Andry Rajoelina. La justice sud-africaine l’empêche théoriquement de quitter son exil de Johannesburg depuis mi-septembre. 
  
Les règles organiques des élections de la Grande Ile requièrent également la présence physique de tous les candidats sur le sol malgache, six mois avant la tenue du vote. La date butoir est fixée au 18 octobre dernier. 
  
Le scrutin présidentiel de mai 2013 s’annonce crucial pour l'avenir politique de la Grande Ile, empêtrée par un climat malsain entretenu par les deux mouvances rivales qui ne cessent d'attiser les tensions populaires sur le terrain et de bloquer toute tentative de sortie de crise pacifiée. 

Les émissaires de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) prônent l'apaisement entre les deux camps, condition sine qua non à la tenue d'élections crédibles et démocratiques.