31 lycées du pays sont concernés par le projet « Education par les Technologies de l’Information et de la Communication à Madagascar » (Eticmad), initié par le collectif Educmad. Le projet consiste essentiellement à mettre à la disposition des enseignants et des élèves de lycées, des milliers de documents pédagogiques comportant des illustrations, animations et exemples sur les matières scientifiques adaptées au programme officiel malgache de lycée telles que la physique-chimie, les sciences naturelles et les mathématiques.Pour ce faire, chaque lycée a été doté d’une médiathèque électronique comportant des ordinateurs en réseau. Il en est ainsi du lycée moderne d’Ampefiloha dont l’inauguration officielle de la médiathèque s’est tenue hier.
A noter que la mise en œuvre de ce projet, qui avait nécessité 40.000 euros, a été financée par le Rotary Club Antananarivo Ambohitsorohitra.
« 39 ans après la lutte populaire du 13 Mai 1972, la démocratie n’est toujours pas instaurée dans notre pays ». Tel est le triste bilan de Maître Willy Razafinjatovo, connu sous le diminutif de Olala, un des leaders du mouvement de 1972. D’après ses explications, en dépit des mouvements populaires successifs de 1972, 1991, 2002 et 2009, force est de constater que la liberté d’expression, une des bases de la démocratie, n’est toujours pas en vigueur à Madagascar et les Malgaches sont toujours en quête de cet idéal. Me Willy Razafinjatovo suggère que « si nous tenons réellement à mettre le pays dans une stabilité pérenne, les dirigeants devraient être conscients qu’il est nécessaire de mettre en relief un espace démocratique. Car l’absence de ce droit incite les citoyens à exprimer leurs aspirations par la violence ». Me Olala a indiqué que la place du 13 Mai à Analakely tient un rôle prépondérant dans l’histoire politique de notre pays. Il a également tenu à rappeler que « les dirigeants du pays ont pris le pouvoir à partir des mouvements populaires menés sur cette place ». Il a fait allusion au professeur Albert Zafy en 1991, à Marc Ravalomanana en 2002 et à l’actuel PHAT Andry Rajoelina. De l’avis de notre interlocuteur, cette place symbolique mérite une considération toute particulière