La renaissance pour bientôt
Des scientifiques de l’Université Murdoch ont reconstitué virtuellement une espèce surnommée « oiseau-éléphant », grâce à de l’ADN récupéré dans des coquilles d’œufs fossilisés. Certains s'autorisent déjà à rêver que la créature disparue il y a 400 ans environ, et qui fut certainement le plus grand oiseau ayant peuplé la Terre, puisse bientôt être clonée. L’ADN des coquilles d’œufs fossilisés permet de faire de grandes avancées dans les domaines de l’archéologie et de la paléontologie. C’est un matériau résistant qui est fréquemment trouvé près d’autres fossiles partout dans le monde. L’ADN y est préservé car l’oxygène et l’eau n’y pénètrent pas.
Des scientifiques de l’Université Murdoch ont reconstitué virtuellement une espèce surnommée « oiseau-éléphant », grâce à de l’ADN récupéré dans des coquilles d’œufs fossilisés. Certains s'autorisent déjà à rêver que la créature disparue il y a 400 ans environ, et qui fut certainement le plus grand oiseau ayant peuplé la Terre, puisse bientôt être clonée. L’ADN des coquilles d’œufs fossilisés permet de faire de grandes avancées dans les domaines de l’archéologie et de la paléontologie. C’est un matériau résistant qui est fréquemment trouvé près d’autres fossiles partout dans le monde. L’ADN y est préservé car l’oxygène et l’eau n’y pénètrent pas.
Réussite d’extraction d’ADN de coquilles d’œufs
L’étude des scientifiques de l’Université Murdoch, publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B : Biological Sciences, décrit la première réussite d’extraction d’ADN de coquilles d’œufs. Les chercheurs ont utilisé une technique de pointe, un laser capable de surligner les gènes les plus importants de l’ADN, associé à un colorant vert fluorescent. Ainsi, une image de cet « oiseau-éléphant » (Aepyornis) a pu être reconstituée. Ce dernier, très certainement le plus grand oiseau ayant jamais peuplé la Terre, mesurait trois mètres en moyenne, pour un poids de 500 kilos. Il avait des pattes massives, de puissantes griffes, un long cou et des plumes brillantes. Il était herbivore et malgré son physique impressionnant, ne représentait pas un danger pour l’Homme. Il a vécu sur les terres de Madagascar durant 60 millions d’années environ, avant de s’éteindre probablement au 17ème siècle à cause de la chasse.