La balle est dorénavant dans le camp de la SADC à qui l’ONU assure son soutien dans l’organisation des élections à venir à Madagascar. Fatma Samoura, coordinatrice du PNUD dans le pays pose toutefois certaines conditions. Les acteurs politiques malgaches devront s’appliquer aux résolutions qui seront avancées par l’organisation sub-saharienne dans la recherche de solutions à la crise. Les élections devront également être organisées dans les conditions d’inclusivité et de transparence avec la participation libre de toutes les mouvances existantes et des autres forces vives malgaches. Une position qui va à l’encontre de la feuille de route soumise par la France, préconisant le retrait des quatre chefs de mouvances aux présidentielles. L’ONU qui assurera donc un soutien administratif, logistique et technique à la SADC qui propose l’année 2012 pour la tenue des présidentielles à Madagascar. Les pourparlers et les négociations s’étaleront sur toute l’année 2011. A cet effet, l’ONU prévoit également d’envoyer une équipe d’évaluation dans nos murs pour le premier trimestre de l’année prochaine.
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mercredi 29 décembre 2010
Amour et pardon : amnistie
L’amnistie qui a été adoptée à l’une des rencontres à Maputo,
est-elle considérée comme caduque ? Aujourd’hui, pour parler d’une approche qui produit les mêmes effets, Marc Ravalomanana n’utilise même plus le vocable « amnistie », il prêche en faveur de l’amour et prône le pardon réciproque. Il est vrai que l’Ex a tenu ce type de discours dans le cadre de l’église à l’occasion des vœux de Noël, ce n’est pas pour autant que l’on peut réduire les souhaits de Marc Ravalomanana à de simples vœux pieux. L’ambiguïté singularise toutes les initiatives, de quelque côté que surgissent celles-ci. La Communauté internationale n’échappe pas à cette règle, qui autorise à adopter une chose et son contraire le lendemain et à camper sur des positions inexplicables. On ne sait plus du reste si c’est le premier réflexe que l’on ne peut justifier ou l’attitude suivante. Voici quelque 18 mois, pour sortir le pays de la crise, les médiateurs internationaux ont parié sur la nécessité et la suffisance d’une négociation suivie d’un accord entre les Quatre : Albert Zafy, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Actuellement, ces anciens chefs d’Etat à qui il manque l’un d’eux s’il faut recenser les vivants, sont devenus indésirables et la Communauté internationale les déclare inéligibles. On aurait tort de croire que le Concert des Nations reconnaitrait les prochaines présidentielles à cette condition. On fait allusion à d’éventuelles présidentielles autres que celles-ci, et il suffirait qu’Andry Rajoelina s’engage à ne pas s’y présenter pour que ces consultations obtiennent une bonne chance d’onction internationale.
est-elle considérée comme caduque ? Aujourd’hui, pour parler d’une approche qui produit les mêmes effets, Marc Ravalomanana n’utilise même plus le vocable « amnistie », il prêche en faveur de l’amour et prône le pardon réciproque. Il est vrai que l’Ex a tenu ce type de discours dans le cadre de l’église à l’occasion des vœux de Noël, ce n’est pas pour autant que l’on peut réduire les souhaits de Marc Ravalomanana à de simples vœux pieux. L’ambiguïté singularise toutes les initiatives, de quelque côté que surgissent celles-ci. La Communauté internationale n’échappe pas à cette règle, qui autorise à adopter une chose et son contraire le lendemain et à camper sur des positions inexplicables. On ne sait plus du reste si c’est le premier réflexe que l’on ne peut justifier ou l’attitude suivante. Voici quelque 18 mois, pour sortir le pays de la crise, les médiateurs internationaux ont parié sur la nécessité et la suffisance d’une négociation suivie d’un accord entre les Quatre : Albert Zafy, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Actuellement, ces anciens chefs d’Etat à qui il manque l’un d’eux s’il faut recenser les vivants, sont devenus indésirables et la Communauté internationale les déclare inéligibles. On aurait tort de croire que le Concert des Nations reconnaitrait les prochaines présidentielles à cette condition. On fait allusion à d’éventuelles présidentielles autres que celles-ci, et il suffirait qu’Andry Rajoelina s’engage à ne pas s’y présenter pour que ces consultations obtiennent une bonne chance d’onction internationale.
Association « Tsimbina » - Mobilisation pour le droit des infirmes
C’est une lutte continuelle. L’intégration des personnes handicapées dans le monde du travail reste une lutte de longue haleine.
Actuellement, cette lutte vient encore de s’intensifier avec la création de l’association « Tsimbina » dont les membres sont constitués par le personnel du Centre national de formation professionnelle pour les personnes en situation d’handicap (CNFPPH). Une conférence-débat, au cours de laquelle des personnes handicapées occupant des postes à hauts responsabilités au sein des institutions publiques et privées ont témoigné de leur vécu et de leur vie actuelle, s’est déroulée hier au siège dudit Centre à Ampandrianomby. Tournant autour du thème « L’handicap et le bon citoyen », la conférence se fixe comme objectif de mettre en valeur la place des infirmes dans la société et d’inciter les autres personnes présentant des handicaps à se mobiliser pour leurs droits. « A seulement un an de la création de l’association, les activités portent déjà leurs fruits et la plupart des personnes normalement constituées commencent à prendre conscience que les infirmes sont également capables de faire tous ce que les personnes normales peuvent réaliser et ce en matière de travail », a indiqué Honoré Rajerison, chef service médicosocial au sein du CNFPPH.
Actuellement, cette lutte vient encore de s’intensifier avec la création de l’association « Tsimbina » dont les membres sont constitués par le personnel du Centre national de formation professionnelle pour les personnes en situation d’handicap (CNFPPH). Une conférence-débat, au cours de laquelle des personnes handicapées occupant des postes à hauts responsabilités au sein des institutions publiques et privées ont témoigné de leur vécu et de leur vie actuelle, s’est déroulée hier au siège dudit Centre à Ampandrianomby. Tournant autour du thème « L’handicap et le bon citoyen », la conférence se fixe comme objectif de mettre en valeur la place des infirmes dans la société et d’inciter les autres personnes présentant des handicaps à se mobiliser pour leurs droits. « A seulement un an de la création de l’association, les activités portent déjà leurs fruits et la plupart des personnes normalement constituées commencent à prendre conscience que les infirmes sont également capables de faire tous ce que les personnes normales peuvent réaliser et ce en matière de travail », a indiqué Honoré Rajerison, chef service médicosocial au sein du CNFPPH.
Des hauts responsables
Au cours de cette conférence-débat, les témoignages des personnes handicapées ont fait connaître que bon nombre d’entre eux occupent actuellement des postes dans les institutions publiques et privées. Les uns sont présidents d’associations, médecins si d’autres occupent des postes de directeur ou d’agent comptable dans des grandes entreprises. Selon les informations, ils sont une vingtaine à occuper des postes de haute responsabilité. « Si on donne aux personnes handicapées leurs droits et une opportunité de se développer, elles pourront même supplanter les personnes normalement constituées dans le domaine du travail », a encore souligné Honoré Rajerison. C’est d’ailleurs la raison d’être de l’association « Tsimbina » qui lutte pour les droits des infirmes. Pour cela, plusieurs actions sont mises en œuvre par l’association pour promouvoir les droits de cette catégorie de personnes et ce, dans tous les domaines. Outre cette conférence et les activités culturelles, une campagne de reboisement est déjà prévue en 2011. Des bailleurs de fonds accordent des financements afin de dispenser des formations au profit des enseignants au sein du CNFPPH, pour que ces derniers forment à leur tour les enfants.
Spectacle Rakoto, Bekoto et Aïna Quach, la grande rencontre
Aina Quach a charmé le public du Carlton.
Le trio Rakoto, Bekoto et Aina Quach n'a décroché que vers 1 heure du matin lors de son concert du mardi soir au Carlton. Un spectacle plein de complicité et de charme.
Le public n'a lâché Bekoto, Rakoto et Aina Quach que vers une heure du matin. « C'est mon premier concert à Madagascar », lançait-elle avant sa première chanson. Et les surprises n'ont pas manqué. Rakoto ouvre le bal. Chaussé de baskets griffés « Converse » et un jean blanc. Pour son passage au pays, il a arboré le look alternatif des grands défenseurs de l'environnement.
Ses nouveaux morceaux laissent le public quelque peu éberlué. Rakoto enchaîne vite. Il conclut avec son morceau phare « Zandrikely ».
Cette fois, le public semble emballé malgré ses cordes vocales amoindries par la force de l'âge. C'est au tour de Bekoto de faire son entrée.
Il joue d'abord une partie solo avec ses musiciens. Il invite ensuite la jeune chanteuse à le rejoindre sur scène. Après deux chansons en duo, Bekoto lance sans prévenir son tube signature, « Lendrema ». Aina Quach, surprise et habituée aux titres folks softs, réalise qu'elle est en train de baigner dans le vrai feeling du groupe Mahaleo. Sûr de son effet, Bekoto joue tout en sourire.
Une chanteuse d'avenir
Bekoto semble être séduit par les compétences de Aina Quach. « C'est rare de voir chez un chanteur ou une chanteuse une si grande plasticité vocale. Ce n'est pas un exercice facile de chanter Norah Jones par exemple, et sauter à la musique traditionnelle malgache après. Parmi ses atouts, elle a de l'intelligence. Une fille qui a vu les États-Unis, l'Europe, et qui s'exprime et ressent avec fierté la musique malgache, la musique de son pays. C'est quelque chose », reconnaît ce crooner du groupe Mahaleo.
Lors du concert au Carlton à Anosy de mardi. Aina Quach était entourée de Rakoto, de passage au pays, et de Bekoto. Durant ses morceaux, on sentait une Aina Quach bercée par les titres du groupe Mahaleo et Lolo sy ny Tariny. Les morceaux « Maninona e » ou « Neny tiako » sont revisités par sa voix langoureuse. Une oreille attentive pouvait sentir que son timbre vocal était encore sur la voie de la maturité. Les futures expériences y remédieront sûrement. Mais dans quelques années, ce serait étonnant de ne pas voir Aina Quach être l'une des meilleures voix du pays et même d'ailleurs.
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