C’est une lutte continuelle. L’intégration des personnes handicapées dans le monde du travail reste une lutte de longue haleine.
Actuellement, cette lutte vient encore de s’intensifier avec la création de l’association « Tsimbina » dont les membres sont constitués par le personnel du Centre national de formation professionnelle pour les personnes en situation d’handicap (CNFPPH). Une conférence-débat, au cours de laquelle des personnes handicapées occupant des postes à hauts responsabilités au sein des institutions publiques et privées ont témoigné de leur vécu et de leur vie actuelle, s’est déroulée hier au siège dudit Centre à Ampandrianomby. Tournant autour du thème « L’handicap et le bon citoyen », la conférence se fixe comme objectif de mettre en valeur la place des infirmes dans la société et d’inciter les autres personnes présentant des handicaps à se mobiliser pour leurs droits. « A seulement un an de la création de l’association, les activités portent déjà leurs fruits et la plupart des personnes normalement constituées commencent à prendre conscience que les infirmes sont également capables de faire tous ce que les personnes normales peuvent réaliser et ce en matière de travail », a indiqué Honoré Rajerison, chef service médicosocial au sein du CNFPPH.
Actuellement, cette lutte vient encore de s’intensifier avec la création de l’association « Tsimbina » dont les membres sont constitués par le personnel du Centre national de formation professionnelle pour les personnes en situation d’handicap (CNFPPH). Une conférence-débat, au cours de laquelle des personnes handicapées occupant des postes à hauts responsabilités au sein des institutions publiques et privées ont témoigné de leur vécu et de leur vie actuelle, s’est déroulée hier au siège dudit Centre à Ampandrianomby. Tournant autour du thème « L’handicap et le bon citoyen », la conférence se fixe comme objectif de mettre en valeur la place des infirmes dans la société et d’inciter les autres personnes présentant des handicaps à se mobiliser pour leurs droits. « A seulement un an de la création de l’association, les activités portent déjà leurs fruits et la plupart des personnes normalement constituées commencent à prendre conscience que les infirmes sont également capables de faire tous ce que les personnes normales peuvent réaliser et ce en matière de travail », a indiqué Honoré Rajerison, chef service médicosocial au sein du CNFPPH.
Des hauts responsables
Au cours de cette conférence-débat, les témoignages des personnes handicapées ont fait connaître que bon nombre d’entre eux occupent actuellement des postes dans les institutions publiques et privées. Les uns sont présidents d’associations, médecins si d’autres occupent des postes de directeur ou d’agent comptable dans des grandes entreprises. Selon les informations, ils sont une vingtaine à occuper des postes de haute responsabilité. « Si on donne aux personnes handicapées leurs droits et une opportunité de se développer, elles pourront même supplanter les personnes normalement constituées dans le domaine du travail », a encore souligné Honoré Rajerison. C’est d’ailleurs la raison d’être de l’association « Tsimbina » qui lutte pour les droits des infirmes. Pour cela, plusieurs actions sont mises en œuvre par l’association pour promouvoir les droits de cette catégorie de personnes et ce, dans tous les domaines. Outre cette conférence et les activités culturelles, une campagne de reboisement est déjà prévue en 2011. Des bailleurs de fonds accordent des financements afin de dispenser des formations au profit des enseignants au sein du CNFPPH, pour que ces derniers forment à leur tour les enfants.
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