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dimanche 22 août 2010

Instat : les informations économiques dans un tableau de bord

Parmi ses différentes missions, l’Instat assure la gérance du tableau de bord de l'économie nationale. Cet organisme a mis du temps pour arriver à adapter aux modèles scientifiques son système afin de faciliter la prise des informations. Le tableau de bord économique est un outil de travail pour les acteurs politiques et économiques.

Le tableaux de bord économique est un outil nouveau que ce soit pour l’Instat (Institut national de la statistique) ou pour ses utilisateurs. Les principaux indicateurs à court terme son centralisés afin de mettre à la disposition des dirigeants politiques et des acteurs économiques des informations précises sur la situation conjoncturelles du pays. Ce condensé d’informations économiques sera publié tous les trois mois avant de passer en mensuel quand le système sera rodé. L’Instat prévoit d’organiser des rencontres avec les fournisseurs d’information et concevoir des produits dérivés du tableau de bord économique.

Le tableau de bord économique (TBE) est constitué grâce à des fournisseurs d’information. Un bureau de statistique est désormais implanté dans les 22 régions de Madagascar. Des organismes publics et privés contribuent à la mise en œuvre de la stratégie de développement des statistiques. Afin de pérenniser la publication du tableau de bord économique, l’Instat met en œuvre un mécanisme de production d’information. « Il y a des statistiques dont l’exploitation ne nécessitent pas beaucoup de budget comme les données relevées par les administrations, explique le DG de l’Instat. C’est un Tableau de bord économique à moindre coût ».

La première édition du TBE montre que le projet est encore en phase expérimentale. Les suggestions et les commentaires des utilisateurs sont recueillis par l’Instat. La production des informations économiques sur les trois derniers mois ont été réalisés dans tout le pays. La synthèse est présentée dans un document de 18 pages. On y constate une forte présence de tableaux (14) et de graphiques (30). Les premiers commentaires révèlent la difficulté pour les utilisateurs non spécialistes de la science économique de déchiffrer ces données. Un travail de vulgarisation serait nécessaire pour que les acteurs concernés, à savoir les ministères, les opérateurs économiques et les acteurs sociaux, puissent appréhender la réalité conjoncturelle du pays.

Le ministre de l’Economie et de l’Industrie de la HAT, Richard Fienena, présente le tableau de bord économique comme une synthèse des données économiques nationales. « C’est un outil qui va décrire tous les chiffres clés de l’économie… des chiffres qui sont acceptés par tous les responsables ». Le premier souci est donc de s’entendre sur la réalité de ces données qui permettent de visionner en un seul coup d’œil la situation économique du pays. Fienena Richard souligne que tous les secteurs clés de l’économie sont présentés en chiffres.

Le tableau de bord économique présente les indicateurs sur le secteur réel comme la croissance par secteur d’activité, l’inflation, les prix des produits pétrolier. Il traite aussi des secteurs macroéconomiques comme les finances publiques ou le secteur monétaire. Les données chiffrées sur le commerce extérieur y figurent. L’utilisateur est à même d’analyser la situation actuelle par rapport aux événements récents et faire des projections sur les 3 mois à un an à venir.

Madagascar: les partis font leur proposition de Premier ministre

ANTANANARIVO (AFP) - Les partis politiques malgaches ont remis à l'homme fort du pays Andry Rajoelina leur liste de candidats au poste de Premier ministre, comme le prévoit un accord de sortie de crise signé le 13 août, a-t-on appris samedi auprès de ces formations.

"La liste a été remise à la présidence de la HAT (Haute autorité de transition) vendredi dans la soirée", a indiqué à l?AFP Ando Parson, l'un des responsables du parti TIM de l'ex-président évincé Marc Ravalomanana.

Le 13 août, un accord politique avait été signé entre M. Rajoelina, président de la transition, et près d'une centaine de partis, pour mettre fin à la crise politique.

Il y est stipulé que "le gouvernement sera dirigé par un Premier ministre désigné par le président de la transition parmi les personnalités proposées de manière concertée par les partis et associations politiques".

Six noms ont été retenus: Alain Tehindrazanarivelo, Alain Andriamiseza, José Vianney, Omer Beriziky, Florent Rakotoarisoa et Guy Suzon Ramangason.

"Cette liste a été longuement discutée, mais elle peut être encore évolutive", a souligné M. Parson.

M. Rajoelina n'a donné aucune indication sur la date à laquelle il fera son choix.

Depuis la signature de l'accord du 13 août, d'autres formations politiques ont paraphé le document et ce sont maintenant environ 160 partis qui en sont signataires.

Cet accord prévoit que tous les partis signataires seront représentés au sein d'un "Congrès de la transition", mais en revanche ne fixe pas le partage des ministères du futur gouvernement entre les différentes formations.

Il prévoit un référendum constitutionnel le 17 novembre, la tenue d?élections législatives le 16 mars 2011, et le premier tour de l?élection présidentielle le 4 mai.

Une Conférence nationale est censée se tenir du 30 août au 3 septembre, mais la Coordination nationale de la société civile (CNOSC), théoriquement en charge de son organisation, n?a pas encore confirmé officiellement ces dates.

Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l?éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant, l'ancien maire d?Antananarivo Rajoelina, alors soutenu par l?armée.