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mercredi 13 octobre 2010

la crise politique ralentit les importations d’automobiles


La crise politique, qui secoue Madagascar depuis décembre 2008, a ralenti les importations d’automobile, selon les spécialistes en importations d’automobiles dans cette île de l’Océan Indien.
Stefane Pernet, responsable de la société Walexport, une des entreprises importatrices d’automobiles à Madagascar, a dit que l’ importation des voitures a connu un ralentissement cette année 2010 alors que cela a été stable en 2009.
Le bilan pour cette année 2010 est négatif. En effet, les véhicules dans les stocks bloquent les importations et que les clients ont la difficulté à payer, selon lui.
En espérant que leurs affaires vont s’améliorer l’année prochaine, Stefane Pernet a noté que son entreprise vise à importer 2500 voitures en provenance de l’Europe, et 400 voitures en provenance de l’Asie, dont la Chine. 

Rencontre régionale sur la piraterie maritime : Une stratégie régionale adoptée, Madagascar absente

Une réunion ministérielle régionale sur la piraterie et la sécurité maritime a eu lieu la semaine dernière à l'île Maurice. Le moment pour les pays d'Afrique orientale et australe ainsi que ceux de l'Océan Indien, d'examiner de près ce problème en matière de sécurité maritime qui a des impacts économiques considérables dans cette région du globe. Cette rencontre régionale, deuxième du genre, a vu la participation des représentants des Comores, Djbouti, Kenya, Maldives, La Reunion, Seychelles, Somalie, Afrique du Sud et de la Tanzanie. De même, des représentants de la Chine, de l'Inde, du Pakistan, de Russie, des Etats-Unis, y ont également participé ainsi que les organisations internationales telles l'Union Européenne, l'Union Africaine, l'ONU, la COMESA, SADC, UNODC, IGAD, IOC, UNDP, IRCC, EAC, Interpol. Madagascar, bien que pays de l'Océan Indien et d'Afrique Australe, a été absente à cette rencontre régionale. La Grande île ne figure pas, en tout cas, parmi les pays participants cités dans le communiqué conjoint des ministres présents à Maurice.
Somalie. Le fléau de la piraterie, a longtemps causé du tort aux pays de cette région de l'Afrique et de l'Océan Indien. Le problème tend à persister et a, bien entendu des impacts sur l'économie et la sécurité dans les eaux territoriales des pays concernés, mais touche également les autres pays dont des ressortissants sont victimes d'actes de piraterie dans cette zone. On a mentionné plus particulièrement les actes de piraterie qui ont souvent lieu au large de la Somalie.
Une stratégie régionale a été adoptée lors de cette rencontre. Un cadre régional pour la prévention et la lutte contre la piraterie dotés de trois volets dont la mise en place d'un plan d'action pour la Somalie pour combattre et prévenir la piraterie. Il s'agira, en outre d'encourager les Etats  de la région à intenter des poursuites contre les pirates arrêtés dans la région et ce, avec l'appui financier et technique de la communauté internationale et de renforcer les capacités des Etats de la région à sécuriser leurs zones maritimes.
Par ailleurs, un plan régional continu a également été discuté. L'échange d'informations, la coopération et l'action conjointe des Etats de la région ont été notamment spécifiés.

Les vertus de l’huile essentielle de vanille

Les vertus de l'huile essentielle de vanilleOn dit que la vanille est un trésor, de l’or vert, et une vraie « bénédiction » pour les régions tropicales où elle est cultivée, comme à La Réunion, au Mexique et à Madagascar. Qu’en est-il de son huile essentielle ? 


 
La vanille est le fruit apparu sous forme de gousse d’orchidée rampante c’est-à-dire dépendant d’un arbre-support comme toutes les plantes de la même famille (les orchidées). Les feuilles des vanilliers sont ovales, épaisses et alternées. Les fleurs blanches ou jaune pâle sont quant à elles élancées et dentelées. Ces fleurs sont extraordinaires du fait qu’elles ne se fécondent pas naturellement, et qu’il leur faille une pollinisation artificielle pour que les gousses vertes apparaissent. Ces dernières sont soumises à un traitement particulier pour pouvoir produire la vanille noire utilisée dans plusieurs domaines telle que la cosmétologie, la gastronomie et même dans le monde médical.
 
L’huile essentielle de vanille également appelée « vanilline » est obtenue soit par distillation à la vapeur soit à partir d’un solvant volatil. Le premier consiste à distiller les gousses préalablement broyées, tandis que pour le second, il suffit de les broyer, d’y ajouter de l’alcool et de bien agiter le tout avant de filtrer. Le résultat obtenu est un liquide incolore à forte odeur très sucrée.
 
L’huile essentielle de vanille est un remède aux mille vertus. Ses propriétés tonifiantes et hydratantes sont à l’origine des composants de base de la plupart des produits de soins pour la peau. Avez-vous aussi remarqué que la majorité des produits parfumés ont comme ingrédient principal l’extrait de vanille ? En usage interne, la vanille a des effets digestifs. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle est de plus en plus utilisée en gastronomie.
 
En matière d’aromathérapie, l’huile essentielle de vanille a des effets aphrodisiaques, antiseptiques et apaisants. D’une part, sa nature antidépressive lui permet de stimuler le système nerveux et d’apaiser l’aérophagie ainsi que le ballonnement. D’autre part, elle s’avère être une fidèle alliée en cas de problèmes d’hystérie, de mélancolie, et d’impuissance sexuelle chez l’homme.
 
Grâce à son doux arôme, elle a la vertu de chasser le stress. Pour ce faire, faites un massage à l’huile essentielle de vanille ou ajoutez à votre eau de bain quelques goutes pour ressentir un apaisement total.

Raymond Ranjeva - « La vraie Transition neutre »…

Pour le professeur Raymond Ranjeva, la mise en place des Institutions de la Transition ne constitue en aucun une solution à la crise sociopolitique actuelle.
Pour la énième fois, il a réitéré que seule le transfert des responsabilités à une « vraie transition teutre » reste la s0eule issue à cette impasse sociopolitique à laquelle le pays fait face. Et ce juriste, qui s’est improvisé en un politicien de soulever qu’il est certain que ce n’est pas un accord entre les partis politiques qui permettra aux Malgaches de sortir de cette crise.

La neutralité

Pour ce qui est de la neutralité, le professeur Raymond Ranjeva a fait remarqué que pour sa part, il y a lieu de l’envisager différemment dans la mesure où le blocage de la sortie de crise tient au fait qu’on a accordé trop de place à la démarche partisane.  La crise qui perdure dans le pays est issue d’un différend entre deux protagonistes, à savoir Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Out les deux anciens présidents, qui n’ont été introduits dans les joutes politiques que par la communauté internationale, notamment la SADC et le GIC. Quoi qu’il en soit, le processus malgacho-malganche est enclenché, le CST est en place, le CT également. Une grande étape est donc franchie dans le processus menant vers la quatrième République. Que ceux des 3 mouvances disent ce qu’ils ont à dire : unilaréralisme, non-inclusif, non-consensuel ; le train de la Transition est en marche et nul ne peut l’arrêter. Et cet éminent juriste d’enjoindre au Président de la HAT de transférer le pouvoir à celui qui devrait le détenir (ndlr, lui). Facile à dire… Monsieur l’éminent juriste, pourriez-vous nous dire de quelle manière comptez-vous vous emparer du pouvoir ? Antananarivo n’est pas La Haye, figurez-vous…

Appel et rappel

Ainsi, notre éminent juriste lance un appel aux quatre chefs de mouvances, en l’occurrence Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, à mettre un terme à leur différends. Et l’homme, comme nous venons de le noter, enjoint au Numéro Un de la Transition actuelle de transmettre le pouvoir à une Transition, la vraie, d’après lui. Ce, en raison du fait que « pour la Patrie, c’est un geste de grandeur, d’honneur et un devoir d’homme digne ».

Bionexx - Exportation de 3 tonnes d’artémisinine

Bionexx et sa filiale inovexx sont les seules entreprises qui travaillent dans l’artémisia à Madagascar. 
Bionexx vise à développer la récolte de l'armoise à Madagascar afin d'en extraire l'artémisinine,  pour des traitements (ACT) du paludisme, qui sera préparé par l'industrie pharmaceutique de l'OMS / UNICEF canalisation d'alimentation. La culture locale de l'artémisia, offrira de nouveaux cours d'eau et diversification des revenus des petits exploitants agricoles et devrait contribuer à un avenir plus sain pour les Africains à Madagascar et sur le continent. « Actuellement, nous travaillons avec 6.000 paysans et notre plantation s’étale sur 1.000 ha, dans les années qui suivent, nous allons doubler cette surface » a déclaré hier Charles Giblain, Directeur Général de Bionexx en marge de la conférence internationale sur l’artémisinine qui se déroule à l’hôtel Carlton depuis hier. « Pour cette année, nous allons exporter 3 tonnes d’artémisinine  qui correspond à 6 millions de traitements » continue le DG de Bionexx. Bionexx fait la plantation, tandis qu’inovexx travaille dans la transformation. D’après son directeur Général, Inovexx a une capacité de production de 20t d’artémisinine par an, soit 40 millions de traitements.
« Il faut 1t de matière pour avoir 5 à 1kg d’artémisinine. Actuellement, le prix au paysan est de 750Ar le kilo plus une bonification si les produits sont bons » a déclaré Charles Giblain. Bionexx est une société malgache créée en 2005. Elle a démarré une activité de culture et de purification de l’Artémisia Annua (AA), plante à laquelle est extrait un principe actif permettant de lutter contre le paludisme. Elle entre ainsi dans la composition d’une nouvelle génération de médicaments contre le paludisme qui présente une alternative efficace aux monothérapies traditionnelles qui ne parviennent plus à venir à bout du parasite. Ce projet s’accompagne d’un vaste projet de petit paysannat, puisque l’entreprise achète l’AA à des petits paysans qui la cultivent pour la société.


Santé et développement

Aujourd'hui,  des médicaments à base d'Artémisinine viennent d'être mis à disposition du public malagasy,  bien que le prix de ce médicament ne soit pas à la portée de tous.  Malheureusement, ces comprimés sont trop chers pour les faibles revenus des malgaches. Il en résulte que la multiplication  de cette plante, serait la meilleure façon de  faire profiter tous les démunis.


Trouble climatique: Risque de délestage à Fianarantsoa

L'insuffisance des pluies comme facteur, et le très probable retour au délestage comme résultat. Techniquement, le manque de précipitations qui frappe actuellement la région entraine une baisse du niveau de l'eau alimentant et la centrale hydro-électrique de Namorona et les stations de pompage d'eau d'Itombana et de Vatosola. Aussi, il y a deux jours passés, la Jirama a-t-elle prévenu ses abonnés du possible retour au délestage et à la pénurie d'eau à Fianarantsoa et dans d'autres grandes villes de la région Haute-Matsiatra.
En conséquence, la Jirama sensibilise les consommateurs pour un meilleur usage de l'électricité et de l'eau. Plus concrètement, la direction de la société de l'eau et de l'électricité demande à ses abonnés de se priver de toute utilisation " superflue " d'eau potable dont le lavage des voitures ou l'arrosage de jardins. Pareil pour les puissants matériels électriques ne devant pas en principe être mis en marche de 18 à 20 heures.
A rappeler que dans cette localité de l'île, la dernière véritable averse remonte au mois de juin dernier, le 7 juin pour être précis. Après cela, il n'y a eu que des pluies fines typiques de la région betsileo. Et ce, jusqu' au 31 août dernier. En un mot, les impacts physiques de la destruction environnementale se font de plus en plus sentir actuellement à Fianarantsoa et les régions environnantes. Et pourtant, les feux de brousse se poursuivent toujours dans plusieurs zones de la région…

Secteur informel: Les limites de ce véritable poids de l’économie

13% de croissance depuis 2009. C’est l’estimation de la Banque mondiale en ce qui concerne le secteur informel à Madagascar. Pour l’Afrique subsaharienne, le Bureau international du travail (BIT) estime que l’économie informelle englobe 72% des emplois dans cette région. Comme quoi, Madagascar n’est pas une exception même si son secteur informel a connu une forte réémergence avec la crise politique. En effet, les économies africaines se caractérisent par la forte dualité du marché formel et du marché informel. Des économistes expliquent que cette coexistence présente des avantages mais également des inconvénients. Si l’on prend le cas de Madagascar, l’informel est une bouée de sauvetage pour ceux qui ont perdu leur emploi pendant la crise et pour ceux dont le revenu est en chute libre. Et cette catégorie-là compte fort probablement plus d’effectif que les nouveaux chômeurs. Qu’un pays soit en crise ou non, la croissance de l’informel témoigne de son incapacité à créer le nombre d’emplois nécessaires pour absorber la main d’œuvre dont l’effectif ne cesse de gonfler. C’est une évidence pour un pays essentiellement jeune et l’Afrique subsaharienne est dans ce cas.
A Madagascar, les jeunes constituent 66% de la population selon les dernières statistiques fournies par le Madagascar action plan (MAP). Mais ils sont les premiers à souffrir de l’insuffisance de l’offre d’emplois. Ils sont donc obligés de se rabattre sur le secteur informel. Mais si celui-ci se présente comme un véritable poids de l’économie, il est caractérisé par de graves difficultés qui concernent notamment les employés. Ces derniers ne disposent d’aucune protection sociale, alors que la plupart du temps, ils travaillent dans des mauvaises conditions de travail et dans une situation de précarité en matière d’emploi. L’informel leur offre pourtant un moyen de subsistance et le plus souvent un moyen pour trouver le minimum vital en cas de détérioration du marché du travail. C’est pourquoi ce secteur demeure une constante dans l’économie africaine en général et malgache en particulier. En effet, les gouvernements ne disposent pas d’une politique de l’emploi à même d’aider les jeunes et les chômeurs à trouver un emploi décent, rémunérateur et stable.
De plus, l’informel ne s’observe pas seulement au niveau de l’emploi. Il est à tous les secteurs et on peut citer l’apprentissage et la formation sur le tas organisés par certaines entreprises… Dans ces cas-là, l’informel présente des avantages concurrentiels. Le bon exemple pour réduire le poids du formel est celui de l’Afrique du sud. Ce pays met l’accent sur le système éducatif pour améliorer la qualité de l’enseignement et réduire à terme les inégalités, de quoi permettre l’entrée de jeunes sur le marché formel et dans des bonnes conditions. Des analystes estiment que pour les gouvernements africains, la politique en matière d’emploi devrait se décliner par la mise en place de stratégies et programmes d’appui au secteur informel et de facilités pour la transition vers l’économie formelle.