Pour le professeur Raymond Ranjeva, la mise en place des Institutions de la Transition ne constitue en aucun une solution à la crise sociopolitique actuelle.
Pour la énième fois, il a réitéré que seule le transfert des responsabilités à une « vraie transition teutre » reste la s0eule issue à cette impasse sociopolitique à laquelle le pays fait face. Et ce juriste, qui s’est improvisé en un politicien de soulever qu’il est certain que ce n’est pas un accord entre les partis politiques qui permettra aux Malgaches de sortir de cette crise.
Pour ce qui est de la neutralité, le professeur Raymond Ranjeva a fait remarqué que pour sa part, il y a lieu de l’envisager différemment dans la mesure où le blocage de la sortie de crise tient au fait qu’on a accordé trop de place à la démarche partisane. La crise qui perdure dans le pays est issue d’un différend entre deux protagonistes, à savoir Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Out les deux anciens présidents, qui n’ont été introduits dans les joutes politiques que par la communauté internationale, notamment la SADC et le GIC. Quoi qu’il en soit, le processus malgacho-malganche est enclenché, le CST est en place, le CT également. Une grande étape est donc franchie dans le processus menant vers la quatrième République. Que ceux des 3 mouvances disent ce qu’ils ont à dire : unilaréralisme, non-inclusif, non-consensuel ; le train de la Transition est en marche et nul ne peut l’arrêter. Et cet éminent juriste d’enjoindre au Président de la HAT de transférer le pouvoir à celui qui devrait le détenir (ndlr, lui). Facile à dire… Monsieur l’éminent juriste, pourriez-vous nous dire de quelle manière comptez-vous vous emparer du pouvoir ? Antananarivo n’est pas La Haye, figurez-vous…
Ainsi, notre éminent juriste lance un appel aux quatre chefs de mouvances, en l’occurrence Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, à mettre un terme à leur différends. Et l’homme, comme nous venons de le noter, enjoint au Numéro Un de la Transition actuelle de transmettre le pouvoir à une Transition, la vraie, d’après lui. Ce, en raison du fait que « pour la Patrie, c’est un geste de grandeur, d’honneur et un devoir d’homme digne ».