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mardi 30 avril 2013

Madagascar : 50-1 candidatures pour la présidentielle, un record








La liste des postulants à la présidence malgache est connue. Pour ce scrutin, 49 candidats ont déposé leur liste pour le premier tour, qui se déroulera le 24 juillet prochain, a annoncé la Cour électorale spéciale, après la clôture du dépôt des candidatures dimanche. 












Malgré la flopée de candidatures à l’élection présidentielle, ce scrutin soulève beaucoup d’interrogations et divise le pays. Les Malgaches fustigent la communauté internationale. Selon ces derniers, elle presse les autorités malgaches à organiser à tout prix le scrutin alors que toutes les conditions ne sont pas réunies. 

Dans cette liste, trois noms se détachent : Edgar Razafindravahy, le candidat de l'actuel président de la Transition Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka, président de 1975 à 1993 et de 1997 à 2002 et Lalao Ravalomanana, épouse de l'ancien président Marc Ravolomanana. 

Mais ce sont toujours les candidatures des deux dernières personnes citées qui interrogent. Aucun d’eux ne réside depuis six mois à Madagascar, ce qu’exige le code électoral. On saura vendredi prochain, après examen des dossiers, s’ils sont autorisés à se présenter. 

La liste définitive sera connue le 3 mai prochain.

Blanchiment d'argent Un apporteur d'affaires malgache suivi de près

Les changes informels favorisent aussi le blanchiment d’argent


Les changes informels favorisent aussi le blanchiment d’argent
Le blanchiment de capitaux en provenance de l'Afrique, à Monaco, continue à faire couler d'encre dans la presse étrangère. Un client de BNP Paribas à Madagascar est mis en avant. 
De nouvelles révélations. L'affaire sur le blanchiment de capitaux en provenance de certains pays africains, dont Madagascar, présente plus de détails, aussi bien sur les auteurs que sur le réseau utilisé. Le journal Challenges a rapporté, vendredi, dans ses colonnes que l’audit interne effectué auprès de la filiale du BNP Paribas, à Monaco, a mis en avant l'exemple d'un client de la banque, un apporteur d'affaires domicilié à Madagascar. Il a comme activité d'apporter des informations au vendeur et au client sur l'existence d'un produit.
Cet audit a avancé que ledit client a déclaré un montant de 150 000 euros de chiffres d'affaires par an pour l'une de ses entreprises, et il a aussi mis en place une organisation afin d'aider les résidents malgaches à rapatrier des fonds euros auprès de plusieurs différentes banques. Au total, plus de 10 millions d'euros ont transité sur les comptes de ce client entre 2008 et 2011.
Ce transfert a été possible à travers un réseau bien organisé. Toujours selon les explications rapportées dans la presse, pour contourner la réglementation, des résidents de Madagascar rachètent des chèques libellés en euros avec la monnaie locale.
Fraude de contrôle
Ce rachat comporterait une prime supérieure au taux de change pour rémunérer les intermédiaires. À titre d'exemple, ils paient l'équivalent de 110 euros en ariary pour un chèque de 100 euros. Ils le font, ensuite, encaisser dans des pays étrangers qui peuvent les accepter. Quant à la provenance des chèques, des commerçants proposent aux touristes, aux fonctionnaires internationaux ou à leurs autres clients de régler leurs achats avec des chèques en euros. Le bénéficiaire n'est pas mentionné, il s'agit donc de chèques en blanc.
Un réseau de revendeurs écoule, par la suite, une partie de ces chèques auprès des personnes qui veulent contourner la législation malgache. Une fraude au contrôle des changes qui est assimilable à un blanchiment d'argent.
L'audit interne confirme la défaillance des systèmes de contrôle de BNP Paribas à Monaco. « Dans le cas des
comptes de clients malgaches étudiés, il apparaît que la banque ne maîtrise pas totalement l'arrière-plan économique d'opérations susceptibles d'être en infraction avec la réglementation du pays de domicile des clients», note le rapport d'audit. Le service de renseignements financiers à Mada­gascar (Samifin) attend toujours la saisine du Siccfin, l'équivalent à Monaco de l'organisme anti-blanchiment, pour ce dossier.


Coupures d’électricité en série à Tuléar



La ville de Tuléar, dans le sud malgache, est plongée dans le noir quotidiennement. La colère gronde du côté de la population car des coupures d’électricité intempestives touchent plusieurs quartiers. 

 
Des coupures d’électricité intempestives touchent plusieurs quartiers de Tuléar depuis le 21 avril dernier, notamment durant la nuit. De sources locales, Midi Madagasikara rapporte que pour certaines localités, le délestage survient même au cours de la journée. Hier par exemple, huit coupures y ont été enregistrées sans que la société de distribution JIRAMA n’ait pris la peine d’aviser au préalable les abonnés. Elle n’a d’ailleurs fourni « aucune explication fiable et raisonnable », concernant cette situation, rajoute le quotidien malgache qui soulève au passage les risques d’insécurité que cela pourrait entraîner.
 
 
A en croire à un responsable local, un certain Houssen Ali, les menaces d’actes de banditisme sont déjà bien réelles sur place. Ce membre du Congrès de la Transition de rajouter que « cette crise d’énergie a une répercussion négative sur les activités économiques des habitants ».
 
 
Le phénomène de délestage pénalise la Cité du Soleil ainsi que d’autres villes de la Grande îledepuis plusieurs années déjà mais la situation actuelle « est pire qu’avant », s’emporte un habitant selon qui, la société d’Etat ne fait que « dicter sa loi ».

Le FFKM de nouveau au CCI ce 2 mai 2013


Le FFKM a donc terminé sa tournée dans la trentaine de diocèses et comme prévu après la présentation des résultats des réunions préliminaires du 18 avril dernier, il va de nouveau réunir les parties prenantes pour faire la synthèse des collectes de propositions. Les travaux se dérouleront au CCI Ivato les 2, 3, et 4 mai prochains. Des recommandations seront élaborées et présentées au public et croit-on savoir aux autorités compétentes et à la communauté internationale.
Pour l’instant, il est sans doute utile de rappeler les résultats des réunions préliminaires du 18 avril 2013 et sur la base desquelles les consultations ont été conduites dans les diocèses FFKM. Le FFKM a tenu à préciser que ces « résolutions » ne sont que des propositions et qu’elles ne viennent pas du FFKM mais des participants à ces réunions préliminaires, donc des partis politiques et des diverses associations de sociétés civiles et individus.
Ci-après ces « propositions » :

FFKM : REFONDATION DE L’ÉTAT, NOUVELLE TRANSITION, NOUVELLE CONSTITUTION

Les 173 entités (autorités traditionnelles, partis politiques et groupement socio-économique) qui se sont réunis, sous l’égide du FFKM, au Centre de Conférence Internationale d’Ivato, ce jeudi 18 Avril 2013, ont constaté :
- la corruption presque généralisée et l’incompétence des dirigeants successifs et partis politiques au pouvoir, sans exception (1960-2013),
- la falsification de résultats de tous référendums et élections à Madagascar (1958-2010).
Ainsi, dans la plus grande majorité, ils ont approuvé, la nécessité de :
- la refondation de l’État.
- une nouvelle transition neutre (sans les quatre mouvances),
- un nouveau gouvernement de technocrates et neutre,
- une nouvelle constitution respectant les valeurs culturelles malagasy (soataovina sy kolotsaina malagasy),
- l’impunité zéro pour les délits de droits communs et les détournement de fonds publics,
- la libération de tous prisonniers politiques (civils et militaires),
- la réouverture des médias fermés (80 radios et télévisions privées fermées),
- la réouverture des médias publics (RNM et TVM) fermés aux opposants politiques,
- l’annulation de la feuille de route de la SADC (qui ne résout pas la crise cyclique politique, économique, sociale et morale dans le pays),
- le dialogue malgacho-malgache pour la sortie de crise (sans l’ingérence de la SADC, de l’OIF et de la France).