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mardi 28 juin 2011

Madagascar-Elections: Vers le report des présidentielles en 2012


Elections-Madagascar - Transition. De 24 mois au maximum au départ à compter du 18 mars 2009, la transition a déjà eu une rallonge de 3 mois. Le bonus pourrait même s'étaler jusqu'en 2012 à cause des contingences d'ordre électoral. Listes électorales. Andry Rajoelina n'est pas du tout satisfait par les préparatifs des élections, en signalant tout particulièrement les imperfections des listes électorales. Une manière de préparer l'opinion et la classe politique à un éventuel report des présidentielles et législatives prévues se tenir cette année. Au mois de septembre au plus tard. Saison sèche. A entendre le président de la HAT, il n'est pas près de prendre le décret de convocation des électeurs qui doit être publié au journal officiel 90 jours avant la date du scrutin. Dans l'hypothèse où ledit décret sort le mois prochain, le premier tour de l'élection présidentielle se tiendra en octobre. Ce qui risque de poser problème en cas de second tour, puisque le code électoral stipule que « le scrutin doit se tenir durant la saison sèche de l'année, entre le 30 avril et le 30 novembre, sauf cas de force majeure (...) ».

Délai. Pour le référendum du 17 novembre 2010, les résultats ont été proclamés officiellement le 6 décembre 2010. Soit 20 jours après le scrutin. Le premier tour des présidentielles étant jumelé avec les législatives, le délai de proclamation des résultats sera forcément plus long car il ne s'agit pas tout simplement de voter pour un OUI pour un NON, mais de choisir entre plusieurs candidats présentés sur un bulletin unique. De toute façon, le projet de loi organique relatif à l'élection du premier Président de la Quatrième République prévoit que « le second tour du scrutin a lieu 30 jours au plus tard après la proclamation officielle par la Cour Electorale Spéciale des résultats du premier tour ». Si le premier tour a lieu en octobre, la date butoir du 30 novembre ne pourra pas être respectée pour la tenue du second tour.

11 mois. Dans ces conditions, l'élection présidentielle pourrait être reportée après le 30 avril 2012, c'est-à-dire au plus tôt au mois de mai. S'il n'y a pas de « premier tour dia vita », la campagne de 15 jours pour le second tour risque de tomber en pleine célébration du 26 juin 2012. Il n'est pas alors exclu que le coup d'envoi de la course à la magistrature suprême soit finalement donné en juillet 2012. Ce qui aura le mérite de respecter le délai de 11 mois recommandé par la communauté internationale pour l'organisation d'élections libres, justes, transparentes, crédibles, ouvertes... Certains parlent même d'élections démocratiques comme si ce n' était pas une vérité de La Palice.

Feuille de route: A soumettre au Parlement de la Transition


L'émissaire de la médiation de la SADC, Leonardo Simao, a eu une réunion à huis clos, hier après-midi au palais de Mahazoarivo,
avec le Premier ministre Camille Vital et des hauts responsables des forces de l'ordre dont le général de Division Lucien Rakotoarimasy (ministre des Forces armées), le contrôleur général Désiré Ranaivoson (ministre de la Sécurité publique), le général de Brigade Randrianazary (secrétaire d'Etat à la Gendarmerie), le général de Brigade André Ndriarijaona (chef d'Etat-major de l'Armée) et le général de Brigade Bruno Razafindrakoto (commandant de la Gendarmerie). A l'issu de la réunion, les chefs militaires ont refusé d'être interviewés par les journalistes. C'est le Dr. Simao qui a expliqué aux participants de la réunion le processus de l'élaboration de la feuille de route ainsi que son esprit.
Ce fut l'occasion pour cet émissaire de  la médiation d'indiquer que sa mission consiste à apporter des explications sur la décision de la SADC par rapport à l'amendement apporté. Aussi, l'ex-ministre mozambicain a-t-il indiqué qu'il attend actuellement la réaction des entités politiques concernées par la feuille de route, et de préciser qu'il ne s'agit pas d'une négociation. Le Dr. Simao a alors révélé à ses interlocuteurs militaires que la feuille de route pour la sortie de crise ne sera plus amendée et sera soumise par le médiateur Joachim Chissano au Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l'Union africaine, puis auprès du Groupe international de contact sur Madagascar (GIC-M) respectivement les 6 et 7 juillet. L'intervention de Joachim Chissano se prolongera jusqu'aux Nations Unies, où il défendra les résultats du dénouement de la crise.
Et pour assurer la mise en œuvre et pour donner une valeur juridique vis-à-vis de l'Etat, la feuille de route, après la cérémonie de signature qui se fera à Antananarivo, sera soumise pour ratification au Parlement de la Transition. La feuille de route sera donc introduite " dans l'ordre des textes légaux "  malgache pour cadrer le pouvoir transitoire malgache, sans toutefois préciser la valeur de la feuille de route par rapport à la Constitution malgache.
En tout cas, la feuille de route n'est pas contradictoire par rapport à la Constitution de la Quatrième République si la Haute Cour Constitutionnelle (HCC)  valide la loi adoptée par les deux chambres sur la Cour Electorale Spéciale (CES). Ce n'est qu'après que le chef de la Transition devra apposer sa signature sur la feuille de route pour la promulguer, après avoir été contrôlée par la HCC. La détermination de la date des élections n'aura donc lieu qu'après la ratification de la feuille de route par les deux chambres parlementaires. En effet, la feuille de route précise que la date des élections sera déterminée d'un commun accord entre le gouvernement, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les experts internationaux en matière d'élection. C'est en effet à partir de l'adoption de la feuille de route par les instances internationales et le Parlement malgache que la coopération et la collaboration entre les pays partenaires étrangers et Madagascar reprendront.

SADC Says Won’t Intervene in Madagascar on Ravalomanana Return


The South African Development Community won’t intervene to secure the return from exile of Marc Ravalomanana, the exiled former president of Madagascar, said Leonardo Simao, SADC’s envoy in the Indian Ocean island nation.
“SADC does not have the authority to annul a sentence imposed on a citizen,” Simao told reporters late yesterday in Antananarivo, Madagascar’s capital. “SADC respects the sovereignty and the responsibilities of member states.”
SADC has called on Madagascar to allow Ravalomanana to return to the country as part of efforts to end a political crisis sparked by him being ousted by Andry Rajoelina with the help of the military in 2009. Rajoelina’s government says Ravalomanana will be arrested if he returns after being convicted of the deaths of protesters.

Une illustre patriote: Gisèle Rabesahala est décédée


Un des derniers monuments des événements de 1947, Gisèle Rabesahala est décédée hier, à l’âge de 82 ans.
Née le 7 mai 1929 à Antananarivo, au moment où le VVS revendiquait l’ « indépendance » de Madagascar. Tout un symbole !  Secrétaire générale du parti l’AKFM-KDRSM, fondé au départ par le pasteur Richard Andriamanjato, elle était, à la fois journaliste (fondatrice du journal Imongo Vaovao), et membre fondatrice du Comité de Solidarité de Madagascar.
   Gisèle Rabesahala a été ministre des Arts et de la Culture révolutionnaires de 1976 à 1991, une période durant laquelle cette grande dame cultivée était condamnée, à son corps défendant, à suivre la politique du régime socialiste. En clair, s’aligner sur les arts et culture des pays communistes de l’Europe l’Est, du Cuba et de la Corée du Nord…
   Dans tous les cas, Madagascar vient de perdre une illustre militante qui aura joué un rôle prépondérant dans son Histoire. 

Madagascar-Médecine: Haro sur les charlatans

Santé-Madagascar - Les alternatives pour pallier les difficultés sur le traitement de maladies connaissent une prolifération. Mais elles présentent parfois des risques. La lutte contre l'escroquerie relative au traitement d'une maladie reste superficielle. « Cinq plaintes relatives au mauvais traitement de maladie par une personne soi-disant exerçant la médecine traditionnelle atterrissent en moyenne chaque mois au bureau du service de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle », déclare Tolotra Andriamparany, chef de service de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle, à Tsaralalàna. Mais ces plaintes pourraient fausser la réalité faute d'inspecteurs. « Le service au niveau central fonctionne avec 13 personnes et une personne de la direction régionale de santé dans les autres régions », enchaîne le chef de service de pharmacopée et de la médecine traditionnelle.

Pour remédier à cette lacune face à l'ampleur de la menace présentée par la prolifération de traitement de maladies par des personnes non formées, le ministère de la Santé publique a sorti un deuxième rappel aux médias sur la diffusion de publicité illicite à la médecine traditionnelle et aux produits à visée thérapeutique issus de la pharmacopée traditionnelle.

Note circulaire

« Aucune annonce publicitaire pour un médicament traditionnel ne peut être publiée, diffusée ou affichée, sauf accord préalable sur décision prise par le ministère de la Santé publique », rappelle la note circulaire diffusée par le ministère de la Santé.

Mais, cette note arriverait-elle à réduire le risque pesant sur la santé publique face à la prolifération de cette pratique illégale, en usurpant les termes et outils médicaux dans l'ensemble de la Grande île, à la fermeture de centaine de centres de santé et à la cherté des médicaments ?

« Nous sommes très sollicités par les gens actuellement, car nos remèdes sont à la portée de tous. Et le coût de consultation demeure symbolique », argumente Marcellin Ramorasata, tradi-praticien et vendeur de produits à visée thérapeutique.

Mais Tolotra Andriamparany refuse de baisser les bras même si la tâche est immense. « Nous préférons agir même si nos moyens sont limités pour sauver quelques vies. De plus, la révision d'amende sur l'exercice illégale, entre autres, sur le travail de médecin est entre deux millions et cinquante millions d'ariary pourrait avoir des impacts », conclut-il.

P. Pedro : «Les Malgaches n’ont pas à payer pour les erreurs des gouvernants»


Connu dans le monde entier pour son combat contre la pauvreté auprès des habitants de la décharge d’Antananarivo, le P. Pedro lance un appel en faveur de la levée du gel de l’aide financière dû à la crise politique.
P. Pedro, missionnaire lazariste à Madagascar,                    le 5 mars 2008. 
P.RAZZO/CIRIC / P.RAZZO/CIRIC

P. Pedro, missionnaire lazariste à Madagascar, le 5 mars 2008. 

Il se prononce contre le retour de l’ancien président Marc Ravalomanana.
Avec la Fondation Akamasoa, ce religieux lazariste a aidé plus de 300 000 personnes, bâti 17 villages, plus de 3 000 maisons, une centaine d’écoles et des hôpitaux.

Entretien
P. Pedro
Religieux à Antananarivo  
 Depuis plus de deux ans, Madagascar est bloquée par l’épreuve de force qui oppose l’ancien président Marc Ravalomanana et le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina. Quelles en sont les conséquences pour la population ?  
 P. Pedro :  Cette crise aggrave considérablement les problèmes de pauvreté qui minent la société malgache. Le gouvernement provisoire n’étant pas reconnu par la communauté internationale, cette dernière a gelé les aides qui lui sont destinées. Cela se traduit par la perte de 60 % des revenus de l’État. 
Des dizaines de milliers de Malgaches ont perdu leur emploi. L’État n’est pas en mesure de régler l’urgente question des jeunes qui arrivent sur le marché du travail (250 000 par an).
Autre point noir, la malnutrition. L’activité agricole est insuffisante pour nourrir la population, les paysans restent toujours sans moyens. Madagascar est obligée d’importer chaque année plus de 200 000 tonnes de riz pour enrayer les famines. 
Enfin, le prix des médicaments a fortement augmenté. La plupart des gens n’ont pas les moyens de se soigner et, pour eux, construire un logement décent relève du rêve.
 Une partie de la communauté internationale pense que la sortie de crise passe par un retour de Marc Ravalomanana sur l’île afin qu’il puisse participer à une nouvelle élection présidentielle…  
Aujourd’hui, il me semble que les conditions de stabilité ne sont pas réunies pour prendre ce risque. Les Malgaches ont hâte de participer à l’élection de leur futur président. 
Il y a quelques jours, plus de 200 partis politiques de tout bord ont voté en faveur de ces élections. Marc Ravalomanana n’est pas condamné à vivre en exil toute sa vie, mais il doit accepter, je crois, de se mettre en retrait de la vie politique malgache pour éviter de nouveaux affrontements.
Je lance un cri : la communauté internationale, les bailleurs de fonds, l’Union européenne doivent lever leur gel de l’aide financière pour aider Madagascar à sortir du marasme dans lequel elle s’enfonce depuis des années. Le peuple malgache, accueillant et pacifique, n’a pas à payer pour les erreurs des hommes qui les gouvernent.
 Il y a deux semaines, les partisans d’Andry Rajoelina ont refusé la proposition de sortie de crise concoctée par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au motif qu’elle prévoyait le retour de Marc Ravalomanana sur l’île…  
La majorité des Malgaches est contre ce retour. Vous ne savez pas ce qu’a été la présidence de Marc Ravalomanana : elle a été marquée par l’exercice autoritaire et sans partage du pouvoir, par l’appropriation des richesses du pays par un petit clan, par l’aggravation de la pauvreté et l’augmentation de l’insécurité. Aujourd’hui, plus de 80 % de la population malgache vit avec moins d’un dollar par jour !
 Et pourtant, en 2002, vous vous étiez prononcé pour lui.  
En 2002, à mes yeux, tout candidat était forcément meilleur que le président sortant d’alors, Didier Ratsiraka, mais Marc Ravalomanana nous a déçus, car la pauvreté a continué d’augmenter.
Faut-il laisser la Haute Autorité de transition organiser l’élection présidentielle ? Évidemment. Madagascar est un pays souverain, personne ne peut lui dicter ce qu’il doit faire ou ne pas faire afin de faire avancer la démocratie et faire respecter la volonté populaire qui souhaite le changement. La majorité de la classe politique à Madagascar est décidée à organiser des élections d’ici à la fin de l’année. 
En revanche, j’espère que la communauté internationale enverra des observateurs pour les garantir. Je suis aussi convaincu que la réconciliation entre les Malgaches ne se fera qu’à Madagascar. La sagesse ancestrale est toujours aussi forte pour trouver une solution et une entente indispensable pour la paix sociale.
 N’êtes-vous pas devenu, au fil des ans, pro-Rajoelina ?  
Je suis prêtre missionnaire et je n’ai pas à entrer dans le jeu politique. Mais je constate qu’Andry Rajoelina est caricaturé à l’étranger. Il n’est pas « l’homme fort », comme on peut le lire sur Internet, il n’est pas le dictateur que ses adversaires caricaturent. Je l’ai plusieurs fois rencontré et il a toujours tenu ses engagements et sa parole vis-à-vis de moi. 
Il me semble avoir le sens du peuple, de l’urgence absolue de lutter contre la pauvreté. On espère qu’à son tour il ne sera pas pris par la folie des grandeurs et le culte de la personnalité de ses prédécesseurs. Il m’a dit que son but était de donner une chance à tous les enfants, jeunes et adultes malgaches pour avoir une vie plus digne dans le plus grand respect de la justice pour tous.

RETOUR DE MARC RAVALOMANANA Simao renvoie la décision au gouvernement


Le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar n’implique pas forcément l’annulation de sa condamnation et ne signifie pas non plus que l’armée de la Sadc interviendra pour son retour en toute sécurité.
Pour déterminer les conditions et les limites de ce retour, Leonardo Simao renvoie la décision au gouvernement.
Leonardo Simao a expliqué hier les tenants et aboutissants de l’amendement du paragraphe 20 de la feuille de route. Si le cas du retour de Ratsiraka à Madagascar est résolu, le chef de la délégation de la médiation a précisé que Marc Ravalomanana pourra, en principe, rentrer à Madagascar. Mais les questions pratiques sur ce retour devront être déterminées par le régime malgache.
A l’issue de sa rencontre avec le premier ministre, hier au palais d’Etat de Mahazoarivo, Leonardo Simao a mis les points sur les « i » concernant le retour et la sécurité du retour de Marc Ravalomanana à Madagascar, lequel a été stipulé dans l’amendement du point 20 de la feuille de route. Ainsi, a-t-il précisé que « Tous les citoyens ont le droit de rentrer sans conditions dans leur pays. C’est un principe. Le gouvernement peut prendre des mesures pour empêcher la sortie de ses citoyens mais l’inverse n’est pas vrai ».
« La condamnation n’a jamais été annulée »
Le cas de Marc Ravalomanana est particulier, selon toujours cet ancien ministre mozambicain. Le principe universel énoncé précédemment semble insuffisant pour « traiter » le cas du précédent chef de l’Etat. Raison pour laquelle Léonardo Simao a préconisé de prendre en compte le côté pratique et le droit positif malgache. « Sur la pratique, il faut souligner la condamnation prononcée à l’endroit de Marc Ravalomanana. Il faut préciser que la Sadc n’a jamais annulé cette condamnation judiciaire. La Sadc respecte la souveraineté nationale de ses pays membres ».
Par conséquent, les déclarations qui ont été faites maintes fois aux partisans des trois mouvances annonçant le retour de leur « Dada » sous la protection de l’armée de la Sadc ne sont pas fondées. En effet, Leonardo Simao a réaffirmé l’inexistence d’une quelconque force armée de la Sadc qui va assurer sa sécurité puisque selon lui, « il est de la responsabilité du pouvoir en place de promouvoir le retour en sécurité de ses citoyens dans leur pays ».
La loi d’amnistie fixera les limites
Quoi qu’il en soit, la prérogative du régime en place de prendre les mesures nécessaires, en tenant compte des dispositions du droit international et du droit national, est soumise à conditions. L’émissaire de Joaquim Chissano a précisé que « Les mesures qui seront prises doivent émaner d’un organe qui détient la compétence nécessaire pour les prendre. L’unique institution qui serait habilitée à disposer de cette prérogative est le Parlement à travers l’adoption de la loi d’amnistie. C’est pour cette raison que la Sadc exhorte l’adoption de cette loi d’amnistie en tenant compte des droits international et national pour fixer la limite de l’application de cette législation ».
En d’autres termes, le retour de Marc Ravalomanana à Madagascar, quoiqu’en principe il doive être réalisé sans conditions, dépendra encore des mesures qui seront prises à son encontre suivant les limites prévues par la loi d’amnistie. Les partisans de cet ancien chef d’Etat auront certainement du mal à accepter cette position de la Sadc étant donné qu’ils ont été maintes fois assurés sur le retour de leur « père » sous la protection de l’armée de la Sadc.