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lundi 11 octobre 2010

Le poisson: Inconnu des Malgaches


Madagascar a beau être une île, mais sa population ne consomme que très peu de poissons. En vérité, chaque Malgache mange à peine trois kilos de fruits de mer par an. C’est un scandale ! L’on annonce que les gambas de Madagascar viennent d’être primées en Europe, alors que 95% des Malgaches ignorent le goût des crevettes... Ce n’est pas juste. Pauvres de nous. Il n’y a que les entreprises étrangères qui opèrent dans l’aquaculture qui s’enrichissent en exportant la totalité de leurs productions. Les devises ainsi générées (euros et dollars) reviennent rarement au pays, sinon jamais. 
   Dans tous les cas, les poissons, de mer ou d’eau douce, sont des mets que l’on peut cuisiner de maintes façons. Frites, cuites, vapeur, grillés… Parfois, on peut les manger cru et même fumé. Aliments contenant de l’Oméga 3 (acides gras essentiels), ils sont préconisés chez les personnes qui suivent un régime, et  sont souvent plus conseillés que les viandes de bœuf et de porc, qui présentent parfois des risques.
    Il existe aussi à l’étranger, des recettes réalisées avec les têtes de poissons, que les Chinois apprécient spécialement. Pour eux, la chair de la tête de poisson est un met délicat et il arrive qu’un poisson est acheté uniquement pour cette partie de son anatomie. Chez les végétariens, (à l’opposé des végétaliens), la chair de poisson n’est pas considérée comme de la viande. Aux Malgaches de faire en sorte que ses richesses sous-marines ne soient bradées. Le poisson, est un élément essentiel contre la sous-alimentation…
Sarah R.

Diniho Kely: Mila fanaraha-maso

Anisan'ny be mpiresaka ny hoe mandreraka ny fandaharan'ny fahitalavitra rehefa faran'ny herinandro. Ny fanazavana azo dia ny hoe raha tsy famerenana ny zavatra efa nandeha nandritra ny herinandro, hono, no hita dia "dessins animés" efa hita ihany koa.
Samy manana ny "fitiavany" anefa moa ny tsirairay ka ao koa ny "miaro" an'ireo fahitalavitra ireo. Betsaka ireo tsy afaka mijery ny fandaharana mandritra ny andro fiasana ka ny faran'ny herinandro izy ireo no mba manararaotra manaraka an'izay tsy hitany, indrindra moa ireo tantara mitohy. Ny tsy azo iadian-kevitra ihany koa dia ny fankafizan'ny ankizy ny sary miaina, izay na hiverimberina fahazato faharivo aza dia tsy hampaninona azy ireo mihitsy. Ny mamerina mijery ny efa hitany aza no tena tian'izy ireo. Ankoatra izany koa moa dia safidin'ny tomponandraikitry ny fahitalavitra isanisany ny momba izay fandaharana halefany, ka raha ny tahaka izany no mety aminy, inona no azon'ny mpijery atao ê?
Na izany na tsy izany aza anefa dia misy ihany ny fanamarihana tiana hatao, raha ny re tamin'ny tantaran'ny olona, momba izany zava-nasehon'ny fahitalavitra sasany tamin'ny faran'ny herinandro teo izany. Tsy olona iray na roa tokoa mantsy fa maromaro no niantso an-tariby ka nilaza fa horonan-tsary nahitana fihetsika mamoafady no nalefan'ny televizionina sasany. Nisy mihitsy aza, hono, no nampiseho ny samy lehilahy nanao… "havetavetana", ary tsy mba natao nanjavona toy ny "fanafenana" azy hatramin'izay akory ny sary tamin'izany. Ankoatra izany, hoy ny mpitantara, dia tsy napetraka ihany koa ilay soratra fahita eo ambany milaza ny hoe "tsy azon'ny latsaky ny izao taona jerena". 
Toa izany ny ambangovangony amin'ny tatitra koa tsy hahagaga angamba raha mipetraka ny fanontanian'ny mpanaraka ny raharaham-pirenena manao hoe fa maninona àry ê?... Fa angaha tsy voarakitra ao anatin'ny bokin'andraikitra ny fandrarana ny tahaka izany?... Efa henjana tokoa angamba ny fifaninanana ka dia atao daholo izay rehetra mety hisintonana ny mpijery?
Sady "krizy" tokoa izao no tetezamita… kanefa sao dia mba tokony hasiana fanaraha-maso ihany ny amin'ireny zavatra haseho ny besinimaro ireny ê? Ny fanamarihan'ny mpitantara dia ny hoe tsy isan'ireo voalaza ireo ny fahitalavi-panjakana koa dia anjaran'ireo hafa izany no mandinika.
Alain R.

Production d’oranges: 180 millions d’ariary de chiffre d’affaires par producteur


3 000 à 4 000 ariary le kilo sur le marché de la capitale, c’est actuellement le prix des oranges qui commencent à se raréfier en cette période de l’année. Le prix au producteur est aux alentours de 2 000 ariary/kg. D’après le dernier bulletin du Projet de soutien au développement rural (PDSR), cette filière est très juteuse. C’est au sens propre et au sens figuré du terme car depuis plusieurs années déjà, les oranges présentent une qualité améliorée. Pour ne rien gâcher, ils rapportent aux producteurs. Un planteur peut réaliser jusqu’à un chiffre d’affaires de 180 millions d’ariary à la 4ème année de fructification pour 1 ha d’orangers (soit 330 plants). Dès la deuxième année de plantation pourtant, un oranger donne des fruits à raison d’un rendement moyen de 50 kg par pied. Le rendement augmente d’année en année et atteint 160 kg à la 3ème année et 300 kg la quatrième année, soit après 5 ans de la mise en terre du jeune plant. De plus, l’oranger s’adapte sur plusieurs régions du pays dont l’Analamanga, l’Amoron’i Mania, l’Atsinanana, le Moyen-Ouest. Les spécialistes de la filière soulignent qu’il faut adopter les bonnes techniques de production pour obtenir des fruits de même calibre répondant aux exigences des marchés.
Parmi les structures qui font la promotion de la filière, l’ONG Haingonala encadre des paysans dont la clientèle est composée de grandes surfaces, d’établissements hôteliers et de restaurants. L’orange est parmi les fruits qui rapportent et ce n’est donc pas par hasard que le ministère de l’Agriculture mise sur l’arboriculture fruitière. Cette année, l’objectif est d’inciter les paysans à planter 1 500 000 plants fruitiers. Et à l’horizon 2015, Madagascar devrait avoir les matières nécessaires pour augmenter la production et l’exportation de fruits transformés. De plus, l’arboriculture fruitière peut se pratiquer sur les 22 régions du pays. Les fruits tropicaux s’acclimatent essentiellement sur les zones côtières tandis que les fruits tempérés et semi tempérés se trouvent sur les hautes terres. Le PSDR affirme toutefois qu’à la suite de différentes recherches, des fruits tempérés peuvent désormais s’acclimater dans des zones côtières et inversement, les hautes terres accueillent bien des fruits tropicaux. C’est l’un des rares points positifs du changement climatique et c’est une opportunité à saisir pour diversifier les activités agricoles. Pour l’Analamanga, la Direction régionale du développement rural (DRDR) sensibilise les paysans à démarrer la campagne de culture fruitière en novembre prochain. L’oranger et l’avocatier sont les plants fruitiers choisi dans le plan stratégique élaboré par la direction. Ce plan comprend aussi la mise en place de pépinières dans les communes.
Outre l’orange, la pomme fait aussi partie des fruits juteux en matière de revenu. Dans la plupart des cas, un produit se présente comme tel lorsque la filière est bien organisée. C’est le cas pour la pomme qui compte une plateforme de producteurs dans la région du Vakinankaratra où la production était de 30 000 tonnes en 2009. Si la bonne partie de la production fruitière est écoulée sur le marché, un volume encore modeste s’exporte. Si l’on prend le cas du litchi, l’exportation est autour de 20 000 tonnes par an, alors que la production est estimée à 100 000 tonnes. Pour le moment, seule une infime partie de ce gros volume est transformée. D’autres fruits comme les mangues sont également exportés mais encore à faible quantité, toujours faute d’une meilleure valorisation. Il faut seulement souligner que depuis quelques années, des opérateurs commencent à investir dans la production de pâtes de fruit, de confitures, de fruits séchés…

Grève des fonctionnaires: Sera ou ne sera pas suivie ?

Mot d’ordre de grève générale demain pour les fonctionnaires. On attend avec intérêt la réaction des agents de l’Etat face à la consigne lancée par le syndicat 3FM. C’est la première fois depuis dix ans en effet qu’une grève est enclenchée dans la Fonction publique, et on suivra avec intérêt la suite des événements. En fait, il est fort probable que la grève sera peu suivie, d’abord car le syndicat n’a pas envoyé de délégués sur les lieux de travail pour animer le mouvement. Il est vrai que ce 3FM vient de naître et n’a pas beaucoup de membres. Ensuite car le meneur, Florentin Ramamonjisoa est peu connu et n’a que peu de charisme. Ancien directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique Vola Razafindralambo, il a ensuite disparu du devant de la scène et est relégué aujourd’hui dans un obscur bureau du ministère de l’Enseignement supérieur. Enfin car cette grève qui intervient en pleine campagne référendaire a une certaine connotation politique et effraie les fonctionnaires.
Mais le mot d’ordre incite à une prise de conscience chez la majorité des fonctionnaires, notamment les enseignants du primaire et du secondaire, les employés de bureau des ministères et départements officiels etc. C’est-à-dire ceux qui ne bénéficient d’aucun statut particulier, qui ne disposent d’aucun avantage spécial et sont les laissés pour compte de la Fonction publique.  Ils ne se mettront pas en branle demain, mais s’interrogeront sur leur sort. Est-ce que les « gagne-petit » doivent rester immobiles, alors que les privilégiés de la Fonction publique comme les magistrats et les enseignants-chercheurs  multiplient les mouvements revendicatifs ?

Je voterai ENY si…


Accord politique d’Ivato, conférence nationale et référendum constitutionnel : voilà le triptyque musical sur lequel le DJ tente de nous faire danser, pendant que la Haute autorité de transition (HAT) tente de nous faire avaler des couleuvres. Cette stratégie est la dernière ratsirahonanerie en date, après l’échec de toutes les autres, à commencer par la confection de ces textes du 17 mars qui ont tenté de donner une base vaguement juridique au coup d’État. On se rappelle d’ailleurs que sur la base de ce texte, le pouvoir avait été remis à Andry Rajoelina pour 15 mois par le Directoire militaire, dont les membres furent fortement encouragés en ce sens après une séquestration de quelques heures. Ces 15 mois expirèrent en juin 2010. Personne ne pipa mot, et la Transition continua comme si de rien n’était. Par tacite reconduction ?
Le référendum constitutionnel prévu le 17 novembre n’est qu’un nouvel élément des manigances gasy du clan hâtif pour maquiller une situation véritablement unilatérale en solution faussement consensuelle. Le texte Constitutionnel, qui sur le plan juridique n’apportera aucune innovation majeure, a été concocté dans des conditions qui manquaient de sérénité et de volonté d’apaisement, et n’ont pas permis le recul nécessaire. C’est donc un texte bâclé, incohérent, et qui ne pourra en aucune manière protéger le pays contre de futurs abus et une future crise. D’ailleurs qui est encore assez naïf pour croire que les traficotages politiques actuels sont capables de ramener la sérénité ? On apprend par exemple que 40% des sièges du futur Parlement, deux chambres confondues, iront à Andry Rajoelina et sa clique (parti TGV et rassemblement UDR-C). La démocratie à la Malagasy a quand même du bon : voilà quelqu’un qui n’a pas eu le cran de se soumettre aux votes des électeurs nationaux, et qui obtient la part du lion dans l’assemblée des représentants du peuple. Vivement alors le texte de la Constitution pour la Vème République.
Que faut-il donc faire devant ce référendum ? Une fois qu’on a éliminé l’opinion des groupes extrémistes béats devant Andry Rajoelina ou nostalgiques de Marc Ravalomanana, trois écoles de pensées s’affrontent de façon intéressante.
Positiver. La première dit que la Constitution proposée n’est certainement pas le meilleur texte qui soit, et que les conditions de l’organisation du référendum ne sont pas idéales en matière de démocratie. Mais cette élection permet de faire avancer un tant soit peu les choses vers la sortie de crise, et donc il est préférable de faire avec le processus actuel, y compris avec ses lacunes, car le statu quo a encore moins de chances d’amener le pays vers une solution.
Abstention. La seconde affirme que le replâtrage que constituent ce texte et ce référendum ne peuvent apporter de solution durable, et que le véritable enjeu du scrutin est de légitimer la présence des hâtifs au pouvoir, et que par conséquent il vaut mieux pratiquer l’abstention.
Voter TSIA. La troisième, sur le même constat concernant l’enjeu, encourage cependant à voter TSIA (non) pour ne pas donner un boulevard désert à ce texte, et aussi pour saisir l’occasion de participer au nom des obligations citoyennes.
Pour ma part, alors que la campagne a débuté depuis plusieurs jours, je ne sais toujours pas quelle est la question qui va être posée. On sait donc tout juste qu’il y aura une question, et deux réponses possibles : oui ou non. Sans doute le Panoramix à tête d’Astérix est-il encore en train de tester avec l’aide de Miss Tick, de Gargamel et de la fée Carabosse toutes les formules de potion magique pour faire passer la pilule. Question possible, quoique peu probable : « Êtes-vous pour le changement » ? Car cette question stupide est souvent le leitmotiv des griots de la HAT. Quand on a vu le changement constaté depuis 2009 en matière de chômage, de mauvaise gouvernance, de fermetures d’entreprises et de croissance du banditisme, on constate qu’il y a effectivement eu changement drastique, mais plus en direction de l’anus que vers celle du cerveau. Alors il faut se poser la question s’il faut cautionner un changement qui n’a apporté que désolation dans ce pays, ou s’il faut demander un changement de ceux qui ont prétendu apporter le changement ?
Selon l’expérience de tous les référendums depuis le retour à l’Indépendance (voir ici un tableau de synthèse de tous les scrutins du genre préparés par Sahondra Rabenarivo), un référendum a toujours obtenu une réponse affirmative à Madagascar, quelle que soit la pertinence de la question posée. Le poids de l’électorat rural aidant, l’électorat urbain pèse finalement bien peu dans le scrutin, malgré ses grandes gueules et ses gros bras. En fait, en matière politique à Madagascar, la population urbaine ne pèse que quand un illuminé entraine des abrutis sur une place publique pour faire un coup d’État. Par conséquent, 5.000 à 10.000 personnes sur la Place du 13 mai se retrouvent tout à coup catapultées au rang de peuple malgache.
Comme je l’avais déjà mentionné ici, je suis depuis 2002 un abstentionniste, et ce pour une raison très simple : la conviction qu’avec la perversion du système politique à Madagascar, mon vote ne changera rien et n’influera pas sur le jeu malsain de la classe politique, si classe il y a. Aucune raison donc de me lever pour faire la queue à un bureau de vote, ou faire campagne pour ou contre un tel. Et mon point de vue est encore plus affirmé pour ce référendum et tous les scrutins que ce régime putschiste va organiser. Participer à ce référendum tape-à-l’œil est donc à mon humble avis une chose inutile, mais cet avis n’engage que moi. Car je me vois mal voter ENY à une opération folklorique, dont le seul objectif est de permettre après aux hâtifs de pouvoir dire à la face du monde : « vous voyez, nous sommes des démocrates, nous avons rendu la parole au peuple ». Et accessoirement, « accordez-nous maintenant la reconnaissance internationale ». Et l’essentiel : « ouvrez les robinets, car le bois de rose ne permet que de satisfaire les caprices des dirigeants, mais est insuffisant pour payer les instituteurs FRAM, le personnel universitaire et les magistrats ». Qui veut être complice de ça en cautionnant un tel scrutin ?
Ma paresse quasi naturelle, et que j’entretiens bien volontiers, me pousse à ne faire que les choses que j’estime vraiment utiles, même si cet avis n’est pas partagé par autrui. En particulier, devant la quasi-transparence des partisans du non, j’imagine déjà une large victoire du ENY, mais avec un taux de participation minable. Je rappellerai ceci à la HAT, même s’il est evident que ses membres sont trop nombrilistes et arrogants pour savoir tirer les leçons de l’histoire : l’expérience de Tsiranana en 1972, Ratsiraka en 1989, Zafy en 1993 ou Ravalomanana en 2006 montrent qu’à Madagascar, une large victoire électorale ne garantit ni la stabilité, ni la longévité au pouvoir. Et ceux qui se complaisent aujourd’hui à créer des dossiers bidon contre opposants et journalistes pour remplir les prisons et les listes d’exilés, demain se retrouveront à Antanimora pour exactement les mêmes motifs fallacieux. Comme au Rotary Club, la roue tourne toujours.
Pour moi, l’intérêt de ce référendum constitutionnel n’existe donc même pas. Par contre, si un jour on me posait une des questions suivantes, je voterai ENY sans hésiter si elles étaient mises sur la table :
  • Acceptez-vous que les responsables de la catastrophe économique, des pertes d’emplois et des faillites d’entreprises qui ont suivi le pustch soient condamnés pour sabotage économique ?
  • Acceptez-vous qu’une juridiction internationale indépendante juge l’affaire du 7 février et établisse toutes les responsabilités ?
  • Acceptez-vous que dans le cadre d’une réconciliation nationale, Didier Ratsiraka, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana soient mis sur le même pied d’égalité : tous pardonnés, ou tous condamnés ?
  • Acceptez-vous que tous les dignitaires du régime actuel de transition cèdent la place à des gens plus dignes, plus conscients de ce qu’est un État, plus compétents, plus intègres et plus respectueux de l’intérêt supérieur de la Nation ?
  • Acceptez-vous que le code Pénal soit appliqué sans ménagements contre les futurs auteurs de coups d’État et de mutineries, y compris jusqu’aux travaux forcés à perpétuité [1] ? Question subsidiaire : effet rétroactif à étudier…
  • Etc.
Voilà donc des questions qui au moins valent la peine d’être posées. Pour le reste, qu’on ne vienne pas déranger ma grasse matinée du 17 novembre juste pour que le Grand Hâtif se sente légitimé par le résultat bancal d’une élection tordue.

P.-S.

Désolé si les lecteurs attentifs depuis longtemps à mes humbles éditos ont sursauté en voyant le titre, qui aurait pu faire croire dans le contexte actuel que j’étais devenu fou…

Notes

[1] C’est mon statut d’habitant de la banquise qui m’interdit de demander la peine de mort.

Otrikafo- Projet de constitution:« Que de copies à 90% »

Le comité de soutien pour le « non » est formé. Samedi dernier à Andravoahangy ambony, le parti Otrikafo a annoncé officiellement qu’il formera un nouveau comité de soutien. Pour appuyer sa position, Andrianjaka Rajaonah a révélé : « 90% environ des dispositions de la Constitution sont des stipulations initiées par les précédents chefs de l’Etat. Nous pouvons affirmer que ce projet ne répond pas aux attentes des manifestants qui étaient descendus sur la place du 13 mai ».
Pour manifester donc sa contestation de l’adoption du projet de Constitution, le parti Otrikafo utilisera dès ce jour le droit du comité de soutien pour le « non » à la radio nationale dont la durée est fixée à cinq minutes. Rappelons que le 6 octobre dernier, cette formation politique a manifesté sa phobie de la participation des médiateurs étrangers à la recherche de solution de crise dans la Grande île. « Il appartient uniquement aux Malgaches de trouver une solution à leur crise politique. Madagascar est un pays souverain et ne doit pas dépendre des étrangers pour se développer », a avancé le numéro un de l’Otrikafo à cette occasion.
En général, cette formation politique soutient l’idée selon laquelle Madagascar est capable de développer son économie et sa politique sans recourir à l’appui financier de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international. La bonne gestion et l’exploitation des richesses suffisent à développer l’économie du pays.
Manohisoa

Rajemison Rakotomaharo Participation à la conférence des plénipotentiaires de l’UIT




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Ambassadeur RAJEMISON RAKOTOMAHARO.
Une délégation malgache composée de représentants de la mission permanente de Madagascar à Genève et conduite par Rajemison Rakotomaharo, ambassadeur deMadagascar en Suisse et représentant permanent auprès des offices des Nations Unies à Genève et à Vienne, participe depuis le 4 octobre à la conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) qui se déroule actuellement à Guadalajara (Mexique). La conférence a été officiellement inaugurée par le Président du Mexique, Félipé Calderon Hinojosa.
Cette conférence a été l’occasion pour les différents membres de l’UIT de mettre en exergue le rôle majeur que jouent les technologies de l’information dans la réduction de la fracture numérique, du défi du « Broadband » (transmission à haut débit sur réseaux à large bande) et le développement en général dans leurs pays respectifs.
En marge de sa participation à la conférence des plénipotentiaires, Rajemison Rakotomaharo a noué des contacts en vue du développement futur de partenariats bilatéraux et multilatéraux fructueux.

Statistique

À l’heure actuelle, selon les statistiques, cinq milliards de personnes utilisent le téléphone portable, deux milliards sont connectées à l’internet dont neuf cent millions ayant accès à la large bande. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) dont le secteur aujourd’hui a une incidence sur chacun des autres secteurs d’activité économique dans le monde et influence la vie quotidienne de tous les habitants de la planète, peuvent être au service du commerce, de l’éducation, de la santé et de la protection de l’environnement, du changement climatique et peuvent devenir un outil fiable de promotion de la paix, du développement, de la solidarité.
À noter que la Conférence de plénipotentiaires, organe suprême de l’UIT qui se réunit tous les quatre ans, détermine les principes généraux de l’Union ; adopte un plan stratégique et un plan financier pour une période de quatre ans ; et élit les membres de l’équipe de direction de l’organisation, les membres du Conseil et les membres du Comité du règlement des radiocommunications.

Vienne

La conférence de Guadalajara est le deuxième « exploit » de Rajemison Rakotomaharo en deux mois. Du 20 au 24 septembre 2010 il avait déjà conduit la délégation malgache pour participer à la 54ème session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’energie atomique (AIEA) à Vienne.
Lors de la séance plénière de cette conférence réunissant plus de 150 Etats membres, Rajemison Rakotomaharo avait fait une intervention pour exprimer la position de Madagascar sur les questions nucléaires. Le représentant permanent a souligné que Madagascar attache une grande importance à la promotion des usages pacifiques des technologies nucléaires au service du développement socio-économique, à la non-prolifération nucléaire et au désarmement ainsi qu’à l’universalisation et au renforcement du système des garanties de l’AIEA.
En marge de sa participation à la Conférence générale de l’AIEA, Rajemison Rakotomaharo avait présenté ses lettres de créance au Secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO), en tant que représentant accrédité de Madagascar auprès de cette institution des Nations Unies à Vienne.
Il convient de rappeler que la CTBTO est l’organisation internationale chargée de veiller à la mise en œuvre des dispositions du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Elle gère dans le monde entier des instruments de mesure sismographiques afin de détecter les éventuels essais nucléaires.