Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qualifie le mouvement du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) de politique.
Selon un communiqué émanant du ministère de tutelle, celui-ci refuse la considération de tout acte de revendication émanant du SECES compte tenu des accords déjà établis entre les responsables au sein du ministère de tutelle et l’ancien président national et secrétaire général du SECES. Un mouvement politique, selon encore le communiqué, puisque cette collaboration commençait déjà à porter ses fruits mais les membres du SECES ont vite remplacé ces deux personnalités du SECES par une direction collégiale sous la houlette des vice-présidents des six universités. Une direction qui est même arrivée à décréter la fermeture du campus universitaire quand bien même certaines facultés n’ont pas encore achevé leur examen. « Le SECES ne doit pas demander la démission du ministre Athanase Tongavelo. Il doit seulement le limoger pour ne plus être membre du SECES si son attitude n’est pas conforme à celui d’un membre de ce syndicat des enseignants chercheurs », peut-on lire dans ce communiqué.
Des accords
L’évolution de la revendication vers un accord de consensus entre les deux parties figurait parmi les raisons du licenciement des deux anciens meneurs du SECES, selon le communiqué. Parmi les points sur lesquels les deux parties se sont déjà mis d’accord figure la publication du décret 2009-1214 relatif aux diverses indemnités. S’ajoutent à cela le décret N°2009-1215 portant sur l’indemnité de recherche et d’investigation, N°2009-1216 portant sur la grille indiciaire et le déplafonnement, ainsi que le N°2009-1227 sur le code de déontologie et d’éthique. Au mois de novembre 2009, par ailleurs, les deux parties ont déjà mis en place une stratégie de paiement. L’IRI a été payé vers la fin du mois de décembre 2009 même, le déplafonnement au mois d’avril dernier et les autres indemnités ont été prévues payées ultérieurement. Le communiqué indique par ailleurs que l’IRI n’est pas parvenu aux SECES en dépit de la situation qui prévaut même si la somme afférente à ce paiement était déjà disponible. Mais après cela, l’Etat malgache a décidé de réviser à la baisse l’IRI puisque le budget de l’Etat ne peut couvrir ce besoin d’où la publication du nouveau décret N°2010-044. Mais ce manque sera comblé dans les temps à venir. Pour le paiement des autres réclamations du SECES, l’Etat a opté pour une priorisation du paiement et ce, selon l’évolution du budget de l’Etat. Ainsi, une convention de partenariat entre le ministère des Finances et du Budget, le ministère de l’Enseignement supérieur et le SECES a déjà été signée pour que les membres du syndicat fassent confiance en la tenue du paiement, selon encore le communiqué. Mais actuellement, les personnes qui ont conclu l’accord ne figurent plus à la tête du syndicat.
Mirana Solofonanahary
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