Les fonctionnaires bénéficient d’une prise en charge de l’Etat pour les frais médicaux. C’est-à-dire que l’Etat paye en totalité les frais médicaux de ses agents. Force est cependant de constater que dans la pratique, les fonctionnaires doivent tout d’abord débourser de l’argent pour pouvoir avoir accès aux soins et à leurs familles et par la suite, se faire rembourser par l’Etat, des mois plus tard. Cette démarche est en vigueur depuis plusieurs années déjà. Alors qu’avant les années 80 et 90 se souviennent encore bon nombre de fonctionnaires, ces derniers, munis de leurs fiches de prise en charge, n’avaient qu’à se présenter dans les établissements sanitaires publics ou privés pour pouvoir avoir accès aux soins ainsi que leurs familles sans débourser de l’argent. Si des décennies auparavant, nous acceptons les prises en charge venant de l’administration, sont unanimes à expliquer les responsables des centres médicaux, actuellement, nous sommes dans l’obligation de refuser les prises en charge venant de l’administration car l’administration n’est plus crédible à notre égard.
Santé précaire. Cette attitude récurrente de la part de l’administration qui s’obstine dans la majorité des cas à ne pas vouloir payer à temps, les factures des établissements sanitaires, n’est pas sans porter des préjudices énormes à l’encontre des fonctionnaires bénéficiaires et de leurs familles. Situation d’autant plus préoccupante, quand on sait que près de 60% des fonctionnaires sont à la veille de la retraite et vivent donc dans une santé précaire à cause du poids de l’âge. Ces fonctionnaires affaiblis physiquement et financièrement qui ne sont plus en mesure de débourser périodiquement de l’argent, pour s’acheter une injection, un cachet de médicament que nécessite leur santé pour un traitement à vie. Et dont toute omission, faute d’argent leur est fatale entraînant des séquelles durant toute leur vie, ou pire, passer de vie à trépas. Face à ce paysage sinistre, l’Etat, se doit de réviser sa feuille de route concernant cette prise en charge. Pour que ces prises en charge soient consensuelles et inclusives par toutes les parties prenantes.
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