Selon Stéphane Raveloson, Président du Syndicat des industries de Madagascar (Sim), cette association est une véritable plate - forme d’échange.
Il appelle différents partenaires (secteur privé, le ministère du Commerce, celui des Finances et du Budget,…) à davantage de collaboration. Concernant l’entrée massive des produits importés dans le pays, le ministère des Finances et du Budget a déjà fixé leur valeur minimale, surtout pour ceux de première nécessité. Depuis 2009, année de début de la crise, les industries se trouvent véritablement en difficulté. Vu le contexte politique, les industries malgaches font face à de nombreux problèmes, comme le manque de débouchés. Malgré l’assainissement, le problème persiste et les produits importés continuent d’envahir le marché intérieur. Le Syndicat des industries de Madagascar a élaboré un plan pour renforcer ledit marché. La recherche de nouveaux débouchés constitue une priorité pour les industries locales. Elles s’attaquent au marché régional comme la Sadc, le Comesa, la Coi,… Le Syndicat des industries de Madagascar s’efforce de présenter de nouveaux produits auprès des consommateurs en vue de les satisfaire. Le Président du Sim fait appel aux ministères de l’Economie et d’Industrie, du Commerce, des Finances et du Budget, de la Pêche et des Ressources halieutiques afin de développer les industries. Les industries locales sont appelées à améliorer la qualité de leurs produits. Les secteurs les plus en difficulté sont l’agroalimentaire, le savon, le chocolat, le textile,…
Le secteur industriel de la Grande Ile présente encore des potentialités inexploitées. A l’exemple de la confection de parfum qui n’est pas encore développée. La situation actuelle ne devra pas décourager les opérateurs. Au contraire, ils devront penser à la reconstruction économique et s’ouvrir aux nombreuses opportunités, surtout les industriels. Pour promouvoir les industries, un Salon sera bientôt organisé.
D. H. R.
Stéphane Raveloson, nouveau PrésidentStéphane Raveloson, de Socobis, succède à Hery Ranaivosoa, à la tête du Syndicat des industries de Madagascar pour une durée de deux ans. La situation actuelle de l’industrie malgache est alarmante. Au dernier trimestre 2010, 32% des entreprises ont recours au chômage technique, 21% ont fermé leurs portes et 40% ont dû procéder à une compression du personnel. Ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat de la population. Certaines activités, citées dans la Stratégie de développement industriel et le Plan de relance du secteur industriel sont en cours. Pour améliorer l’environnement des affaires, il faudra créer une alliance stratégique entre les industries pour arriver à une économie d’échelle qui améliorera la compétitivité. Il importe aussi d’intensifier la promotion du slogan « Manjifa ny vita gasy aho, tombony ho an’ny rehetra ». L’objectif est d’éduquer les consommateurs à la culture des produits « vita gasy ». Tenir les états généraux de l’industrie avec une manifestation d’envergure à travers un Salon de l’industrie, promouvoir les exportations à travers la recherche de débouchés et la mise en place des activités d’amélioration de la qualité et la mise aux normes et enfin mettre en permanence à niveau le personnel pour mieux affronter la concurrence internationale figurent parmi les priorités de ce syndicat. Le nouveau Président du Sim est prêt à se battre pour le développement du marché intérieur tout en recherchant des débouchés ailleurs. Pour ce faire, il suggère l’amélioration de la compétitivité et la mise aux normes des produits. Le Comité directeur du Syndicat des industries de Madagascar compte neuf personnes dans ses rangs.
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