Au niveau de la gestion, le flou règne : depuis le début de la Transition, le ministère responsable n’arrive toujours pas à sortir le décret de nomination de la personne qu’elle désigne comme nouveau conservateur. Il en résulte qu’au niveau des employés, il n’y a plus de supérieurs hiérarchiques clairs envers lesquels rendre compte ; d’où des interprétations selon leur entendement sur les tâches incombant à chacun d’entre eux. Au bout du compte, tout le monde veut être guide-accompagnateur car c’est la tâche où l’on arrondit gracieusement son maigre salaire d’ECD (Employé à courte durée). D’où : salles négligemment nettoyées, nettoyage des allées réduit à l’essentiel où les visiteurs jettent regard, gardiennage du site pris à la légère. Bref, le laxisme dans toute sa splendeur.
À part ce problème au niveau de la direction, la crise touche ce site de par la baisse considérable du nombre des visiteurs, notamment étrangers. Ainsi, l’OSCAR (Office du site culturel d’Ambohimanga Rova), organisme rattaché au ministère de la Culture et du patrimoine ayant la charge de la gestion, est nettement réduit en moyen financier vu qu’il fonctionne essentiellement avec les recettes des visites. En second lieu donc, le Rova se trouve de surcroit dans l’impossibilité d’investir en matériels d’entretiens tels que cire, brosse, balai, et autres. La recette d’entrée, en effet, suffit à peine à s’acquitter du salaire des employés.
Par-dessus toutes considérations toutefois, le Rova d’Ambohimanga, classé « patrimoine mondial culturel » est le seul qui le soit dans la Grande île. Au même titre que le Tsingy du Bemaraha et la forêt zafimaniry classés eux « patrimoines mondial naturel », la colline d’Ambohimanga fait partie des biens de l’État malagasy.
Au rythme où se trouve la négligence, l’éventualité de déclassement de la colline d’Ambohimanga plane. Effectivement le classement « patrimoine mondial culturel » n’est pas un acquis figé. Des sites déclassés suite à de la négligence, il y en a eu. Ce serait une belle bévue, si jamais...
À part ce problème au niveau de la direction, la crise touche ce site de par la baisse considérable du nombre des visiteurs, notamment étrangers. Ainsi, l’OSCAR (Office du site culturel d’Ambohimanga Rova), organisme rattaché au ministère de la Culture et du patrimoine ayant la charge de la gestion, est nettement réduit en moyen financier vu qu’il fonctionne essentiellement avec les recettes des visites. En second lieu donc, le Rova se trouve de surcroit dans l’impossibilité d’investir en matériels d’entretiens tels que cire, brosse, balai, et autres. La recette d’entrée, en effet, suffit à peine à s’acquitter du salaire des employés.
Par-dessus toutes considérations toutefois, le Rova d’Ambohimanga, classé « patrimoine mondial culturel » est le seul qui le soit dans la Grande île. Au même titre que le Tsingy du Bemaraha et la forêt zafimaniry classés eux « patrimoines mondial naturel », la colline d’Ambohimanga fait partie des biens de l’État malagasy.
Au rythme où se trouve la négligence, l’éventualité de déclassement de la colline d’Ambohimanga plane. Effectivement le classement « patrimoine mondial culturel » n’est pas un acquis figé. Des sites déclassés suite à de la négligence, il y en a eu. Ce serait une belle bévue, si jamais...
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