L'État doit avoir un registre d'immatriculation, portant noms et caractéristiques des navires battant son pavillon.
Des infractions aux normes. Les accidents maritimes deviennent très courants à Madagascar comme les cas de Tolagnaro, au large de Mahajanga, à Saonierana Ivongo, à Antalaha,...
Certains navires ne disposent pas de titre de sécurité. D'autres en ont mais périmé ou suspendu. Dans ces cas, tout capitaine dont le navire est confronté à une telle situation, est puni d'une amende de Ar 20 000 à Ar 4 000 000 plus un mois à un an d'emprisonnement. Si la validité du titre expire en cours de traversée, elle peut l'amener au prochain port qu' aborde le navire.
D'après le directeur du centre des opérations maritimes, le capitaine de vaisseau Rolland Rasolofonirina, pour pouvoir naviguer en mer, il faut une assurance aussi bien de la sécurité du navire que des passagers.
Madagascar aurait signé différentes conventions de code maritime au niveau international. « Chaque navire a sa catégorie et sa spécificité, selon sa destination. Avant l'embarquement, les autorités maritimes procèdent à leur visite », avance t-il.
Condition de travail
Pour assurer la sécurité, l'on s'intéresse surtout à la construction, l'équipement du navire et les membres d'équipage. « Nous devons nous assurer surtout que les membres d'équipage sont en bonne condition de travail, et qu'ils ont suivi une formation qualifiante sur le domaine, tout en tenant compte des instruments internationaux applicables, tels les signaux », poursuit un responsable au sein de l'autorité portuaire de Toamasina, voulant garder l'anonymat.
Il a ajouté que le navire est soumis à une inspection avant son inscription au registre, par un agent de l'inspection maritime.
L'article 1.6.02. de la loi n° 99-028 du février 2000 portant refonte du code maritime, évoque une assistance venant des responsables du navire. Ainsi, sans faire courir de risques graves au navire, à l'équipage ou aux passagers, tout capitaine de navire doit prêter assistance à quiconque se trouve en péril sur mer. « Se porter le plus vite possible au secours des personnes en détresse. En cas d'abordage, prêter assistance à l'autre navire, à son équipage et à ses passagers en indiquant le nom et le port d'enregistrement de son propre navire et le port le plus proche qu'il touchera », indique l'article.
Il est aussi stipulé que l'État malgache, en collaboration avec les îles voisines, dans le cadre des arrangements régionaux, aurait déjà collaboré à la mise en place d'un service de recherche et de sauvetage pour assurer la sécurité de la navigation maritime.
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