Le vice-président de la commission Economie et finances du CST est optimiste.
• Organiser les élections dans les meilleures conditions est-il faisable en l'état actuel des choses ?
- L'émissaire de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), Leonardo Simao, a considéré comme meilleure condition la gestion commune de la Transition à travers l'adhésion de toutes les forces politiques dans les Institutions transitoires. Les structures déjà existantes, à savoir le Congrès de la Transition, le Conseil supérieur de la Transition, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante devraient donc être élargies. Et un gouvernement ouvert à tous sera aussi mis en place. Le médiateur a recommandé la réconciliation au sein de chaque entité pour faciliter la concrétisation de ce plan. Mais nous lui avons expliqué que les formations membres du Regroupement des partis et associations politiques (HPM) ont leur indépendance avant même de rejoindre la mouvance Zafy, c'est encore le cas actuellement.
• L'inclusivité n'est-elle pas utopique dans cette optique ?
- Non. Je n'hésite pas à affirmer que l'inclusivité sera atteinte dans cette démarche. Les idées de chacun sont presque identiques. C'est seulement la clé de répartition de postes qui divise. Même avec le partage actuel, certains partis importants se sentent lésés au vu du nombre de places attribuées à des formations récemment créées. De toute façon, chercher l'unanimité n'est pas réaliste dans ce processus. Un maximum d'inclusivité
suffit.
• L'éventuelle absence des Trois mouvances au sein de ces Institutions transitoires n'aura-t-elle pas d'impact ?
- Les Nations unies, par le biais de leur émissaire Peter Metcalf, ont déjà manifesté leur volonté d'appuyer techniquement l'organisation des élections. Je ne pense pas à l'échec du processus. Même le professeur Ange Andrianarisoa, dirigeant de la mouvance Ratsiraka, a modéré son discours. En fait, tout le monde continue à faire de la surenchère. Mais c'est tout à fait normal.
- L'émissaire de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), Leonardo Simao, a considéré comme meilleure condition la gestion commune de la Transition à travers l'adhésion de toutes les forces politiques dans les Institutions transitoires. Les structures déjà existantes, à savoir le Congrès de la Transition, le Conseil supérieur de la Transition, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante devraient donc être élargies. Et un gouvernement ouvert à tous sera aussi mis en place. Le médiateur a recommandé la réconciliation au sein de chaque entité pour faciliter la concrétisation de ce plan. Mais nous lui avons expliqué que les formations membres du Regroupement des partis et associations politiques (HPM) ont leur indépendance avant même de rejoindre la mouvance Zafy, c'est encore le cas actuellement.
• L'inclusivité n'est-elle pas utopique dans cette optique ?
- Non. Je n'hésite pas à affirmer que l'inclusivité sera atteinte dans cette démarche. Les idées de chacun sont presque identiques. C'est seulement la clé de répartition de postes qui divise. Même avec le partage actuel, certains partis importants se sentent lésés au vu du nombre de places attribuées à des formations récemment créées. De toute façon, chercher l'unanimité n'est pas réaliste dans ce processus. Un maximum d'inclusivité
suffit.
• L'éventuelle absence des Trois mouvances au sein de ces Institutions transitoires n'aura-t-elle pas d'impact ?
- Les Nations unies, par le biais de leur émissaire Peter Metcalf, ont déjà manifesté leur volonté d'appuyer techniquement l'organisation des élections. Je ne pense pas à l'échec du processus. Même le professeur Ange Andrianarisoa, dirigeant de la mouvance Ratsiraka, a modéré son discours. En fait, tout le monde continue à faire de la surenchère. Mais c'est tout à fait normal.
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