On apprend d'un fonctionnaire international que le dossier "Iles Eparses " pourrait trouver une solution à la Tromelin. Mais, il faudrait qu'il existe un interlocuteur valable et reconnu dans la Grande Ile, c'est-à-dire que l'existence d'un gouvernement issu d'élections crédibles est la condition nécessaire pour la tenue des négociations en vue de résoudre le problèmes des Iles Eparses. Il faudrait donc que la Grande Ile sorte de cette crise politique d'une façon rapide afin que les dossiers en suspens concernant Madagascar sur le plan international soient discutés devant les instances internationales (ONU, Union Africaine, COI,…). A cause de l'importance des intérêts français et malgaches sur ces petites îles, la France pourrait en effet attendre un gouvernement issu des élections pour entamer les négociations dans un souci de stabilité. On ne peut pas, de part et d'autre, risquer de conclure un contrat de gestion de ces îles potentiellement riches qui serait dénoncé par les futurs dirigeants malgaches parce que leur prédécesseur n'est pas légal. Cette dernière option ne ferait qu'amener une tension permanente dans cette zone de l'Océan Indien, d'autant plus que d'autres dossiers du genre oppose la France aux îles Comores.
En effet, les négociations franco - malgaches pourront aboutir à un accord de co-gestion, identique à celle de l'île Tromelin, de cet espace potentiellement riche en ressources halieutiques et où pourraient surgir des puits de pétrole.
Notons que ces petites îles ont été détachées de l'administration malgache à l'indépendance de la Grande Ile, et furent rattachées à la France. Cette dernière a entretenu dans certaines de ces petites îles des unités militaires, approvisionnées tous les six mois, pour sécuriser le périmètre.
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