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lundi 30 janvier 2012

Les spécialistes des peintures murales publicitaires

Les spécialistes des peintures murales publicitairesLes spécialistes des peintures murales publicitairesLes spécialistes des peintures murales publicitaires


A Madagascar, des maisons très colorées, des épiceries et des bars peints aux couleurs d'une marque de boisson avec des dessins au réalisme souvent saisissant attirent le regard des passants. Ces réalisations sont l'oeuvre d'équipes spécialisées parfaitement rodées qui se déplacent dans tout le pays au grè des commandes. Enquête

Qui n'a admiré un jour une de ces boutiques dont les peintures éclatantes aux couleurs de diverses sociétés égayent les rues des villes de Madagascar. Tranchant sur la grisaille, ces façades, si elles ont une finalité essentiellement mercantile, sont souvent, pour la plupart des passants, un plaisir pour l'oeil.
Ces publicités peintes à la main sont effectuées principalement à l'aide de pochoirs. Elles sont soignées et réalisées avec une précision qui force l'admiration..
Asa Kanto, une entreprise spécialisée dans la peinture publicitaire murale était en train de peindre une maison entière qui comprend un bar au rez de chaussée près du Bazarikely quand nous avons rencontré l'équipe. Cela fait 11 ans que cette entreprise effectue ce type de peintures publicitaires pour le compte de la société STAR. Chaque équipe est en effet spécialisée dans la réalisation des peintures publicitaires d'une société. Les principaux commanditaires sont la STAR, Telma, Airtel. Le siège de Asa Kanto se trouve à Antananarivo, mais l'équipe, constituée d'une trentaine depersonnes se déplace à Antsirabe, Mahajanga ou Antsiranana pour peindre des points de vente, des stades et des mairies. Six personnes ont participé à la réalisation de cette peinture publicitaire au Bazarikely. Ce travail a necessité deux jours. Selon M. Johnson, chef de l'équipe, c'est la rapidité et la qualité du travail qui distingue son équipe des autres entreprises. En moyenne la peinture d'un bâtiment dure deux jours. « Ce sont les couleurs qui rendent difficiles la réalisation de certaines images et de certains lettrages » nous dit-il. Il faut en effet savoir mélanger les peintures pour obtenir la couleur spécifique exigée par le commanditaire. Chaque membre de l' équipe a sa spécialité : fond, image, lettrage…
Les publicités murales durent deux ans au bout desquels il est nécessaire de les enlever ou/et de les renouveler.
Mis à part l'incendie, c'est l'humidité qui souvent accélére la détérioration des peintures. La qualité des murs qui reçoivent ces peintures entre également en jeu. L'équipe de M. Johnson préfère les murs en blocs de béton car ils ne consomment pas beaucoup de peinture en raison de leur surface qui est lisse. De plus, ce support est généralement plus stable dans le temps.
Une priorité de l'équipe est donc de s'assurer que les couleurs durent (certains pigments peuvent notamment se décolorer) et les travaux commencent souvent par une phase de restauration des murs.
Les travaux terminés, toute l'équipe reprendra la route vers une nouvelle ville et un nouveau mur à décorer.
■ V.M.

Vers la traçabilité de la filière bovine

Une question de règlementation. A la demande des autorités locales, un guichet unique destiné à la filière bovine sera mis en place dans la région de Bongolava. Cette déclaration a été faite par Ihanta Andriamandranto, ministre de l'Élevage, qui a été sur les lieux récemment. Ce projet permettrait selon le ministre d'assurer « la traçabilité des animaux, qui doit être stricte et effective ». La mise en place d'un abattoir et d’un poste d'élevage aux normes a également été annoncé à l'occasion. 
La région du Bongolava fait partie des régions où l'on trouve le plus de zébus. Cette règlementation est ainsi plus que capitale, Madagascar projetant de reprendre l'exportation vers l'Europe. L'embargo a été levé au début du mois de juillet 2011. La normalisation et la traçabilité de la filière est essentielle si Madagascar veut une part du marché européen, où l'exigence en terme de norme est très elevée. D'un autre côté, la filière bovine elle-même est menacée. La Grande Île assiste aujourd'hui à la régression du nombre de têtes de son cheptel, et cette baisse commence à faire écho sur le marché local.

Sommet de l’UA Intense lobbying à Addis-Abeba

Intervention du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, au Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, hier (Photo Afp)

Intervention du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, au Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, hier (Photo Afp)
Le clan Rajoelina et la mouvance Ravalomanana, essaient de convaincre la communauté internationale sur le processus de sortie de crise, notamment par les mesures d’apaisement.
La bataille diplo­matique continue. La présidence de la transition et la mouvance Ravaloma­nana profitent du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, pour tenter de con­vaincre les dirigeants conti­nentaux à influer en leur faveur sur le processus de sortie de crise.
Annick Rajaona, directrice des relations internationales à la présidence, se trouve à Addis-Abeba depuis quelques jours. « Nous avons rencontré Jean-Ping, président de commission à qui nous avons transmis un message du président Andry Rajoelina. Nous avons également rencontré des dirigeants de pays africains dont ceux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui souhaitent s’enquérir des nouvelles sur le processus de mise en œuvre de la Feuille de route », a-t-elle soutenu.
La directrice des relations internationales à la Présidence affirme également avoir eu un « entretien important » avec Nicholas Wescott, directeur général pour l’Afrique du Service d’action extérieure de l’Union européenne. « Cette entrevue a débouché sur un communiqué de l’Union européenne qui reflète la position de la communauté internationale », indique-t-elle.
Annick Rajaona, en l’absen­ce du ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, à Addis-Abeba, réfute les événements relatés par l’Agence PANA, rapportant l’interdiction d’assister à toutes les réunions durant le Sommet de l’Union africaine. « Nous n’entrons pas dans ce genre de polémique. Nous sommes là pour des actions de lobbying avec un mandat officiel, même si nous avons la possibilité d’assister à des réu­nions en marge du sommet, destiné au cercle fermé des chefs d’État », expli­que-t-elle.
Mesures d’apaisement 
La délégation de la présidence de la Transition n’est pas la seule présente à Addis-Abeba. L’ancien président Marc Ravalomanana, en personne, a aussi fait le déplacement dans la capitale éthio­pienne selon Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès. « Il a déjà rencontré plusieurs chefs d’État », rapporte le chef de délégation de la mouvance, sans citer ceux-ci.
À entendre Mamy Rako­toarivelo, la question de l’application de la Feuille de route, notamment les mesures d’apaisement, figure parmi les dossiers poussés par la mouvance Ravaloma­nana. « Le président [Ravalo­manana] insiste sur la nécessité d’appliquer les dispositions de la Feuille de route, relatives aux mesures d’apaisement, dont l’amnistie et le retour des exilés, avant de pouvoir avancer », relate-t-il.
Il est possible qu’il n’y ait pas de résolution sur Mada­gascar lors du Sommet de l’Union africaine. « Il n’y a pas de résolution sur Mada­gascar », confirme Annick Rajaona, et ce, malgré une promesse rapportée par la délégation des entités proches de Andry Rajoelina de prioriser l’examen du dossier malgache lors de son déplacement à Addis-Abeba en septembre.
Le Sommet de l’Union africaine intervient au moment où le débat fait rage autour de la démarche pour adopter les mesures d’apaisement indiquées par la Troïka, l’organe de coopération de la SADC. Cette dernière, lors de la réunion d’urgence en Afrique du Sud, presse les acteurs politiques d’adopter, entre au­tres, l’amnistie avant le 29 février. Les proches d’Andry Rajoe­lina évoquent un processus plus complexe pour y arriver et laissent entendre l’impossibilité d’y arriver selon le calendrier établi, alors que la mouvan­ce Ravaloma­nana croit le contraire et pousse dans cette direction.

Soutien réaffirmé de l’Union européenne 
L’Union européenne confirme sa position, soutenant la démarche de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour la sortie de crise.
« Elle note et soutient, dans tous ses termes, le communiqué du Comité ministériel de la Troïka de l'Organe de la SADC, du 26 janvier 2012, soulignant l'importance pour tous les acteurs politiques malgaches d'accélérer la mise en œuvre des éléments clés de la Feuille de route, dans les délais impartis et dans le respect de sa lettre et de son esprit », a indiqué un communiqué du porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne, le 28 janvier.
L’Union européenne, par le biais de sa haute représentante, réitère sa « volonté d'appuyer politiquement et financièrement le processus de transition en cours, en étroite collaboration avec la communauté internationale, pour autant que ce processus soit consensuel ». 


UA, vers une décision sur Madagascar ?


Le 18e sommet de l'Union africaine (UA) s'est ouvert hier à Addis-Abeba. Au menu des discussions figurent principalement l'examen de « nouveaux moyens de relancer le commerce régional », mais aussi de « questions continentales pressantes ».


Mais la Grande Ile a également tout lieu de croire que son cas fera partie des sujets à l'ordre du jour d'une réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine qui devrait démarrer ce jour, toujours à Addis-Abeba. 

En effet, pour se référer aux déclarations du Premier ministre, Omer Beriziky, à son retour de la réunion d'urgence de Pretoria, le vice-ministre sud-africain des Relations internationales devrait présenter, devant l'instance, le rapport des acquis enregistrés jusqu'à ce jour dans le processus de mise en oeuvre de la Feuille de route. 

Les responsables de la mouvance Marc Ravalomanana, eux, espèrent en tout cas que le sommet de l'Union africaine débattra des événements survenus le 21 janvier et tranchera définitivement (en leur faveur) sur la question du retour de l'ancien président. A cet effet, ils ont déclaré, samedi lors du meeting du Magro Behoririka, qu'ils enverront aux responsables de l'UA le dossier qui s'y rapporte. 

vendredi 27 janvier 2012

SADC: Ravalomanana et Rajoelina ont tort




La communiqué de la Troïka de l’organe politique, de défense et sécurité de la SADC fustige à la fois Marc Ravalomanana et les autorités de la HAT. Un communiqué qui a été modifié en l’espace d’une seule journée.
Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina à la fois ont été condamnés par la Troïka de la SADC. Le communiqué du 26 janvier 2012 de celle-ci précise dans ses paragraphes 4, 5 et 6 que  « les événements du 21 janvier 2012 durant lesquels l’ancien président Marc Ravalomanana avait tenté d’entrer de manière unilatérale à Madagascar sont considérés comme des revers. Un processus convenu a été établi dans lequel la troïka s’est engagée à garantir le retour sécurisé de tous les exilés politiques conformément à l’article 20 de la Feuille de route.La troïka de l’organe de la SADC de qualifier cette action initiée par l’ancien président de malheureuse car elle avait le potentiel de compromettre la mise en œuvre de la Feuille de route à laquelle la plupart des partis politiques ont adhéré. Cependant, la troïka a noté que cette action était précipitée, étant donné que le processus vise déjà à assurer le retour des exilés politiques aux termes de l’article 20 de la Feuille de route. Les acteurs malgaches n’avaient pas prêté suffisamment d’attention à cette même action. Par ailleurs, la troïka a été déçue de la réplique et des déclarations faites par l’Autorité de transition sur cet incident. Sur la même lancée, la troïka exige de l’Autorité de Transition et de tous les acteurs impliqués de trouver d’urgence une approche consensuelle pour la mise en œuvre de la Feuille de route dans son intégralité et en particulier, les articles 16,17,18,19 et 20 combinés à l’article 45 du même document ».  De ce fait, la Troïka de la SADC demande que ces points de mise en œuvre d’un apaisement soient effectifs avant la fin du mois de février 2012.
Double communiqué
La Troïka de l’organe politique de défense et sécurité de la SADC a émis deux communiqués sur cette réunion de la crise malgache. Le premier communiqué a été émis le 25 janvier 2012 tandis que le second le 26 janvier 2012. Les deux communiqués n’ont été portés à la connaissance des acteurs malgaches que hier.
Initialement, le communiqué ne comportait que 8 articles sans pour autant mentionner la combinaison des articles 16, 17, 18, 19 et 20 à l’article 45.  7 autres articles ont été rajoutés aux précédents. Certains politiciens malgaches se demandent tout de même les raisons d’émission de ces deux communiqués…

KMDT: Ultimatum de 24h au PHAT





La sphère de la politique locale a été assez mouvementée ces derniers temps, comme l’en témoigne les récents évènements. Marcellin Razanakoto n’a pas manqué de lancer de vives réactions par rapport à cette situation.
Marcellin Razanakoto, président national du « Komity Miaro ny Demokrasia sy ny Tolom-bahoaka » (KMDT) a lancé un ultimatum de 24h au président de la transition Andry Nirina Rajoelina à faire preuve de patriotisme en déposant sa démission et à remettre le pouvoir au peuple. Le politicien n’a pas mâché ses mots, à l’occasion d’une conférence de presse tenue hier au Motel d’Anosy, en fustigeant l’issue du mouvement populaire initié par le numéro un de la transition et ayant occasionné une profonde déception des partisans du 13 mai. « Nous assistons actuellement à différentes formes d’ingérence de puissances étrangères, nous n’avons de cesse de solliciter l’intervention étrangère car nous sommes incapables de gérer nos propres conflits », estime Marcellin Razanakoto, qui a mis en relief les différentes étapes du processus de résolution de crise, placé sous l’égide de la SADC.
Pour le KMDT, les échecs que nous avons maintes fois essuyés (Maputo, Addis-Abeba, Afrique du Sud, …) pour cause d’indécisions sont lourds de conséquences, car c’est le peuple qui en pâtit. Crise prolongée, pauvreté grandissante et souveraineté piétinée, autant de facteurs ayant amené le KMDT à tirer la sonnette d’alarme.
Marcellin Razanakoto d’exhorter les forces vives de la nation dont les Forces armées, la Gendarmerie, la Police ainsi que les différents mouvements syndicaux à faire preuve de solidarité afin de sauver la nation.
Face aux réactions « impulsives » de leur confrère Marcellin Razanakoto, le Fiombonan’ny Malagasy Bemiray (FBM), une branche du KMDT, a fait savoir que ses membres n’ont en aucune façon rien à voir avec les affirmations « gratuites » de Marcellin Razanakoto et déclinent toutes responsabilités quant aux conséquences de ses propos. Et d’ajouter que Marcellin Razanakoto n’avait pas consulté au préalable ses confrères du KMDT ni obtenu leur accord pour tenir cette conférence de presse.

Fiarovana ny omby gasy : manana tranombakoka i Bezaha

Harena mampiavaka antsika Malagasy ny omby gasy ka mila arovana izany satria hatahorana ho lany taranaka ankehitriny noho ny asan-dahalo, ny aretina ary ny famonoana tsy am-piheverana ny ombyvavy tokony hahazoana taranaka. Harena mifono kolontsaina sy fomban-drazana ho antsika ny omby ka saro-pady. Anisan’ny fomba iray ho fiarovana azy ny nanandratana ny kaominina Bezaha ho renivohitry ny fandriampahalemana farany teo. Noho ny fiarovana ny omby gasy, izay no antom-pisian’ny tranombaboka tokana maneran-tany, notokanana ny 20 janoary teo, mba hahafantarana bebe kokoa ny mombamomba azy eto amintsika. Vokatry ny finiavan’ny Pr Tsiavaliky Celestin, mpampianatra mpikaroka ao amin’ny Onivesiten’i Fianarantsoa sady mpamorona rahateo ny “Olympiade” teto amintsika no nahazoana nanorona izany. Filohan’ny dahalo tonga saina ihany koa ny tenany no sady filoham-boninahitry ny fikambanana “Acito”, ivondronan’ireo avara-pianarana zanaky ny faritra, manana tanjona sy fanamby ny hampandroso haingana ny ao Bezaha. Tamin’ny resaka nifanaovany tamin’ny mpanao gazety no nilazany fa « tsy ho sanatria indray androany ka hisy taranaka malagasy tsy hahafantatra intsony ny omby gasy fa ho tantara sisa ». Nohamafisiny ihany koa, fa « ndao hajoro ny fitondrana mpanabe, raha te-handroso marina isika, fa potiky ny mpanao politika politisianina ny firenentsika ».

Duke Lemur Centre perd Roméo, sa «présence vivante»


Roméo le lémurien





Les rares diadème sifaka lémurien était «une créature d'une beauté exquise,« sa fourrure une couleur riche en cuivre avec des reflets noirs, son visage entouré d'une fourrure blanche et douce, a déclaré Anne Yoder, le directeur du Centre de Duke Lemur.
Il était le seul de son espèce en captivité hors de Madagascar, et bien capturés pour l'élevage, un compagnon approprié n'a jamais été retrouvé. Il est mort samedi au centre de l'université hors Erwin Road, à 19 ans. "Pour voir lui était d'être enchanté par lui," Yoder a écrit sur le blog du centre », et pour ceux qui s'occupaient de lui jour après jour, il a été une présence vivante."
Roméo aimé avoir le dos rayé et serait remonté à la maille de son enclos à rechercher amicale des doigts humains. "Il semblait qu'il nous apprécié autant que il jouissait d'autres lémuriens», a déclaré David Brewer, un technicien de recherche qui a été au centre lémurien quand Roméo est arrivé en 1993.
Duke a créé le centre - le plus grand sanctuaire pour les proches antique de singes, grands singes et les humains - en 1966. Pour des millions d'années, les lémuriens ont prospéré sur leur île natale de Madagascar, à environ 250 miles de la côte sud de l'Afrique. Depuis que les humains se sont installés là-bas, près d'un tiers des espèces de lémuriens ont disparu.
Il ya peut-être 6000 propithèques diadémés laissé à Madagascar, a déclaré Charles Welch, coordinatrice du centre de conservation. Il a aidé à la capture Roméo, sa mère et un mâle non reliés, et les trois ont été rapidement portées à Durham dans une tentative de renforcer le programme d'élevage au centre de lémurien.
Mais les propithèques sont exclusifs feuilles mangeurs et ne réussissent pas bien en captivité. Les adultes dès péri, et Romeo a été laissé seul. "Tous les lémuriens sont des créatures fragiles, mais propithèques sont particulièrement vulnérables», a écrit Yoder.
Roméo a cru souffrir quelques difficultés digestives, mais la cause de sa mort n'est pas encore connue.
Il a vécu beaucoup plus longtemps que ce qu'il aurait à l'état sauvage. "Sa longue vie est un témoignage de la prise en charge remarquable qu'il a reçu du personnel du DLC au fil des ans», écrit Yoder. «Nous allons manquer notre beau garçon."



NOUVEAU CYCLONE DANS NOTRE RÉGION Entre Madagascar et le Mozambique, Funso fait des dégâts

Funso s’est déplacé entre Madagascar et le Mozambique provoquant de graves inondations ces derniers jours dans la région. Le cyclone s’est abattu le long des côtes du Mozambique faisant au moins 25 morts et trois disparus, a indiqué les autorités. Des vents dépassant les 195 km/h ont été enregistrés et des pluies diluviennes ont également causé d’importantes perturbations sur le réseau routier mozambicain.



Les vents violents ont fait tomber des lignes électriques et des toitures ont été endommagées dans la région de Maputo ainsi que dans le centre-est du pays. Dans la province méridionale d’Inhambane, la toiture d’un bâtiment scolaire a été complètement arrachée, privant des dizaines d’élèves d’école. 
Des milliers de personnes ont été déplacées lorsque de fortes pluies ont touché la région, endommageant l’unique route qui relie la capitale Maputo aux régions du Nord. Resté dans le canal de Mozambique, le cyclone tropical Funso a endommagé plusieurs centaines de maisons à Morombe à Madagascar. 
Le nombre de personnes sinistrées a augmenté, « 3.000 personnes sont sinistrées actuellement, suite au passage du cyclone Funso, depuis mardi. Trois fokontany sur neuf ont été fortement affectés », a ajouté Laurin Rambelo­manana, adjoint du chef du district de Morombe. Mais même si les dégâts ne semblent pas importants, aucun décès n’a été enregistré. « Nous n’avons pas encore reçu d’informations sûres de personnes portées disparues ou mortes actuellement », a précisé l’adjoint du chef de district.
Mardi 24 janvier, la situation a empiré
« Vers 19 heures, mardi, les eaux du canal de Mozambique étaient montées rapidement jusqu’aux genoux dans les trois fokontany se trouvant proche de la mer. Cette montée des eaux a été accompagnée par des rafales de vent. Les gens ont pris avec précipitation quelques vêtements pour s’abriter dans la grande salle de la commune. Cette dernière est actuellement menacée aussi par la montée des eaux. Les sinistrés pourraient être logés dans les écoles se trouvant sur les hauteurs », a relaté Haja­tiana Andriamihaja, vendeuse dans la ville de Morombe, à “L’express” de Madagascar
Le bilan s’alourdit au Mozambique après le passage de Dundo puis de Funso, près de 25 personnes sont mortes et trois ont disparu dans le centre et le sud du pays en quinze jours. "Vingt-cinq personnes sont mortes ces deux dernières semaines après le passage des cyclones Dando et Funso, la province du Zambèze (centre du pays) déplorant le plus grand nombre de victimes avec un total de 16 morts", a précisé le directeur de la protection civile, Dulce Chilungo. 
Passé près d’Europe, « au-delà de 48 heures, Funso devrait accélérer vers le sud - sud-est, puis le sud-est, analysait hier après-midi le Centre des cyclones tropicaux de La Réunion. Funso devrait s’affaiblir plus nettement à partir de samedi », a indiqué Dulce Chilungo.

Madagascar - Une croissance plus faible que prévue

Alors qu'on s'attendait à un taux de croissance de 2,8% en 2011, l'économie malgache n'a progressé que de 0,7%, selon un rapport publié par le ministère des finances.

Même si l'activité touristique a repris en 2011, on est loin des chiffres d'avant 2009 et les hôtels de luxe ne font pas le plein



Le faible taux de progression de l'économie  malgache en 2011 est attribué en partie à la crise financière et à  la récession de l'économie  mondiale qui en a découlé. Mais il  met également en cause l'incapacité des autorités à résoudre une  crise politique qui dure maintenant depuis trois ans. Les événements  du week-end dernier avec le nouveau retour raté de l'ancien  président Marc Ravalomanana ne sont pas faits pour rassurer les  éventuels investisseurs ou donateurs, principaux moteur de  l'économie.
De nombreuses aides en provenance de la communauté  internationale, dont le flux s'est tari dès le début de la crise,  n'ont toujours pas repris ; les pays donateurs attendent le retour à  un fonctionnement normal des institutions par des élections « libres  et transparentes » dont la tenue est retardée de mois en  mois.
Au cours de l’année 2011, le niveau des  investissements publics a été réduit de 3% et les investissements  privés de 22,8%. En ce qui concerne le taux d’inflation, le  rapport du ministère des finances a indiqué qu’il a légèrement  augmenté à 10,1% vers la fin de l’année alors qu’en 2010, il  n’avait pas dépassé le cap de 9,8%.
Dans le secteur agricole, la production de riz a  légèrement baissé en raison de conditions climatiques peu  favorables et à cause de l’invasion des champs par certaines  espèces d’insectes comme les grillons. Le secteur secondaire a  cependant connu une légère croissance de 2,7%, résultat des bonnes  performances réalisées par les industries extractives du pays. Le  rapport du ministère des finances indique que le secteur tertiaire a  enregistré de son côté une croissance de 2,1% grâce à la reprise  progressive des activités touristiques.
Le secteur de la construction est resté stable à  2,6% après l’achèvement des projets d’infrastructures  sportives.
Comptant sur la fin de la crise politique au cours  de cette année, Madagascar prévoit cette année une croissance  économique de 2%, stimulée par la bonne performance du secteur  secondaire.



dimanche 22 janvier 2012

Projet de loi sur l’amnistie Reporté


Un Conseil de gouvernement spécial qui s’est tenu ce mercredi 18 Janvier 2012 au Palais d’État de Mahazoarivo a décidé que le projet de loi portant amnistie, ne sera soumis au conseil de gouvernement qu’une fois toutes les institutions de la transition mises sur pied, principalement, la CENI, le Conseil du Fampihavanana Malagasy ou conseil de réconciliation et la Cour spéciale électorale (CSE)… En tout cas, les débats à propos de l’amnistie ne sont pas encore près de s’achever dans l’opinion et dans la classe politique, aussi le gouvernement Omer Beriziky et le comité interministériel ont décidé de reporter son examen. D’autant plus que, du moins du point de vue des gouvernants, l’un des principaux concernés par l’amnistie en la personne de Marc Ravalomanana vient d’annoncer son retour au pays pour ce samedi 21 janvier 2012.
Si l’on devait croire les dernières déclarations de Me Hanitra Razafimanantsoa, aujourd’hui membre du Conseil supérieur de transition, son client, l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana n’aurait pas besoin d’amnistie car la juridiction qui l’a condamné n’est pas compétente et d’autre part selon les partisans de chez Magro, la justice qui l’a jugé est une justice des vainqueurs dominée par l’esprit de vengeance. Enfin et ce n’est pas le moindre des points à prendre en compte argumente Me Hanitra Razafimanantosa, la feuille de route dit bien le retour sans condition des exilés, dont Marc Ravalomanana.
Quoi qu’il en soit, un certain nombre de projets de textes législatifs ayant trait aux élections a été adopté, notamment le projet de loi organique portant Code électoral et le projet de loi portant Code d’éthique et de bonne conduite des acteurs politiques durant la transition. Ces projets vont être soumis au Conseil des ministres avant d’être envoyé au Parlement de la transition pour adoption.
Auparavant, pour ce qui relève des actes relevant du seul pouvoir exécutif, le Conseil de gouvernement a entériné des mesures concernant les personnes non encore jugées, qu’il s’agisse de détenus politiques ou de détenus militaires.


Oviana ity krizy adin'olombitsy ity no tsy andatsak'aina sy andatsa-drà intsony ankoatran'ny fahantrana sy fahasimban'ny firenena tanteraka ? Njaka Rabemiarana no anaran'ilay maty. Eny Ambondrona izy no mipetraka, manambady mananjanaka mianadahy 8 et 11 taona. Teny Talatamaty no nikapohina azy ny 21 janoary 2012 nandritra ny sakoroka tamin'ny fikasana hiverenan'i Ravalomanana. Maty vokatry ny fipoahan'ny grenade lachymogene nanakaiky ny lohany, ka traumatisme cranien no valin'ny autopsie io maraina io. Ny iray kosa dia teny Ivato no voa ka traumatisme cranien ihany koa, nokapohina ka hemoragie interne no mahazo azy.Mbola miady amin'ny fahafatesana izy amin'izao eny amin'ny HJRA Manolotra ny fiaraha-miory, mankahery ny fianakaviana ary mirary fahasalamana ho an'ireo maratra. Patrick Tsara marihina mba tsy ho diso fandray isika, fa ilay namana naratra mafy io ambony fandriana io fa i Topokolahy Njaka Rabemiarana no ao anaty vatapaty amin'ny sary manaraka ireo izay tsy naseho eto ny sariny. Le nom de la victime sur la photo dans le cercueil est Rabemiarana Njaka lalaina ,45 ans , père de 2 enfants demeurant a Ambondrona , il a donc été atteint de jets de grenade lacrymogène à Talatamaty en rentrant d'Ivato hier soir. L'autre sur le lit est blessé traumatisme crânien à Ivato.

Retour de Marc Ravalomanana L’amiral Didier Ratsiraka intervient


L’ancien président Didier Ratsiraka n’a pu s’empêcher d’intervenir par téléphone en direct depuis Paris pour en quelque sorte appeler tout le monde à la raison. Il faut dire depuis quelques jours, les propos des uns et des autres sont enflammés et très alarmants. On parlait même de risques de guerre civile à craindre ou de journée de tous les dangers. Le général Andrianafidisoa sur TV Plus ce 20 janvier dans l’émission « invité du zoma » a même été plus loin, en faisant des révélations plus qu’alarmantes car il a évoqué des scénarii d’assassinat avec ou sans le retour de Marc Ravalomanana lors de cet accueil de l’exilé d’Afrique du Sud ce 21 janvier à l’aéroport d’Ivato. En tout cas, il a dit qu’il préfère faire ces révélations inquiétantes pour mettre tout le monde en garde car personne ne sortira vainqueur dans cette situation.
Pour revenir à Didier Ratsiraka, il n’a pas interdit à ses partisans de la mouvance Didier Ratsiraka d’accueillir Marc Ravalomanana. Cependant, il a souhaité que l’ancien président Ravalomanana reporte à plus tard son retour au pays car des risques d’affrontement ne sont pas à écarter entre Malgaches à Ivato, mettant en péril la nation. Il a suggéré que ce retour n’intervienne qu’après la réunion au sommet des chefs de file des mouvances avec les forces vives de la nation dont la société civile – réunion qui, à son avis, sera convoquée par les chefs des quatre églises chrétiennes et les Musulmans.
On ne sait pour l’instant la portée de cette intervention de Didier Ratsiraka mais le président de la transition, Andry Rajoelina est demeuré silencieux depuis quelques heures. Le Premier ministre Omer Beriziky se mure dans un silence lui aussi depuis quelques heures. La ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa a à peine et un peu contre son gré évoqué qu’il y a un mandat de justice contre Marc Ravalomanana et qu’il est toujours en vigueur.
Pendant ce temps, les partisans de chez Magro se préparent à accueillir Marc Ravalomanana ; ils sont venus des différentes parties de l’île. Wait and see, dit-on en pareille situation. Des tractations pourraient se poursuivre jusqu’à la dernière minute.