Intervention du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, au Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, hier (Photo Afp)
Le clan Rajoelina et la mouvance Ravalomanana, essaient de convaincre la communauté internationale sur le processus de sortie de crise, notamment par les mesures d’apaisement.
La bataille diplomatique continue. La présidence de la transition et la mouvance Ravalomanana profitent du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, pour tenter de convaincre les dirigeants continentaux à influer en leur faveur sur le processus de sortie de crise.
Annick Rajaona, directrice des relations internationales à la présidence, se trouve à Addis-Abeba depuis quelques jours. « Nous avons rencontré Jean-Ping, président de commission à qui nous avons transmis un message du président Andry Rajoelina. Nous avons également rencontré des dirigeants de pays africains dont ceux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui souhaitent s’enquérir des nouvelles sur le processus de mise en œuvre de la Feuille de route », a-t-elle soutenu.
La directrice des relations internationales à la Présidence affirme également avoir eu un « entretien important » avec Nicholas Wescott, directeur général pour l’Afrique du Service d’action extérieure de l’Union européenne. « Cette entrevue a débouché sur un communiqué de l’Union européenne qui reflète la position de la communauté internationale », indique-t-elle.
Annick Rajaona, en l’absence du ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, à Addis-Abeba, réfute les événements relatés par l’Agence PANA, rapportant l’interdiction d’assister à toutes les réunions durant le Sommet de l’Union africaine. « Nous n’entrons pas dans ce genre de polémique. Nous sommes là pour des actions de lobbying avec un mandat officiel, même si nous avons la possibilité d’assister à des réunions en marge du sommet, destiné au cercle fermé des chefs d’État », explique-t-elle.
Mesures d’apaisement
La délégation de la présidence de la Transition n’est pas la seule présente à Addis-Abeba. L’ancien président Marc Ravalomanana, en personne, a aussi fait le déplacement dans la capitale éthiopienne selon Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès. « Il a déjà rencontré plusieurs chefs d’État », rapporte le chef de délégation de la mouvance, sans citer ceux-ci.
À entendre Mamy Rakotoarivelo, la question de l’application de la Feuille de route, notamment les mesures d’apaisement, figure parmi les dossiers poussés par la mouvance Ravalomanana. « Le président [Ravalomanana] insiste sur la nécessité d’appliquer les dispositions de la Feuille de route, relatives aux mesures d’apaisement, dont l’amnistie et le retour des exilés, avant de pouvoir avancer », relate-t-il.
Il est possible qu’il n’y ait pas de résolution sur Madagascar lors du Sommet de l’Union africaine. « Il n’y a pas de résolution sur Madagascar », confirme Annick Rajaona, et ce, malgré une promesse rapportée par la délégation des entités proches de Andry Rajoelina de prioriser l’examen du dossier malgache lors de son déplacement à Addis-Abeba en septembre.
Le Sommet de l’Union africaine intervient au moment où le débat fait rage autour de la démarche pour adopter les mesures d’apaisement indiquées par la Troïka, l’organe de coopération de la SADC. Cette dernière, lors de la réunion d’urgence en Afrique du Sud, presse les acteurs politiques d’adopter, entre autres, l’amnistie avant le 29 février. Les proches d’Andry Rajoelina évoquent un processus plus complexe pour y arriver et laissent entendre l’impossibilité d’y arriver selon le calendrier établi, alors que la mouvance Ravalomanana croit le contraire et pousse dans cette direction.
Soutien réaffirmé de l’Union européenne
L’Union européenne confirme sa position, soutenant la démarche de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour la sortie de crise.
« Elle note et soutient, dans tous ses termes, le communiqué du Comité ministériel de la Troïka de l'Organe de la SADC, du 26 janvier 2012, soulignant l'importance pour tous les acteurs politiques malgaches d'accélérer la mise en œuvre des éléments clés de la Feuille de route, dans les délais impartis et dans le respect de sa lettre et de son esprit », a indiqué un communiqué du porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne, le 28 janvier.
L’Union européenne, par le biais de sa haute représentante, réitère sa « volonté d'appuyer politiquement et financièrement le processus de transition en cours, en étroite collaboration avec la communauté internationale, pour autant que ce processus soit consensuel ».
Annick Rajaona, directrice des relations internationales à la présidence, se trouve à Addis-Abeba depuis quelques jours. « Nous avons rencontré Jean-Ping, président de commission à qui nous avons transmis un message du président Andry Rajoelina. Nous avons également rencontré des dirigeants de pays africains dont ceux de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui souhaitent s’enquérir des nouvelles sur le processus de mise en œuvre de la Feuille de route », a-t-elle soutenu.
La directrice des relations internationales à la Présidence affirme également avoir eu un « entretien important » avec Nicholas Wescott, directeur général pour l’Afrique du Service d’action extérieure de l’Union européenne. « Cette entrevue a débouché sur un communiqué de l’Union européenne qui reflète la position de la communauté internationale », indique-t-elle.
Annick Rajaona, en l’absence du ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, à Addis-Abeba, réfute les événements relatés par l’Agence PANA, rapportant l’interdiction d’assister à toutes les réunions durant le Sommet de l’Union africaine. « Nous n’entrons pas dans ce genre de polémique. Nous sommes là pour des actions de lobbying avec un mandat officiel, même si nous avons la possibilité d’assister à des réunions en marge du sommet, destiné au cercle fermé des chefs d’État », explique-t-elle.
Mesures d’apaisement
La délégation de la présidence de la Transition n’est pas la seule présente à Addis-Abeba. L’ancien président Marc Ravalomanana, en personne, a aussi fait le déplacement dans la capitale éthiopienne selon Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès. « Il a déjà rencontré plusieurs chefs d’État », rapporte le chef de délégation de la mouvance, sans citer ceux-ci.
À entendre Mamy Rakotoarivelo, la question de l’application de la Feuille de route, notamment les mesures d’apaisement, figure parmi les dossiers poussés par la mouvance Ravalomanana. « Le président [Ravalomanana] insiste sur la nécessité d’appliquer les dispositions de la Feuille de route, relatives aux mesures d’apaisement, dont l’amnistie et le retour des exilés, avant de pouvoir avancer », relate-t-il.
Il est possible qu’il n’y ait pas de résolution sur Madagascar lors du Sommet de l’Union africaine. « Il n’y a pas de résolution sur Madagascar », confirme Annick Rajaona, et ce, malgré une promesse rapportée par la délégation des entités proches de Andry Rajoelina de prioriser l’examen du dossier malgache lors de son déplacement à Addis-Abeba en septembre.
Le Sommet de l’Union africaine intervient au moment où le débat fait rage autour de la démarche pour adopter les mesures d’apaisement indiquées par la Troïka, l’organe de coopération de la SADC. Cette dernière, lors de la réunion d’urgence en Afrique du Sud, presse les acteurs politiques d’adopter, entre autres, l’amnistie avant le 29 février. Les proches d’Andry Rajoelina évoquent un processus plus complexe pour y arriver et laissent entendre l’impossibilité d’y arriver selon le calendrier établi, alors que la mouvance Ravalomanana croit le contraire et pousse dans cette direction.
Soutien réaffirmé de l’Union européenne
L’Union européenne confirme sa position, soutenant la démarche de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour la sortie de crise.
« Elle note et soutient, dans tous ses termes, le communiqué du Comité ministériel de la Troïka de l'Organe de la SADC, du 26 janvier 2012, soulignant l'importance pour tous les acteurs politiques malgaches d'accélérer la mise en œuvre des éléments clés de la Feuille de route, dans les délais impartis et dans le respect de sa lettre et de son esprit », a indiqué un communiqué du porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne, le 28 janvier.
L’Union européenne, par le biais de sa haute représentante, réitère sa « volonté d'appuyer politiquement et financièrement le processus de transition en cours, en étroite collaboration avec la communauté internationale, pour autant que ce processus soit consensuel ».
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