VAOVAO TVM MIVANTANA

TVM EN DIRECTE.

VAOVAO

.

.

VAOVAO

dimanche 28 août 2011

Nadine Ramaroson n’est plus



Après avoir assisté au festival Tsola Be qui s’est déroulé à Sainte-Marie, la ministre de la population, qui devait rejoindre Soanierana Ivongo par vedette rapide, a perdu la vie lors du naufrage de la vedette rapide, dans laquelle, la ministre se trouvait. 
L’on ignore encore les causes de l’accident mais l’on sait déjà que 12 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation. Quatre corps ont pu être repêchés.
Mais quand des personnes ont voulu retourner l’embarcation, cette dernière a explosé, faisant six victimes de plus.

 Sincères condoléances à la famille des victimes 

35 enfants malgaches opérés par des

Une équipe de chirurgiens réunionnais s’est rendue dans le sud d’Antananarive à Madagascar pour opérer 35 enfants malgaches atteints d’une déformation labiale, appelé plus communément "bec de lièvre". 

 
En France, les enfants atteints de ce défaut labial, sont opérés dès leur naissance. A Madagascar, cependant, cette opération chirurgicale est considérée comme de la chirurgie esthétique. 
 
Un enfant sur 600 est atteint de cette pathologie dans la grande île. L’Association Multi Aide Réunion est à l’initiative de cette action de solidarité en faveur des enfants malgaches.
 
L’AMAR a pu récolter 8 000 euros grâce à une loterie organisée dans les écoles du Sud de la Réunion.
 
Jean-Claude Hoareau, président de l’association, salue l’implication des élèves dans la levée de fonds. C’est avec l’aval du Rectorat, que l’AMAR a pu faire le tour des écoles pour cette collecte. C’est grâce à la générosité des réunionnais qu’une équipe de chirurgien a pu mettre en place cette action à Madagascar.
 
Un chirurgien, un anesthésiste et deux infirmiers ont travaillé en équipe pendant une semaine pour effectuer les 35 opérations prévues. Pour exécuter cette acte chirurgicale délicate, l’équipe a donc eue un bloc opératoire entièrement à sa disposition, 24 heures sur 24 pendant toute cette semaine. 
 L’Association Multi Aide Réunion compte renouveler cette opération avant la fin de l’année.  

Air Madagascar Le nouvel avion en négociation

Le nouvel engin qui remplacera ce Boeing reste un mystère (Photo Claude Rakotobe)

Le nouvel engin qui remplacera ce Boeing reste un mystère (Photo Claude Rakotobe)
Aucune information n'est dévoilée sur le nouvel avion de Air Madagascar. À quelques jours de son arrivée prévue, les négociations sont en cours.
Suspense autour d'un nouvel appareil de la compagnie aérienne nationale. Pour le moment, aucune information le concernant n'a été divulguée aussi bien sur la compagnie à qui il sera loué, ni sur sa catégorie. Alors que les déclarations du président de la Haute autorité de transition, Andry Rajoelina, le 5 août dernier, lors de l'inauguration d'une nouvelle localité de l'Adema avaient annoncé que Air Madagascar aura son nouvel avion d'ici un mois.
« Nous ne disposons pas encore d' informations ni sur l'avion ni sur la compagnie », précise un responsable, auprès du département de communication de Air Madagascar. « Celles qui sont publiées par certaines sources, évoquant les noms de quelconque compagnie ne sont pas justifiées », poursuit notre interlocuteur.
Nouveaux problèmes
Les négociations pour obtenir un avion en location sont toujours en cours auprès des compagnies. « Tout est en cours de négociations », précise Air Madagascar. Les informations relatives quant aux responsables et entités y participant ne sont pas non plus dévoilées. Or il y a trois jours, un quotidien de l'île de la Réunion a publié que Air Madagascar pourrait reprendre en location un voire deux des trois B.777 200ER d’Air Austral. « Ces deux engins sont appelés à sortir de la flotte de la compagnie réunionnaise avec l’arrivée de deux B.777 200 LR », annonce ce journal. Il s'agit du F.OLRA et le F.OLRB.
En attendant, la compagnie nationale trébuche sur des mauvaises surprises. Alors qu'un avion de Air Italy a été affrété, jusqu'au moment présent, pour assurer les vols sur l'espace aérien depuis l'interdiction par la Commission européenne de l'aviation de vols de deux Boeing, ce dernier a été aussi bloqué à l'aéroport de Roissy à Paris à cause de problèmes techniques. L'avion a été cloué au sol pendant près de 24 heures. Dans ce cadre, Air Madagascar a été contraint de prendre en charge l'hébergement de ses passagers.
Des opérateurs touristiques évoquent quand même leur inquiétude par rapport à la situation. Ils espèrent que la compagnie continue comme auparavant à honorer ses engagements. « Malgré les problèmes rencontrés par la compagnie, nous reconnaissons qu'elle a toujours honoré ses engagements, que le transport des touristes a été toujours assuré. Et avec ce nouvel avion ou non, nous souhaitons que cela reste inchangé. Dans le cas contraire, ce sera dramatique pour le tourisme », indique un gérant d'une agence de voyage.


RN 4 Une sortie de route près de Sohisika

L’accident a causé des dégâts importants (Photo Vero Andrianarisoa)


La route nationale 4 est de nouveau le théâtre d’accidents de voitures depuis le début des vacances. L’imprudence et l’excès de vitesse sont toujours les causes majeures de ces incidents.
Depuis mercredi, plusieurs accidents s’étaient produits sur la route reliant la capitale à Mahajanga.
Comme c’était le cas de celui qui a eu lieu sur un virage en épingle, près de la réserve Sohisika, à une cinquantaine de km d’Ankazobe. Un taxi-brousse de marque Mercedes, appartenant à une coopérative nationale, a mal négocié le virage et a fait une sortie de route, après avoir fait un tonneau. Puis, il a fini sa course contre un tronc d’eucalyptus.
Imprudence
Le toit de la voiture était totalement endommagé et tous les bagages s’étaient éparpillés un peu partout. Fort heureusement, aucune victime n’ait été déplorée ni de blessure mortelle. La plupart des passagers, des femmes et des enfants, étaient sous le choc. Ils faisaient partie d’un groupe de la mission protestante FJKM Ambohipo, qui devait rejoindre Antsiranana pour le fameux « rodorodom-pitoriana» prévu se dérouler à partir de ce samedi. Pour cela, une centaine de cars et minibus étaient déjà en route, depuis mercredi, pour rejoindre la capitale Antsiranana.
Les chauffeurs devront faire preuve de prudence et de précaution pour éviter que ce genre d’incident ne se reproduise. L’on constate surtout que les véhicules tout terrain, au retour vers la capitale, s’amusent à faire la course. De même, les camions et semi-remorques vides roulent à une vitesse incontrôlée.
Par ailleurs, l’utilisation du téléphone portable au volant est également source d’accidents. La majorité des conducteurs d’une coopérative passe 80% du trajet à recevoir et à répondre à un appel.
Les autorités et police de la route devront appréhender ce genre de chauffards, mais ils n’arrivent jamais à les attraper car les récalcitrants sont très malins. Ils interrompent leur communication lorsqu’ils passent devant les postes de gendarmerie. Les passagers s’inquiètent beaucoup jusqu’à leur arrivée à destination.

Le « miracle » économique malgache

Il faut rendre à César ce qui est à César et reconnaître que le Ministre des Finances de la HAT est un excellent gestionnaire. Au regard des indicateurs économiques pour 2011 (prévisions de la Banque mondiale et du FMI), la situation semble au beau fixe. Croissance du PNB de 1,7%, comptes courants stables, dettes extérieures régulièrement honorées avec comme résultat immédiat une baisse du stock de la dette ne représentant plus que 12,2% du PNB alors qu’il était de 12,7% au début de la crise en 2008. Côté échanges extérieurs, c’est le calme plat avec une baisse des importations à US$ 2,9 milliards et une stabilité des exportations à US$ 1,3 milliards en dépit de la sortie de l’AGOA d’où un déficit de la balance commerciale en baisse à US$-1,6 contre US$ -1,9 en 2008. Que c’est encourageant.
Pourtant Madagascar a perdu US$ 860 millions d’aides depuis 2009. A ce jour, les sanctions économiques restent maintenues et ce n’est pas demain la veille que le FMI et la Banque mondiale vont revenir à la charge pour soutenir un programme économique à Madagascar. Rien non plus côté Union Européenne. La relance des aides budgétaires du FED semble s’éloigner au fur et à mesure que le retour à la normalité constitutionnelle s’évapore.
Une autre information m’interpelle pourtant. Le conseil du Gouvernement Vital du 11 août 2011 a adopté une série d’engagements « pour faire face aux problèmes socio-économiques », sans précision de la période concernée. Et quels bels engagements. Secteur par secteur, le gouvernement s’engage à accorder 80 milliards Ar. de subventions aux compagnies pétrolières en attendant l’importation directe par l’État de pétrole iranien, irakien, vénézuélien, l’achat de riz et de sucre pour combler le GAP, des sommes astronomiques pour assurer la gratuité des soins, à payer les kit scolaires, paiement des arriérés de la JIRAMA et cerise sur le gâteau, une élection avant la fin de l’année. La question qui nous intrigue : Mais comment font-ils? Où le Ministre des Finances trouve t-il l’argent pour financer tous ces engagements sans toucher aux comptes de l’État, sans aides extérieures, sans faire tourner la planche à billets et sans toucher, selon les médias, aux 100 millions de dollars de WISCO ? Quel modèle nous permet de réaliser un tel miracle ?
J’en tire une conclusion naïve. Imaginez ce qu’un gouvernement reconnu, capable, visionnaire et bon gestionnaire et un peuple docile, travailleur et discipliné peuvent faire ensemble. Pour l’heure, l’attente d’une hypothétique signature d’un bout de papier nous tient en haleine et freine nos élans et ceux des investisseurs étrangers. Alors même que les moteurs de l’économie mondiale, États-Unis et Europe, sont en panne et que les intérêts des économies émergentes à Madagascar restent minimes en dépit des ambitions affichées de la Chine, l’économie malgache elle, est plutôt en bonne santé, du moins sur le papier. Certes, on survit à Madagascar. La sécurité alimentaire est désastreuse et la pauvreté s’est accentuée au cours de cette transition. Mais les Finances publiques sont plutôt bien gérées. Et il n’est pas interdit de rêver. Il est temps que les malgaches s’éveillent pour réaliser son « miracle » économique et assumer son destin.

Fianarantsoa La filière vitivinicole en difficulté


La deuxième édition du festival du vin s'est tenue dans la ville de Fianarantsoa. Cela a permis aux opérateurs de se concerter face au déclin de la filière.
Un grand carnaval où les participants ont défilé à travers la ville dans une ambiance de fête avec musique a marqué l'ouverture de la deuxième édition du festival du vin à Fianarantsoa. Diverses organisations socio-culturelles issues de la région Haute Matsiatra ont pris part à cet évènement.
Tous ceux qui ont pris la parole durant cette cérémonie d'ouverture sont unanimes pour affirmer que la filière vitivinicole et celle du tourisme, dans la région de Haute Matsiatra, traversent actuellement une période difficile.
« C'est, justement, la raison principale de la réalisation de cet événement pour développer les ressources et potentialités de la région », a précisé le Chef de Région, Benjamin Raharison. Ainsi, la conférence débat sur la filière vitivinicole à Madagascar, qui s'est tenue pendant l'après-midi de la journée d'ouverture du festival, a permis aux participants d'identifier les facteurs qui nuisent au développement de cette filière.
Mal exploité
Parmi ces problèmes figure le fait que les vins obtenus des cépages hybrides cultivés à Madagascar ne sont pas compétitifs sur le marché international, vu que « ce type de plan de vigne est classé non recommandé et interdit depuis 1979 », a rapporté Isabelle Rakotozafy, agronome œnologue, lors de son intervention en parlant de la place de Madagascar sur le plan international.
D'autres problèmes viennent de l'absence d'une loi régissant la filière vigne à Madagascar et des impôts conséquents qui frappent les vins. L'existence des producteurs de vin sans vignobles (piquettes synthétiques), et l'absence d’ associations professionnelles pour défendre la filière constituent aussi une barrière pour le développement de cette filière.
Suite aux demandes des opérateurs vinicoles de Fianarantsoa, la société Guanomad, partenaire officiel de l'évènement, a profité de l'occasion pour présenter le nouvel engrais bio destiné à améliorer la qualité de production de vignobles.
Le vin est un véritable atout, non seulement dans le domaine économique régional, mais aussi dans le domaine du développement touristique. Car la visite des caves et des vignobles pourrait devenir un circuit touristique non négligeable.

promotion du tourisme malgache avec une équipe italienne

L'Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) s'est fait partenaire de l'équipe de télévision italienne Donnavventura pour le tournage de la célèbre émission du même nom afin de renforcer la visibilité de la destination touristique Madagascar en Italie, apprend-on du communiqué de cette entité publié jeudi.



Cette équipe italienne composée de sept jeunes femmes, est en mission dans la grande île du 23 août au 2 octobre prochain pour le tournage de la célèbre émission du même nom qui aura lieu dans plusieurs villes de Madagascar entre autres à l'île Sainte Marie, dans l'est du pays ; à Morondava, au Tsingy de Bemaraha (forêts de récifs coralliens) dans l'ouest ; à Ambalavao, Ranohira (Isalo) et Tuléar, au sud ainsi que l'axe nord de la grande île à Diego et l' île Nosy Be, sans oublier évidemment la capitale Antananarivo.
Cette action entre dans le cadre de la suite logique d'une promotion globale de la destination Madagascar sur le marché italien, notamment la participation au salon du tourisme BIT Milan le mois de février dernier, l'organisation de roadshow à Milan et Rome en avril 2011 ainsi que la venue à Madagascar de 6 journalistes de la presse italienne en juin et juillet 2011, indique encore le communiqué.
Notons que selon les statistiques de l'ONTM, 9% des 196.058 touristes qui sont venus visiter la grande île l'année dernière sont des Italiens et ils occupent la deuxième place après les français à aimer la destination Madagascar.

lundi 15 août 2011

Emeraude : Deux nouveaux gisements identifiés


Très prisé sur le marché international, le cours s’élève à 20 000 USD le gramme.
Toutes les pierres précieuses de qualité se trouvent à Madagascar. Et ce n’est pas dans une seule région ! Pour ne parler que de l’émeraude, deux nouveaux gisements ont été identifiés depuis ces dernières années, après le gisement de Mananjary qui est exploité depuis des années et qui n’est pas encore épuisé. C’est ce qu’a déclaré Bruno Ralison, le chef du département Science de la Terre au sein de la Faculté des Sciences à l’Université d’Ankatso.
Qualité au top. Le premier gisement se trouve à Ianapera près de la région d’Ampanihy et de Betroka. « Mais la prospection de cette pierre précieuse s’avère très coûteuse. En effet, on n’y trouve pour le moment que des gemmes de petite taille ne pouvant être exploitable que pour la confection des bijoux, notamment les bagues », a expliqué Bruno Ralison. « Cependant, la qualité est au top comparée à l’émeraude issu du gisement de Mananjary », a-t-il souligné. A première vue, c’est d’une pure cristallisation si les gemmes de Mananjary sont encore couvertes de Mica, une minérale de couleur noire. Cet enseignant chercheur tient à préciser que l’émeraude se définit comme une pierre précieuse de couleur verte comme le Béryl vert mais composée de chrome et de vanadium. « Sans ces deux minéralogies, c’est tout simplement du Béryl vert dont la valeur est également importante sur le marché international. En effet, le gramme s’achète aux environs de 200 000 Ar», a-t-il évoqué. En fait, la couleur et la cristallisation de l’émeraude de Ianapera sont de très bonne qualité.
20 000 USD le gramme. Quant au second gisement, c’est localisé à Befotaka dans le Midongy du Sud. « On y trouve des pièces écorcées, soit d’une très bonne cristallisation avec de couleur vive et de plus grande taille. C’est très intéressant sur le marché international », a raconté le chef de département de Science de la Terre. Notons que cette pierre précieuse commence à se raréfier sur le marché mondial. « Son prix ne cesse d’augmenter atteignant en ce moment à peu près 20 000 USD, soit l’équivalent de 40 millions en Ariary, si l’on se réfère à 2 000 Ariary le 1 USD, le gramme », a-t-il poursuivi.
Invasion chinoise. Etant donné que le pays regorge ces différentes pierres précieuses, comme l’émeraude, le saphir, le rubis et le diamant , ce chercheur a recommandé de bien structurer le secteur minier tout en favorisant le développement des petites mines. En effet, ce sont toujours les étrangers les plus riches qui dominent la filière sans apporter des retombées économiques positives pour les communautés locales. Une filière qui est en plus minée par l’informel. « Il s’agit notamment les Sri-lankais, les Thaïlandais et les Africains qui disposent chacun de leurs territoires dans la Grande île. Mais l’invasion tout récemment des exploitants chinois constituent actuellement un grand danger », craint-il. « Ces derniers exploitent des pierres industrielles en grande quantité par tonne comme le cristal de roche mais cette minéralogie est souvent accompagné de Béryl vert », a-t-il précisé.
Viabilité de la réserve. Il faut que l’Etat assure le rôle de régulation de ce secteur, selon toujours cet enseignant chercheur. Avant toute forme d’exploitation, il serait préférable d’entamer des études de production de la réserve minière afin de déterminer sa viabilité. La mise en place d’une banque de développement permettant d’appuyer les petits exploitants miniers est aussi indispensable. « Tout cela permet de mieux contrôler les pierres précieuses commercialisés tout en évitant l’exploitation sauvage », a-t-il conclu.

Ceni : le site web piraté !





Surprise hier en fin de matinée aux environs de 10 h 30. Le site web de la Commission électorale nationale indépendant (Ceni) mis en ligne tout récemment a été victime d’un acte de piratage, par des malfaiteurs, dans des circonstances non élucidées encore à l’heure actuelle. Les membres de cette commission, en pleine assemblée générale auraient dû même interrompre leur discussion.


Le communiqué sorti le même jour par ladite Commission électorale nationale et signé par la vice-présidente de cette entité, Ramampy Marie Gisèle (voir page 13, en langue malgache) précise : « Suite à cet acte malveillant, la base de données contenant la liste électorale en ligne a été complètement effacée » Des commissaires électoraux nationaux interrogés de ce cas se disaient étonnés d’une telle attitude en insistant qu’il s’agirait d’une manière « de nuire à la crédibilité des efforts menés par la Ceni durant la révision systématique des listes électorales ».


En tout cas, depuis hier dans la soirée, le service informatique de la Ceni s’est mobilisé pour réparer la situation. L’ingénieur Alberto, principal responsable assure d’ailleurs que les erreurs seront redressées au plus tard, en début de semaine prochaine.


Après une petite enquête, on sait que l’hébergeur du site de la Ceni est Telma. On pense donc que cette société de téléphonie mobile puisse donner à la Ceni, les éventuels « pirateurs » des bases de données d’hier. Il importe de rappeler que cette consultation en ligne des listes électorales fait partie d’une des rares innovations de la Ceni présidée par l’ancien bâtonnier Hery Rakotomanana.


D’autres observateurs indépendants de la vie politique trouvent derrière cet acte de « piratage », une manière de contester la tenue des élections dans le pays, avant la fin de l’année. Sont-ils appuyés par la SADC ?


Emplois en zone franche: Un salaire au-dessus du seuil de la pauvreté





Le salaire moyen mensuel dans l’industrie de confection est de 67,5 dollars avec un très faible écart en faveur des femmes par rapport aux hommes. Le rapport sur les résultats majeurs des enquêtes sur les entreprises franches de confection montre ainsi que les employés en zone franche perçoivent un salaire supérieur au revenu correspondant au seuil de la pauvreté (près de 17 dollars par mois). Ils bénéficient aussi d’un salaire moyen supérieur à ce que les entreprises hors zone franche proposent à leurs employés, soit 40 dollars par mois pour les petites mains. Cela signifie que les emplois en zone franche contribuent à la lutte contre la pauvreté. De plus, la promotion est une réalité dans la zone franche puisque pour les petites mains par exemple, 62% des sociétés leur accordent une promotion au bout de 1 à 2 ans. Cette promotion se traduit par un important accroissement du revenu. En effet, le salaire d’un opérateur est 44,7% plus élevé que celui des petites mains. Par contre, un superviseur perçoit presque le double du salaire d’un ouvrier des petites mains. Seulement, un ouvrir non instruit ne peut pas prétendre décrocher un jour le poste d’un superviseur. Pour devenir superviseur, il faut au moins avoir un niveau post-secondaire.


Quoi qu’il en soit, la zone franche favorise l’accès à l’emploi des pauvres inexpérimentés, contrairement aux autres secteurs qui exigent des diplômes et des années d’expériences. Les entreprises franches exigent seulement le niveau primaire et sur ce plan, le pays dispose d’abondantes ressources humaines avec un taux brut de scolarisation de 120% pour le primaire. Il faut toutefois souligner qu’au-delà de 5 ans, les augmentations salariales sont moins évidentes pour les travailleurs non qualifiés. Le rapport relève également selon un sondage effectué par la fondation Friedrich Ebert en 2009, que les heures supplémentaires constituent un élément essentiel du niveau des salaires élevés des travailleurs en zone franche. 68% des salariés font des heures supplémentaires. La durée moyenne de travail est de 10 heures par jour au lieu de 8 heures prévues par la loi. Mais en 2009, les entreprises franches ont fait faire moins d’heures supplémentaires que d’habitude à cause de la crise financière mondiale et des troubles politiques à Madagascar. Les conditions de travail dans ces entreprises font parfois l’objet de critiques virulentes. Mais au Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), l’on avance qu’il ne faut pas confondre les entreprises, souvent asiatiques, qui ne respectent pas les droits des travailleurs, et les membres de ce groupement.






mardi 9 août 2011

Un concert pour soutenir une ferme-école malgache


Le Quatuor Quoi se produira pour la troisième fois dans le Barséquanais, et si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public
Le Quatuor Quoi se produira pour la troisième fois dans le Barséquanais, et si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public

Bourguignons- Le Quatuor Quoi se produira en l'église de Bourguignons, dimanche 21 août à 17 h 30 pour soutenir Solidarité action Madagascar Aube
Née en 2005 sous l'impulsion de Daniel Lutrat, et sous couvert de Groupama et des Aînés ruraux, l'association Solidarité action Madagascar Aube est aujourd'hui présidée par Michel Renard. Dès le début, il a été décidé de soutenir une ferme-école située dans le village d'Amborovy, près de Mahajanga. Une ferme de 7 ha, sur laquelle sont employées treize personnes et à laquelle est accolé un établissement de formation agricole pour adultes.
« Le but de l'association est de récolter des fonds pour faire vivre l'établissement de formation », précise Michel Renard. Chaque année, il va lui-même emmener cet argent au père Jean-Louis, responsable de la structure, et suit l'évolution du projet (internet étant précieux à ce niveau). Il ajoute : « Les Malgaches qui viennent suivre une formation de quinze jours doivent savoir parler français et écrire afin qu'ils puissent retransmettre leurs connaissances aux autres en rentrant. On leur montre une manière de travailler différente et surtout on essaie de les inciter à la coopération. »
Les Malgaches cultivent le riz, le manioc, le maïs. Ils font aussi du maraîchage et vendent sur le marché le fruit de leur travail. La production laitière est source de revenus intéressants.
L'aide déjà apportée par Solidarité action Madagascar Aube porte aussi sur le renouvellement du cheptel, sur le développement de la production laitière avec des techniques pour favoriser la traite des vaches ou encore pour améliorer le traitement des récoltes, enfin, pour qu'à plusieurs, ils puissent acquérir le matériel nécessaire à cette fin.
 
Un concert dans le Barséquanais

Parmi les actions de l'association auboise pour récolter des fonds, figurent des spectacles et des concerts donnés dans le département.
En bon Giratat, Michel Renard a souhaité cette fois-ci que la manifestation ait lieu dans le Barséquanais. C'est donc en l'église Saint-Vallier de Bourguignons, entièrement rénovée, que le rendez-vous est prévu dimanche prochain.
Les mélomanes pourront applaudir le Quatuor Quoi, une formation que les Barséquanais connaissent déjà pour l'avoir écoutée à Avalleur, et à laquelle appartient Élodie, la fille de Michel Renard.
Aux côtés d'Élodie Renard, au hautbois, seront sur scène ses amis Bertrand Auzas, à la flûte traversière, Christelle Chazeau, au saxophone, et Loïc Royer à la clarinette.
« Nous nous sommes connus pendant nos études à Dijon et nous aimons nous retrouver par session pour jouer ensemble, car nous sommes pédagogues, certes, mais aussi interprètes », souligne Élodie. Un ensemble plutôt atypique que ce quatuor, qui proposera un programme très éclectique, allant du contemporain au jazz, en passant par la musique traditionnelle avec du Philippe Glass, du Camille Saint-Saëns mais également des chants.
« Quand on est nombreux pour traverser la rivière, on n'est pas dévoré par les caïmans » dit un proverbe malgache.
Souhaitons donc que le plus grand nombre se rassemble à Bourguignons ce 21 août, dès 17 h 30 pour participer à cet élan de générosité. Et à cet égard, si l'entrée est gratuite, des enveloppes seront à disposition du public.

2 CONTREBANDIERS ARRÊTÉS PAR LES AUTORITÉS MALGACHES


Deux hommes sont actuellement jugés à Antananarivo pour avoir tenté de passer en contrebande près de 196 tortues appartenant à une des espèces les plus rares au monde.

Les deux contrebandiers, un malgache et un indien, ont été arrêté à l’aéroport d’Itavo alors qu’ils s’apprêtaient à s’envoler pour Nairobi avec dans leurs bagages 195 tortues endémiques ainsi qu’une tortue à soc adulte . Ayant presque réussi à déjouer les systèmes de sécurité, le scanne de leurs bagages a permis aux autorités locales de les appréhender.

Richard Hugues, Représentant régional du WWF Madagascar a déclaré : « Nous applaudissons le gouvernement et les autorités pour leur vigilance accrue à faire respecter les lois, comme dans cet exemple, et nous les encourageons à continuer et espérons que ce cas ainsi que les prochains seront suivis de peines lourdes ».

« Le gouvernement de transition malgache a montré les signes d'une volonté politique de résoudre les problèmes liés au trafic , notamment pour leurs bois précieux comme le palissandre et l’ébène » annonçait Ndranto Razakamanarina, Conseiller politique WWF à Madagascar. « Cette volonté politique doit être étendue à l'application du droit malgache et à tous les crimes contre les espèces protégées endémiques de l’île comme les tortues par exemple ».

Les trois principales menaces
Une enquête publiée par le WWF en 2010 révélait que chaque semaine plus de 10 camions transportant des zébus et près de 1000 tortues quittaient illégalement le plateau de Mahafaly au sud de Madagascar . L’instabilité politique du pays a engendré une hausse du braconnage des tortues araignées et des tortues radiées.

Le commerce international des tortues araignées, tortues à soc et tortues radiées est aujourd’hui interdit par la CITES , mais ces dernières restent malheureusement largement menacées et exploitées pour répondre aux demandes des marchés asiatiques et européens où elles sont vendues comme animaux de compagnie.

Le WWF estime que plus de 60 000 tortues sont extraites de leur milieu naturel chaque année .

La tortue radiée est également recherchée pour sa chair. En effet les populations locales la mangent lors des fêtes comme à Pâques, le Jour de l’indépendance ou encore à Noël.

Enfin leur habitat est lui aussi menacé par les coupes sauvages et les incendies de forêt.

Un risqué élevé d’extinction
La tortue radiée (Astrochelys radiata ) et la tortue araignée (Pyxis arachnoides ), deux des espèces endémiques du sud et du sud-est de l’île, font parties des espèces emblématiques des éco-régions des forêts épineuses. Ces dernières sont hautement menacées d’extinction si le taux actuel de contrebande continu.

Afin d’enrayer cette possible tragédie, le WWF MWIOPO (bureau des programmes de Madagascar et de l’Océan Indien) a développé, en 2010, un plan d’action de conservation de ces deux espèces.

Renforcer l’application des lois
On peut d’ores et déjà observer des résultats encourageants sur les sites protégés. De décembre 2010 à janvier 2011, 393 tortues (277 tortues radiées et 116 tortues araignées), destinées au trafic ont été saisies par les agents des services forestiers et les membres de la police.

Malgré ces résultats, une saisie comme celle effectuée en juillet dernier montre que les tortues endémiques de Madagascar continuent d’être braconnées et sorties illégalement du pays et que les efforts fournis par les autorités passent encore inaperçus.

Des lois sont en place mais leur faible application et les peines dérisoires encourues par rapport aux enjeux financiers liés aux trafics illégaux ont favorisé la corruption.

Ndranto Razakamanarina ajoute : « Des mesures importantes doivent être prises afin de s’assurer de l’application de ces lois de façon appropriée. Il ne doit y avoir ni compromis ni exception ».

« Trano mora » et nouvelle ville Les grands projets s’étendent à Antsiranana



Et les grands projets continuent ! Après la visite du chantier de l’hôpital moderne de Mahajanga, ce fut la pose de la première pierre du nouvel hôpital moderne d’Antsiranana. Puis ce dimanche 7 août donc, la pose de la pierre angulaire du lot de « trano mora » d’Antsiranana. Si les habitants d’Antsiranana n’ont pas eu les voitures 4L du président Marc Ravalomanana, ils peuvent maintenant rêver, du moins les jeunes ménages, d’avoir des maisons d’habitation grâce à Andry Rajoelina, et ce en attendant de voir le terrorisme des Foroches s’évanouir.
Dans le flou artistique de la sortie de crise – entre la Constitution et la feuille de route et les élections –, le pouvoir HAT poursuit son entreprise des grands projets du président de la HAT, dont le projet « trano mora » qui s’étend à Antsiranana. C’est un projet de 100 maisons d’habitation et de ville nouvelle implantées sur une superficie de 20ha dans le fokontany Scama. Les travaux de construction sont prévus s’achever avant le 25 décembre 2011, soit avant Noël de cette année. Selon le ministre de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo, qui a posé les pierres angulaires de ce projet, l’ensemble comportera un marché, un immeuble administratif, des villas haut standing, des salles de loisirs et des espaces sportifs.
Le projet « trano mora » pour tout Madagascar équivaut à un investissement de 50 milliards d’ariary. À noter que la région Analamanga a déjà ces quelques « trano mora » à Ambohidratrimo.

Madagascar : « Air Force One » en vol commercial




L’ex-avion présidentiel « Air Force One » du régime Marc Ravalomanana est de nouveau en service pour le compte de la Compagnie aérienne malgache, Air Madagascar, depuis la fin de la semaine dernière, rapportent des médias.
L’avion de type Boeing 737-300 immatriculé 5RM - RM et connu sous l’appellation de « Air Force One I » va renforcer le réseau intérieur de la grande île. Son premier vol commercial aux couleurs de la compagnie Air Madagascar a été réalisé vendredi dernier sur la ligne Antananarivo-Morondava-Tuléar-Antananarivo (de la capitale de Madagascar vers le sud du pays).
Acheté en 2002 et disposant de 127 sièges dont 12 affaires, « Air Force One I » a été mis à la disposition de AirMadagascar depuis décembre 2010 suite à un accord entre le gouvernement malgache et la compagnie.
Selon le protocole d’accord, la durée initiale de la mise à disposition est de 2 ans renouvelable par tacite reconduction et les coûts d’utilisation de l’appareil sont à la charge de la compagnie Air Madagascar. En revanche, l’État a la possibilité d’utiliser ponctuellement l’appareil après un préavis d’une semaine et moyennant une prise en charge des frais y afférents.
Pour rappel, Marc Ravalomanana avait déjà mis, d’une façon verbale, cet appareil à la disposition d’AirMadagascar après l’achat de l’autre avion Air Force One II, mais la compagnie ne pouvait pas encore utiliser l’appareil faute de document officiel à la restitution.
Acheté à 60 millions de dollars en décembre 2008, « Air Force One II » est mis en vente depuis des mois par la Haute Autorité de transition au pouvoir dans la grande île de l’océan indien mais, ne trouve toujours pas de preneur. L’achat de ce Boeing de luxe par M. Ravalomana a été au cœur de la propagande de Andry Rajoelinaquand il menait le mouvement populaire visant à renverser le président élu.

Environnement 60 millions de dollars en suspens

Jean-Christophe Carret a expliqué les enjeux de l’économie de l’environnement, hier (Photo Claude Rakotobe)


Jean-Christophe Carret a expliqué les enjeux de l’économie de l’environnement, hier (Photo Claude Rakotobe)
La Banque mondiale a approuvé un fonds additionnel pour le PE 3. Sa mise en vigueur dépend du parlement malgache.
La balle est dans le camp de la partie malgache. L'effectivité du déblocage du fonds additionnel du programme environnemental (PE) 3 repose sur la ratification du projet par le Congrès de la transition. Telle a été la déclaration de Jean-Christophe Carret, économiste de l'environnement, hier, lors d'un petit déjeuner de presse qui s'est tenu dans les locaux de la Banque mondiale, à Anosy. « Un projet ne peut être effectif que lorsqu'il est ratifié par le Parlement qui tiendra une réunion, au mois de novembre », a déclaré ce responsable. « La décision appartient aux parties malgaches. La ratification devra être effectuée par le Congrès de la transition », précise pour sa part Erick Rabemananoro, du département de la communication de la Banque mondiale.
Alors que le Conseil d'administration de la Banque mondiale s'est convenu de ne pas mettre ce fonds d'un montant de 60 millions de dollars – dont 10 millions de dollars relèvent de dons – à la disposition du gouvernement qualifié de « facto », il affiche une certaine souplesse envers le Parlement. L'allocation du financement se fera, en effet, directement entre la cellule de coordination du projet et Madagascar National Park, premier bénéficiaire du financement, ainsi que le World Wildlife Fund for Nature, le Wildlife conservation society et la Fondation des aires protégées.
Pas une priorité
Du côté des autorités, c'est le silence radio. Selon certaines indiscrétions, ladite ratification avait été évoquée au cours de la conférence des présidents, lors de la première session extraordinaire au Congrès. Mais Yves Aimé Rakotoarison, ministre chargé des Relations avec les institutions a indiqué que « ce n'est pas une priorité ». Il a signalé que la priorité du moment était « l'adoption des projets de loi concernant les mesures d'apaisement ».
À défaut de ratification, ce fonds pourra échapper à Madagascar. La notion d'irréversibilité mise en avant par la Banque mondiale lors de l'approbation de ce financement additionnel perdra sa raison d'être. « La Banque mondiale a opté pour une exception quant à la protection de la biodiversité malgache, un bien public mondial », explique Jean-Christophe Carret.

Madagascar/ Top 14 : Le FTM se repositionne



Le FTM a repris le contrôle du championnat de rugby de Madagascar, le top 14, grâce à sa victoire aux dépens de l'équipe de la Savonnerie Tropicale le samedi dernier à l’occasion de la 8e journée. La formation de Manjakaray totalise désormais avec 29 points contre 28 pour l'Iarivo Rugby Club (IRC).


Ce samedi 6 août, les choses avaient pourtant bien démarré pour l’IRC. Alors qu'à la 22 e minute, les joueurs de ont été retenus dans un regroupement, le premier attaquant de la Savonnerie Tropicale, Thomas Razafindranaivo a marqué le premier essai transformé par Jean Claude Félix Rakotondrazanaka, dit Lackou, l'ouvreur. Mais Hery Randrianihaina, ou Dapiso, l'ouvreur du FTM a assuré les pénalités de son équipe pour accrocher le morceau. La preuve, un score serré de 13 à 12 à la mi-temps, en faveur de l'équipe de la Savonnerie Tropicale. À la deuxième mi-temps, à force d'attaquer sans résultat, la Savonnerie Tropicale n'a fait que donner des avantages à Dapiso en marquant encore des pénalités. Du côté de la défense, Samuelson Herman Rakotomanga, l'arrière du FTM a été impénétrable. Il n'arrêtait pas d'envoyer les attaquants avec la balle en touche. À la 36 ème minute, la bande de Lackou aurait pu surclasser celle du FTM en marquant leur deuxième essai. Mais Vonjiniaina Andriamanjara, alias Jôda, le troisième ligne du FTM a réussi à envoyer la balle en touche. Au final, 21-16, un score qui propulse le FTM à la tête de poule du Top 14.
Le lendemain, les joueurs du 3FB ont été aux prises avec l'US Ankadifotsy. Il a été difficile pour le 3FB de vaincre l'équipe de l'international Mario Dominold Rakotomalala, le troisième ligne de l'USA. Dès la dixième minute, Sidonie Rakotoarison, dit Rabiby, le trois-quart centre du 3 FB aurait pu réussir le premier essai, mais la balle est tombée juste devant l'en-but. Un cauchemar que Fanomezana Ravonjison ou Dà, le trois-quart aile du 3FB a surmonté à la 30e minute en marquant le premier essai du 3FB qu'il a doublé à la 40e minute avant que Tolotra Ramaromiantso, dit Gana, le deuxième ligne du 3FB et des XV Makis écope d'un carton rouge. Du côté du 3FB, la nervosité de ses joueurs a conduit l'arbitre à donner des cartons, même pour le capitaine José Rakotoarison, l'ouvreur qui a eu un carton jaune. Pour Ankadifotsy, Floïde Razafindrakoto, alias Lilida, l'ouvreur et le jeune junior des XV Makis, Barivola Andriamanana ou Kôsa, l'arrière ont réussi les pénalités pour l'USA. Tandis que Dominold a dirigé les packs avant qui ont résisté aux poids lourds de 3 FB. Mais l'expérience a permis au 3FB à prendre le meilleur sur 24 à 21.

Air Madagascar réceptionne un avion, mais pas le bon


La compagnie aérienne malgache Air Madagascar a pris possession, d’un nouvel appareil, un Boeing B737-300, baptisé Air Force One I pour avoir appartenu au président de Madagascar. Mais ce n’est cependant pas l’avion qu’elle attend le plus, à savoir celui qui lui permettra de voler de nouveau de ses propres ailes vers l’Europe.
Le B737, qui a déjà effectué un premier vol commercial Antananarivo,-Morondava-Toliara-Antananarivo le 5 août dernier, est destiné pour l’instant aux vols domestiques. L’ex appareil présidentiel, qui a été mis aux normes de sécurité et peint aux couleurs de la compagnie malgache (rouge et vert), sera configuré en 127 sièges, 12 en affaires, 115 en classe économique. L’Etat malgache, qui détient aussi Air Madagascar, a signé un accord avec cette dernière pour un prêt de deux ans, qui peut être reconduit tacitement, les coûts d’utilisation restant à la charge de la compagnie. En outre le protocole d’accord a prévu deux clauses spécifiques. D’abord, Air Madagascar pourra louer cet avion moyennant la souscription d’une assurance et une obligation de maintenance. En second lieu, l’Etat malgache pourra aussi l’utiliser ponctuellement moyennant un préavis d’une semaine et une prise en charge des frais afférents.
Rappelons que ce n’est pas cet avion qu’attend impatiemment Air Madagascar, mais un long-courrier qui lui permettrait de relier l’Europe sans avoir à affréter l’appareil d’une autre compagnie, en l’occurence celui d’Air Italy aujourd’hui. Le président malgache Andry Rajooelina, président de la Haute Autorité de la transition (HAT), a promis qu’un nouvel avion long-courrier lui serait livré d’ici un mois. Air Madagascar est toujours inscrit sur l’annexe B de la liste européenne, ce qui l’interdit de survoler l’Europe avec se