Le salaire moyen mensuel dans l’industrie de confection est de 67,5 dollars avec un très faible écart en faveur des femmes par rapport aux hommes. Le rapport sur les résultats majeurs des enquêtes sur les entreprises franches de confection montre ainsi que les employés en zone franche perçoivent un salaire supérieur au revenu correspondant au seuil de la pauvreté (près de 17 dollars par mois). Ils bénéficient aussi d’un salaire moyen supérieur à ce que les entreprises hors zone franche proposent à leurs employés, soit 40 dollars par mois pour les petites mains. Cela signifie que les emplois en zone franche contribuent à la lutte contre la pauvreté. De plus, la promotion est une réalité dans la zone franche puisque pour les petites mains par exemple, 62% des sociétés leur accordent une promotion au bout de 1 à 2 ans. Cette promotion se traduit par un important accroissement du revenu. En effet, le salaire d’un opérateur est 44,7% plus élevé que celui des petites mains. Par contre, un superviseur perçoit presque le double du salaire d’un ouvrier des petites mains. Seulement, un ouvrir non instruit ne peut pas prétendre décrocher un jour le poste d’un superviseur. Pour devenir superviseur, il faut au moins avoir un niveau post-secondaire. Quoi qu’il en soit, la zone franche favorise l’accès à l’emploi des pauvres inexpérimentés, contrairement aux autres secteurs qui exigent des diplômes et des années d’expériences. Les entreprises franches exigent seulement le niveau primaire et sur ce plan, le pays dispose d’abondantes ressources humaines avec un taux brut de scolarisation de 120% pour le primaire. Il faut toutefois souligner qu’au-delà de 5 ans, les augmentations salariales sont moins évidentes pour les travailleurs non qualifiés. Le rapport relève également selon un sondage effectué par la fondation Friedrich Ebert en 2009, que les heures supplémentaires constituent un élément essentiel du niveau des salaires élevés des travailleurs en zone franche. 68% des salariés font des heures supplémentaires. La durée moyenne de travail est de 10 heures par jour au lieu de 8 heures prévues par la loi. Mais en 2009, les entreprises franches ont fait faire moins d’heures supplémentaires que d’habitude à cause de la crise financière mondiale et des troubles politiques à Madagascar. Les conditions de travail dans ces entreprises font parfois l’objet de critiques virulentes. Mais au Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), l’on avance qu’il ne faut pas confondre les entreprises, souvent asiatiques, qui ne respectent pas les droits des travailleurs, et les membres de ce groupement. |
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lundi 15 août 2011
Emplois en zone franche: Un salaire au-dessus du seuil de la pauvreté
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