Le navire Zoulfikar avec à son bord 12 pirates somaliens et 25 otages a été arraisonné au port d’Antsiranana dans le Nord de Madagascar. Le raid mené par la marine malgache samedi 26 février a été réalisé avec le renfort des forces internationales, à savoir, le CROSS Réunion, le CROSS Dar Es Salam (Tanzanie), l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et la mission européenne anti-piraterie Atalante.
En panne sèche, le Zoulfikar dérivait depuis plusieurs jours à 70 miles des côtes nord de Madagascar. Les otages qui se trouvaient à bord ont été libérés samedi 26 février en fin d’après-midi. L’opération de la marine malgache que l’on annonçait à haut risque n’a donné lieu à aucune effusion de sang.
Les 12 pirates qui retenaient en otages les 25 membres d’équipage n’ont opposé aucune résistance. A la vue de leurs assaillants, ils ont immédiatement hissé le drapeau blanc, et l’abordage s’est déroulé sans débordement. Tous les otages ont été libérés sains et saufs. Selon les premières informations, les pirates se sont rendus aux commandos malgaches les mains sur la tête, après avoir jeté leurs armes dans la mer.
L’opération de sauvetage a eu lieu au large du nord-est malgache, à environ 150 kilomètres d’Antsiranana. L’attaque a été lancée samedi soir après le feu vert donné la veille par un avion des forces internationales anti-piraterie. "Un avion a survolé le Zoulficar pour débusquer un possible guet-apens avant que nous ne passions à l’action", explique le capitaine de vaisseau Rolland Rasolofonirina de la marine malgache.
A bord du Zoulfikar, les forces de l’ordre ont retrouvé 30 litres d’eau douce et trois sacs de riz blanc. Après ce raid, le bateau a été remorqué jusqu’au quai de la base navale d’Antsiranana. Les pirates sont aujourd’hui placés sous bonne garde au quartier général de la Base navale d’Antsiranana, tandis que les otages ont été mis en observation médicale dans un centre hospitalier local.
Ce cargo comorien Zoulfikar a été capturé par les pirates somaliens en novembre 2010 alors qu’il venait de quitter le port de Dar Es Salam (Tanzanie). Sa libération fait suite à l’arrestation de deux pirates lundi dernier à Antsiranana où ces derniers étaient venus chercher de vivres, de pièces de rechange et du carburant, sur la terre ferme.
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