Madagascar et Maurice, main dans la main pour développer le secteur des technologies de l'information et de la communication, le duo semble prometteur.
Ainsi, la grande île va mettre à la disposition de Maurice son immense potentiel en ressources humaines, d'autre part, l'île Maurice partagera sa technologie avec Madagascar et lui ouvrira les portes de son marché. Un marché bien plus vaste puisqu'il ne se limite pas au monde francophone mais compte également des clients anglophones et asiatiques.
Les chambres de commerce et d'industrie (CCI) des deux pays avec le groupement des opérateurs en technologies de l'information et de la communication malgache (GOTICOM) et le Outsourcing and telecommunications association Mauritius (OTAM) se sont rencontrés hier pour la validation du projet de renforcement du secteur TIC dans la région Océan Indien et plus précisément en République de Maurice et à Madagascar.
En effet, les Mauriciens, plus avancés en technologies auraient recours à la main d'œuvre malgache. Il s'agit en fait de reproduire pour le secteur TIC ce qui s'applique déjà avec succès pour le textile. Toutefois, Madagascar aura à pallier les lacunes dans la formation en nouvelles technologies pour une ressource humaine plus efficace, plus compétente et plus compétitive.
« Seulement 2000 jeunes, dont 200 ingénieurs, sortent chaque année avec un diplôme fiable dans le domaine des Tic » avance Gilles Razafintsalamana, président du GOTICOM, qui affirme que c'est largement insuffisant par rapport aux demandes du marché. Il a également annoncé le projet de GOTICOM de création d'une université dédiée aux technologies de l'information et de la communication afin de remédier à la situation.
Outre l'insuffisance de formations, Madagascar devrait aussi structurer son marché intérieur, et surtout harmoniser la législation en matière de Tic.
En ce qui concerne le projet malgacho-mauricien d'œuvrer ensemble pour le développement des nouvelles technologies dans l'Océan Indien, Brett Pallen, représentant de la chambre de commerce et d'industrie mauricienne affirme que les échanges ne définissent pas encore si des filiales d'entreprises mauriciennes vont s'implanter à Madagascar ou si on va faire venir à Maurice la main d'œuvre malgache. En tout cas, pour Madagascar qui a reçu un coup dur dans le textile avec la suspension de l'AGOA, ce partenariat dans les Tics est une aubaine.
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