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dimanche 17 octobre 2010

Tana doit voter … TSIA !


La logique républicaine normale serait de s’abstenir de voter lors de ce référendum constitutionnel, afin de ne pas cautionner une élection organisée par un régime putschiste. C’était d’ailleurs la thèse de mon dernier éditorial. Cependant, il y a au moins trois raisons pour lesquelles les habitants de la Capitale feraient sans doute bien de voter TSIA (non) au prochain référendum constitutionnel.
Premièrement, le coup d’État a eu lieu en prétextant que l’opinion de la foule sur la Place du 13 mai à Antananarivo était représentative, non seulement de celle de toute la population de la Capitale, mais aussi de celle de tout le peuple malgache. Un fort volume de TSIA y permettrait donc de ramener les proportions à leur juste valeur, et faire voler en éclat la bulle d’illusions sur laquelle s’est fondée l’escroquerie politique que nous subissons depuis Janvier 2009. Une part importante de TSIA ferait statistiquement apparaitre la voix de cette fameuse majorité silencieuse dont l’opposition se prévaut. Imaginons le schéma de rêve : une victoire du TSIA dans la Capitale. Cela amènera un bon miroir à la face de certains arrogants autistes, même s’ils ne manqueront pas de dire qu’Antananarivo n’est pas Madagascar. Question : dans ce cas, pourquoi n’ont-ils eu aucun scrupule à engager Madagascar dans une crise sur la base d’un ramassis d’individus évalués à quelques milliers d’habitants de la Capitale ?
Deuxièmement, sur la base de l’expérience de toutes les élections depuis le retour de Madagascar à l’Indépendance, les résultats des scrutins ont toujours été tripatouillés par les régimes qui se sont succédé. Dans la mesure où il est difficile de croire que l’actuel pouvoir est constitué de petits saints, on retiendra alors que l’expérience vaut science. Toutefois, il est beaucoup plus difficile d’effectuer des tricheries massives dans la Capitale, qui a donc la capacité d’être un indicateur fiable de la popularité d’un régime. La preuve : s’il avait été aisé de manipuler les résultats, Andry Rajoelina aurait été battu par Hery Rafalimanana aux municipales de 2007.
Troisièmement, certains arguments de Sahondra RabenarivoLalatiana Pitchboule ou Arotsilavo Rakotoson (Association Manajary vahoaka), qui refusent l’abstention et encouragent le vote du TSIA, sont loin de manquer de pertinence. Lalatiana déclare : « Quant à penser qu’un fort taux d’abstention devrait décrédibiliser le TGV… Oui, selon des normes RATIONNELLES… Mais se sont ils jamais préoccupés de rationalité ? Les chiens aboient et le TGV passe… ». Rappelons que le dernier référendum constitutionnel de 2007 avait vu une victoire du ENY par 75%, mais avec un taux de participation à 43%. L’abstention est donc un mauvais calcul politique, car il n’empêche rien, tout en ne permettant pas grand-chose.
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Photo Tom Turner (wikimedia commons)
Par contre, malgré une victoire prévisible du ENY, l’opposition serait renforcée d’une large proportion de TSIA à Antananarivo (et dans les autres villes), ce qui donnerait malgré tout une légitimité populaire acquise à travers les urnes et donc indiscutable, contrairement aux escrocs qui se prévalent d’une légitimité de place publique. Sur cette base, l’opposition gagnerait en crédibilité vis-à-vis des communautés nationales et internationales, ce qui ne pourra que profiter à ses revendications.
Un sage de mes amis, qui traine régulièrement sur la banquise en ma compagnie, croit dur comme fer que pour changer un système, il faut le faire de l’intérieur. Laisser à de simples citoyens le soin de se débrouiller seuls pour s’opposer au rouleur compresseur hâtif peut présenter un risque. C’est sans doute dans ces moment où un combat digne va se dérouler dans les urnes que la population a besoin de repères au sein de la classe politique, et une démission des politiciens de l’opposition à travers une politique de la chaise vide n’est pas nécessairement une bonne chose. De plus, participer officiellement à la campagne pour le TSIA permettrait à l’opposition d’avoir accès à des plateformes de communication (meetings publics, audiovisuel public).
L’opposition se trouve en fait devant un dilemme : faut-il faire campagne pour le TSIA, et donc reconnaitre de facto le gouvernement actuel ; ou bien faut-il faire comme si ce référendum n’existait pas et prendre le risque de perdre encore plus de terrain en s’abstenant de participer. Robert Sabatier disait : « S’opposer n’est autre que proposer. Une opposition sans proposition n’est qu’un mouvement d’humeur ». Et à force de ne faire que des mouvements d’humeur, les trois mouvances risquent un jour de payer cher leur opposition systématique de principe à tout ce que fait l’actuel Régime de Transition. « Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour » (Confucius). Et laisser aux citoyens légalistes comme seules alternatives le ENY et l’abstention est d’une portée stratégique limitée.
Il est vrai que ni le texte constitutionnel, ni les conditions d’organisation du référendum ne sont parfaits. Mais dans le contexte actuel, ne serait-il pas plus intelligent pour l’opposition de faire voter TSIA plutôt que d’appeler à l’abstention ? Le seul problème est que si elle entre dans cet engrenage sans être suivie dans les résultats, elle va être décrédibilisée. Pour l’opposition, faire voter TSIA est une occasion pour elle de démontrer son poids réel, à moins qu’elle ne craigne cette vérité… Elle peut donc préférer éviter de prendre le risque, surtout que le camp d’en face semble avoir des moyens illimités qui sentent bon la rose, surtout celle des bois.
Certes, ce qui précède va à l’encontre de mon abstentionnisme de principe évoqué dans de précédents éditoriaux. Mais sans doute il est utile d’étudier la question sous tous les angles utiles, et prendre une décision qui soit stratégique, guidée par la raison et non pas des émotions. Cela ne pourra cependant avoir une utilité que si une masse critique se crée pour faire campagne pour le TSIA, et voter dans ce sens. Les abstentionnistes et les trois mouvances devraient méditer sur cette autre pensée de Confucius :« Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres. »

Les gros travaux d'Andekaleka achevés

Madagascar. Lors de la cérémonie de célébration des 35 ans de la Jirama pour la direction interrégionale d'Antsirabe, le ministre de l'Energie a souligné que les gros travaux pour la réhabilitation d'Andekaleka sont pratiquement achevés.


Il ne reste plus que les détails pour que toutes les turbines déjà installées soient opérationnelles. D'ici peu donc, la capitale ne connaîtra plus de délestage. 

L'on sait également que bon nombre de quartiers d'Antananarivo, surtout dans les périphériques, se plaignent d'insuffisance de la pression de l'eau de la Jirama. 

Rasidy, directeur général de la Jirama , a expliqué durant un petit point de presse « qu'en cette période sèche, Mandroseza ne peut plus subvenir aux besoins de la capitale. De ce fait, il serait plus qu'opportun pour les Tananariviens de bien gérer l'eau pour que tout le monde puisse y avoir accès. Et ce n'est pas tout car entre temps, la Jirama a déjà essayé de remédier à ce problème et depuis deux ou trois jours, la situation s'améliore. » 

Par ailleurs, la cérémonie de célébration des 35 ans de la Jirama à Antsirabe a surtout été marquée par la remise de médailles pour 183 employés. Parmi ces médaillés, on note un grand officier de l'ordre national, qui a déjà travaillé 6 ans auprès de la société malgache de l'énergie (une des deux sociétés qui a formé la Jirama ), ainsi que 35 ans auprès de la Jirama. Ce médaillé est donc là depuis la création de cette société d'Etat. 

samedi 16 octobre 2010

Référendum constitutionnel malgache : Voter en touche ?

En 2008 un match de football entre le Stade Olympique de l’Emyrne et l’AS Adema a vu un curieux record qui fera annale pour longtemps en affichant le score hallucinant de 149 buts à 0. En fait, le Stade Olympique contestant une décision arbitrale lors du match aller, s’est mis à marquer des buts contre son propre camp en monopolisant ainsi le ballon, face à un arbitrage impuissant à imposer une décision.
La question dont on débat aujourd’hui quant au pseudo-référendum sur une pseudo-révision d’une constitution pour une pseudo-4ème république relève quelque peu d’une logique similaire où l’opposition refuse de jouer un match qu’elle juge à raison truqué. À la question « faut il aller voter non, ou faut il s’abstenir » ceux là répondent « on s’abstiendra parce qu’il est hors de question d’apporter la moindre légitimité à une consultation bâtie de manière unilatérale ». Mais en cela ne marquent-ils pas contre leur propre camp ?
Les 20 mois de pouvoir TGV ont caractérisé une guerre de tranchée où les arguments de « non à l’unilatéralisme » se sont opposés d’abord aux initiatives bateaux, puis à cette simili-CCC et CENI ou autres Raiamandreny mijoro et enfin à cette pseudo-Conférence Nationale, qui aboutiront tout de même à un texte d’abord bâclé puis inconsistant. Et malgré ces aberrations et les exactions auxquelles le pouvoir HAT s’est jusque là livré, force est de constater que le TGV a tactiquement mieux mené sa barque que ne l’a fait l’opposition.
Ce texte est vain, c’est une évidence. Le TGV aurait pu en rester au texte initial et se focaliser sur les mesures et réformes nécessaires au regard des dysfonctionnements des institutions en se posant UNE question : quelles étaient les limités du texte constitutionnel de la 3ème république en place, qui pouvaient brider les nécessaires réformes en question ? Cette interrogation qui aurait dû être la seule à poser n’a bien évidemment pas été formulée. Le projet n’étant que la prise de pouvoir et non pas un projet de société, il importait avant tout d’annoncer stupidement et pompeusement la mise en place d’une nouvelle république idéale qui résoudrait d’un coup de baguette magique tous les problèmes de gouvernance et de démocratie antérieurs.
Ce projet aurait pu fonder une certaine légitimité mais il aurait fallu pour cela disposer d’une vision à long terme bâtie sur un projet et une volonté politiques… La refondation par De Gaulle de la 4ème république vers la 5ème relevait d’une certaine vision de l’efficacité de l’État et donc d’un projet politique. À l’inverse, le seul projet qu’ait eu le TGV était de virer Ra8 et de prendre le pouvoir… Il est clair que la nouvelle constitution ne pouvait que refléter cette ambition : ce texte est bâti d’une part à la mesure de la rancœur anti-Ra8 pour baliser son bannissement et, d’autre part, à la taille des enjeux de conservation du pouvoir par Norbert et sa clique. De fait, ce texte s’est focalisé sur la mise en place de nouveaux garde-fous prétendument destinés à contrôler les dérives. « Mettons plus de barrières, plus d’intermédiaires, construisons encore plus d’institutions, l’administration et l’État n’en fonctionneront que mieux ». Quand on sait que les strates de pouvoir et de décisions ne feront qu’offrir de nouvelles opportunités de corruption, on se dit qu’on n’est pas sortis de l’auberge du sous-développement.
Ceci étant, le texte est là et le montage politique a été bien plus retors que beaucoup ne l’auront vu. De cette révoltante conférence nationale, en annonces de municipales anticipées, en passant par la mise en place des chambres bidon que sont les Congrès de la transition (CT) et Conseil supérieur de la transition (CST), et qui ne sont là que pour assurer le plus grand nombre de sordides et opportunistes ralliements, il est clair qu’on aura du mal à arrêter le rouleau compresseur en marche. Et pour combler le tout, les conditions d’un vote transparent ne sont pas réunies : les listes électorales ne sont pas constituées, les institutions de contrôle ne sont pas neutres (la décision de la CENI de laisser les membres de la HAT mener propagande est hallucinante d’impudeur), la société civile qui aurait pu assurer un semblant de transparence est prise de court, arc-boutée sur le principe que le soutien de la CI devrait lui conférer à elle seule la légitimité d’organiser une consultation. L’opposition, dépassée elle aussi, ne sait pas comment mener campagne ni pour le non ni pour l’abstention (qui, quand, comment, pourquoi ? avec quels moyens matériels et quels arguments ?). Bref, toutes les conditions pour un « succès » du TGV sont réunies.
En cela les malgaches auraient intérêt à s’abstenir. Mais… Les 20 mois écoulés auront vu l’opposition s’accrocher à un seul paradigme : l’unilatéralisme du pouvoir HAT, ses exactions, ses errements en politique intérieure et extérieure, le « blocus » international, les luttes intestines, la crise économique et la crise sociale finiraient par avoir raison du TGV qui devait s’effondrer naturellement de l’intérieur… Rien de tout cela ne s’est avéré… Quant à penser qu’un fort taux d’abstention devrait décrédibiliser le TGV… Oui, selon des normes RATIONNELLES… Mais se sont ils jamais préoccupés de rationalité ? Les chiens aboient et le TGV passe…
La question à poser, n’est-elle pas de changer désormais de paradigme ? Si on s’est longtemps gaussé des absurdités et des aberrations des gens de ce pouvoir, ne faut-il pas envisager que la logique de survie qui les a maintenus jusque là leur a permis de se construire une dialectique et une stratégie qui affirment peu à peu la pérennisation de ce coup d’État… Celle-ci nous hérisse, c’est un fait…. Mais… camper sur cette (non) position n’est ce pas désormais « pisser dans un violon » ?
C’est dans ce sens, que je pense qu’il est temps de changer de paradigme… Que l’opposition devrait désormais s’attacher à bâtir de la manière la plus solide le projet alternatif qui finira bien par être soumis au peuple… ne pas voter aujourd’hui c’est se marginaliser pour les prochaines échéances. Les voix qui ne se font pas entendre aujourd’hui ne seront pas entendues plus tard.
Il faut voter… et voter NON… même si la partie semble jouée d’avance. On ne va pas quand même pas se prendre 149 à 0… ça suffit d’une fois…

Faux communiqués du samedi 16 octobre


Qui a dit : « La mise en place du CST constitue le premier pas vers la mise en place des institutions de la transition qui passe par le référendum. La marche vers les élections a été engagée et elle ne doit plus être perturbée ». Alain Ramaroson, dit Alain la Menace, et sans rigoler une seule fois. Avis aux amateurs d’affrontement avec des milices et de séjour à Tsiafahy.
Le Congrès de la transition (CT -256 membres) et le Conseil supérieur de la transition (CST- 90 membres) sont mis en place avec un nombre pléthorique de membres. Aucun n’a été élu, ils ont tous été désignés avec des critères, dont certains ésotériques. Mmes Pety et Voninahitsy en font partie pour services inestimables rendus au pays. Tout ce beau monde va être payé aux frais des contribuables dans un pays très pauvres. Alléluia, amen !
Les brésiliens, chanceux, eux ils disent : « allez Lula, amène ». Chacun son truc.
Le Président du CST a commencé son discours en défendant le bilan de 2 ans de la HAT’’. Ça commence bien en termes d’esprit critique et de pseudo contrôle du pouvoir.
On voit la mine réjouie de tout ce beau monde lors du cocktail d’installation. Pendant ce temps, un rapport international classe notre pays dans la cohorte des pays où la famine menace.
Le kéré, la famine, est déjà là pour nos compatriotes du sud. Aucun des 346 membres du CT ou du CST n’a eu le temps d’y penser, trop heureux d’émarger tous les mois au frais de la Princesse.
Sylvain Rabetsaroana a dit que « le référendum constitutionnel constitue un grand tournant dans l’histoire du pays puisqu’il constitue une passage obligé afin de mettre en place les balises nécessaires pour que les erreurs du passées ne se reproduisent plus ». Normalement, le conditionnel aurait été de rigueur pour ce genre de déclaration. C’est bien mon cher Sylvain de croire au père Noël à ton âge.
Je suggère aux 346 membres du CT et du CST de se regarder dans la glace tous les matins et de se dire : je ne suis pas un (ou une) élu, je ne suis pas un élu, je ne suis pas un élu, je ne suis pas un élu… Tonton Georges a aussi le droit, comme son ami Sylvain, de croire au père Noël, malgré son âge avancé.
Parmi les membres désignés du CT ou du CST, il y a des journalistes. Du coup les journaux où officient ces journalistes sont un peu dithyrambiques vis-à-vis du pouvoir de Transition. Ça c’est du journalisme comme les aiment les pingouins !
Ces journalistes désignés démontrent bien en tout cas que tout s’achète et tout se vend, même son âme.
Des ministres en exercice « expliquent » le projet de Constitution, accompagnés d’un ancien ministre pro-Hat qui lui fait de la propagande pour le oui au référendum, et ils rencontrent des maires. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a rien à y redire. On a envie de dire la CENI c’est nenni ! Encore des personnes qui émargent sans faire leur boulot.
Tantely, l’ancien PM est arrivé. Espérons qu’il va s’expliquer sur les 3 millions d’euros placé en Suisse et qu’il demandera la révision de son procès car judiciairement parlant, il est encore condamné. Quand je vous dis que Tonton Georges croit aussi au père Noel.
En arrivant, Tantely a dit, je cite : « je ne brigue aucun poste mais j’essaie de comprendre l’aspiration du peuple ». Dans tous les cas, il fait déjà de la politique en mettant en avant « le peuple » tout en le prenant pour un imbécile.
Peuple : entité souvent citée par les politiques, au gré de leurs besoins, mais qui continue à crever de tous les maux de la terre. C’est la définition même du cynisme.
Ratsiraka va suivre paraît-il. On ne l’a pas vu au sacre officiel de Kim Jong Un, le fils de son ami Kim Jong Il, le petit-fils de son modèle Kim Il Sung. Au fait, on a dit qu’il aurait 2 ou 3 livres rouges (pardon solutions) pour sortir de la crise.
Ratsiraka, vous vous rappelez ? c’est le monsieur qui avait acheté des Migs, des hélicoptères MI8 ou 24, qui avait vulgarisé le port des kalachnikovs (chose indispensable dans un pays très pauvre) partout, sorti le livre rouge, qui a fréquenté Brejnev. Son sobriquet est « l’amiral rouge », mais qui a mis le pays dans le noir ?
On n’entend plus Ravalomanana. Tout compte fait, ses âneries commencent à me manquer car les occasions de se bidonner se font rares par les temps durs qui courent. Allez Marc, une dernière genre « tsapao ny herinareo » pour la route !
En fait on a entendu Ravalomanana. Il fustige les anciens parlementaires TIM qui ont acceptés d’être désignés au CT ou CST. Et oui Ravalomanana, quand on réunit autour de la gamelle et non autour des idées, une gamelle c’est une gamelle, là ou ailleurs. Du coup, il faut s’attendre à se ramasser une gamelle ! Comme quoi la politique chez nous c’est une histoire de gamelle : soit on la tend, soit on se la ramasse !
On n’entend pas non plus parler de Monja. Vous vous souvenez ? C’est le PM qui, à peine arrivé au pouvoir, avait acheté des hélicoptères d’occasion belge et qui avait missionné Charles Villeneuve pour faire du lobbying pour la reconnaissance internationale. Tout cela sur fonds publics évidemment. Les pingouins en parlent encore sur la banquise histoire de rigoler à s’en fendre le bec.
Quand un jeune Ministre avait osé démissionner, on lui a collé l’IGE aux trousses. Monja, on ne peut pas, il risque d’y avoir des « ampamoaka ». Des déballages, quoi !
On a lancé aux trousses du SECES (syndicat des profs) le Bianco, suite à leur demande de règlement des heures sup. Comme quoi, le Bianco ne sert pas à grand chose en ce moment.
Raymond Ranjeva veut le pouvoir mais il a précisé sans coup d’État ni auto-investiture. Devinette : qui a fait un coup d’Etat et une auto-investiture ? Moi, je ne vois pas qui serait capable d’une chose aussi horrible.
Le même Raymond dit : « La Transition doit être conçue et menée dans une nouvelle démarche caractérisée par une neutralité positive et incarnée par des hommes et des femmes capables de rassembler et qui ne sauraient être suspectés de partialité et dont la compétence est incontestable sur le plan national et international ». On veut des noms, on veut des noms.
D’autres ont chanté : « vas-y Raymond, vas-y Raymond, vas y, c’est bon bon bon ». On va l’appeler Raymond le zouk (et non le zoky) !
Sahondra Rabenarivo, juriste, a dit dans le journal L’Express que le projet de Constitution a été taillé pour les politiciens. Et bien oui madame, dans notre pays, la Constitution est taillée pour les politiciens, pas pour la Nation ou le peuple. Chacun son truc. Le raisonnement est simple : les politiciens durent, la Nation et le peuple meurent. CQFD.
Lu sur le site Madagate (ultra pro HAT appartenant à l’ancien Ministre Augustin Andriamanoro), écrit par mon ami Jeannot RAMBAZAFY, en parlant de la 1ère Constitution : « Où est le peuple dans tout çà, au courant de rien, alors que la première phrase du préambule est : « Le peuple malagasy souverain » ? Souverain de quoi ? De l’indigénat ?¨Par ailleurs, il existe une différence énorme entre adoptée et votée ». Ta dernière phrase ne t’interpelle pas mon cher Jeannot ? Sûr, il existe une différence énorme entre adoptée et votée. Et le pouvoir actuel, y compris le CT et le CST, il est adopté ou voté ? Tu saisis la différence énorme ou ta théorie ne s’applique pas dans ce cas ?
On a lu sur cette Tribune que les pirates somaliens s’approchent deMadagascar. Les mauvaises langues (pas celles qui lèchent le pouvoir actuel) disent que les somaliens sont en retard car des pirates malgaches sont déjà dans Madagascar depuis début 2009. Ils pillent le pays, ils emprisonnent des gens, ils se proclament chefs, ils créent des milices,…. Moi, je n’y crois pas.
Aux USA, Obama a été caricaturé en bandit, mafieux, kamikaze islamiste,… Chez nous pour moins que ça, on aurait déjà envoyé la FIS casser le panneau publicitaire (comme les micros des radios) et conduire du monde à Tsiafahy. Les imbéciles vont encore dire que notre pays n’est pas pareil, le peuple n’est pas mûr,… et autres blablas qui nous abaissent.
Rappelez vous : le substantif amour est dans notre Constitution, alors, appliquez la Constitution en tant que bon patriote, mais pas avant de faire votre prière le soir !
Message personnel à Tata Georges : « chérie, ne pense pas à la Constitution ce soir, mais ne dis rien à personne car cela ne fait pas patriote ». Quoique, en pensant à ta constitution, je pourrai changer d’avis en votant oui, oui, encore, encore, et en hissant très haut les couleurs !
Bon courage quand même et passez un excellent week-end car le temps chaud est là. Attention quand même à ne pas appliquer la Constitution dans les bozaka de Vontovorona.

vendredi 15 octobre 2010

Emeutes et pillages à Toamasina


Au moins deux cent pousseurs et autres cyclo-pousseurs ont semé la pagaille hier dans la ville de Toamasina à Madagascar pour protester contre le contrôle de papiers régissant leur métier. Plusieurs magasins, dont un restaurant ont été saccagés et pillés.

 
Ce jeudi 14 octobre aux environs de 8h 30, la manifestation des tireurs de pousse et cyclo-pousse a laissé place à de violentes émeutes au cours desquelles plusieurs commerces ont été mis à sac et vandalisés. Les évènements d’hier ont ravivé les souvenirs des heures sombres du début de la crise en 2009.
 
Les émeutiers ont pris d’assaut plusieurs commerces d’appareils électroménagers situés en plein cœur de la ville, notamment au grand marché de Bazary Be et dans le quartier d’Anjoma. De plus, un restaurant appartenant à un natif de la ville a également été pris pour cible. Certains grévistes ont cassé les vitres de l’établissement, tandis que d’autres ont agressé le propriétaire.
 
Ce déchaînement de violences a éclaté un peu partout dans la ville. Même les opérateurs de taxi-phone installés aux abords des rues ont été pris à partie. Les manifestants ont fait la main basse sur leurs maigres recettes avant de saccager leurs pavillons de fortune. Les pousseurs se sont également attaqués à certains de leurs collègues qui ont continué à travailler. Par précaution, une dizaine d’établissements scolaires ont décidé de fermer leurs portes.
 
Dans le tumulte, les forces de l’ordre ont interpellé huit individus, identifiés comme des meneurs des fauteurs de troubles. Les dégâts liés à ces actes de violences s’élèveraient à des centaines de millions d’ariary (des centaines de milliers d’euros), selon les autorités locales.
 
En 2008, la commune urbaine de Toamasina a mis en place un programme de formation sur la circulation destiné aux tireurs de pousse. Sur les 300 candidats, seul le tiers, soit une centaine, ont bouclé avec succès ledit stage.
 
Et depuis lundi dernier, les éléments de la police communale ont procédé à des contrôles de papiers, ce qui a conduit à la mise en fourrière de quelque 200 pousses et cyclo-pousses. D’où la colère des concernés.

Face à cette vague de protestations, le Président de la délégation spéciale de Toamasina, Mario Rakotovao a tenté d’engager des pourparlers avec les représentants des grévistes. Il a proposé de trouver ensemble un compromis, tout en restant ferme quant à l’application du texte qui régit les capacités des pousseurs, qui avait été voté par le Conseil municipal en 2008.

Ratsiraka, le retour ?

Le retour de dideir Ratsiraka favorisera-t-il les négociations de sortie de crise ? Le retour de dideir Ratsiraka favorisera-t-il les négociations de sortie de crise ? 
L'ancien président malgache Didier Ratsiraka, qui vit exilé dans une chic banlieue parisienne, vient d'annoncer son retour au pays, dont il  avait été chassé en 2002.
Sa maison, dans la région de Tamatave, est inhabitable, mais Didier Ratsiraka s’en passera. L’ancien président, qui avait annoncé, en août 2009, qu’il ne rentrerait à Madagascar « que lorsque [sa] résidence d’Ambodiatafana sera[it] réhabilitée », semble avoir trouvé une solution de rechange. « Les autorités avaient promis de la refaire. Au lieu de ça, ils l’ont brûlée », dit-il en privé, en référence à l’incendie qui a ravagé sa demeure en juin dernier. Qu’à cela ne tienne, l’amiral squattera chez des amis.
Le 1er octobre, son intervention sur la chaîne malgache TV Plus a fait l’effet d’une bombe. Interrogé depuis sa résidence de Neuilly-sur-Seine, dans la banlieue pari­sienne, où il vit en exil depuis plus de huit ans, Ratsiraka a annoncé son retour imminent. Celui qui fut chassé du pouvoir en 2002 par Marc Ravalomanana estime aujourd’hui qu’il serait criminel de ne rien faire alors que « tout part à vau-l’eau ».
« On ne parle que de ça à Tana », rapporte un journaliste. Cette annonce a notamment éclipsé la campagne pour le « oui » ou pour le « non » à la nouvelle Constitution, un texte auquel s’oppose d’ailleurs Ratsiraka.
L’homme, qui encourt une peine de dix ans de travaux forcés depuis sa condamnation en 2003, a-t-il négocié son retour avec la Haute Autorité de la transition ? Son entourage s’en défend. Le Premier ministre, le général Camille Vital – un ancien partisan de Ratsiraka –, y est en tout cas favorable : « Son retour facilitera les négociations. » Pour ce qui est de Ravalomanana, en revanche, « c’est mieux qu’il reste à l’étranger durant les sept prochaines années ».

La monnaie virtuelle débarque à Madagascar

  • M’Vola, nouveau système de paiement via téléphone portable débarque sur la Grande île. Plus besoin de transporter de liquide, carte bleue et autres chèques vacances. Une initiative soutenue par l’Office national du Tourisme à Madagascar et applaudie par les touristes.

    Hier, l’Office national du tourisme à Madagascar (ONTM) a signé un partenariat avec Telma, premier opérateur mobile de l’île, dans le but de promouvoir une nouvelle méthode de paiment via gsm, M’Vola. L’ONTM prévoit des actions de sensibilisation envers tous les opérateurs du secteur pour encourager son utilisation.
    Le principe de M’Vola : ne plus transporter de "cash" et régler ses achats via gsm. Le but ? Sécuriser les paiements sur une île où l’insécurité reste un frein considérable pour le tourisme, pourtant moteur de l’économie locale. D’après les chiffres du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat de Madagascar, pas moins de 124 993 touristes ont été recensés pour la période du 1er janvier et le 31 août 2010.
    Il es vrai qu’à Madagascar les moyens de paiement tels que les chèques de voyage et la carte bleue sont très peu acceptés et les touristes hésitent à se déplacer avec de grandes quantités d’argent. Le système M’Vola permet de payer avec de la "monnaie virtuelle". Il suffit que les interlocuteurs, clients et commerçants, disposent d’un téléphone portable (quel qu’il soit, M’Vola fonctionnant avec tous les opérateurs) et acceptent d’être rémunérés via ce système. A noter qu’il fonctionne pour le moment auprès des marchands agréés ou les Telma shop de l’île.
    En cas de perte ou de vol, l’usager ne se verra pas détroussé de sa "monnaie virtuelle" puisque le système est sécurisé par un code secret choisi par le client. Un téléphone volé ne peut servir à aucun règlement. Le consommateur a la possibilité de récupérer immédiatement une nouvelle puce, avec le même numéro et la totalité de son argent électronique.
    Selon les responsables Telma, la méthode M’Vola est déjà monnaie courante entre les Malgaches, puisque 400 millions d’ariary, bien réels ceux-ci, sont échangés chaque jour.

jeudi 14 octobre 2010

PIB national: 42 % sont générés par la seule ville d’Antananarivo

Au plan mondial, la moitié de la population est une population urbaine.
Et davantage, les données du snu.mg mentionnent qu’en Asie et en Afrique, 95% de la croissance se fera dans la zone urbaine selon les études de l’UNHabitat. Actuellement, les statistiques démontrent que 42 % du PIB de Madagascar sont générés par la seule ville d’Antananarivo.
Par ailleurs, la même source en rapportant les propos de  Jean-Jacques Helluin, Directeur de l’IMV, décrit que : « partant de son constat des trois faillites de la ville d’Antananarivo : la faillite des penseurs en ville, des pouvoirs et enfin des bailleurs de fond dans la non considération du défi urbain ,a démontré ainsi l’intérêt de bien évaluer les impacts des investissements ruraux et les investissements dans l’urbain pour mieux saisir  les retombées sur la croissance, et  citant entre autre , en exemple, le projet pilote d’amélioration du transport urbain-PAMU à Antananarivo… »

Villes de Madagascar: Faibles taux d’accès en eau potable

Selon les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), 65% de la population malgache devrait avoir accès à l’eau potable d’ici 2015 et 72% à l’assainissement.
L’eau est ainsi un secteur prioritaire qui dispose donc d’un cadre légal, de politiques et de stratégies nationales, d’outils de planification et de gestion, mais aussi de plates-formes de concertation entre les différents acteurs (les comités DioranoWash) et de partenaires techniques et financiers actifs.
Plus d’après les informations publiées par Réseau Ran’Eau – Groupe Pays Madagascar, il est indiqué surtout que selon la base de données de la plate-forme DioranoWash, 39,86% de la population avait accès à l’eau potable et 51,4% des ménages disposaient de latrines en 2008.
Les objectifs fixés pour 2012 par le plan national malgache sont encore plus ambitieux que ceux du Millénaire pour le développement pour 2015 puisque 57% (contre 55% dans OMD) des malgaches devraient alors avoir accès à l’eau potable en milieu rural, et 95% (contre 87%) en milieu urbain.
D’ici 2012, il faudrait donc creuser 13 656 puits et forages en milieu rural, réaliser 232 695 branchements particuliers et 288 bornes-fontaines en milieu urbain, construire 941 987 latrines familiales en milieu rural, et 295 855 en milieu urbain.
Et les mêmes données d’indiquer que les courbes d’évolution des taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement montrent que si la situation a tendance à s’améliorer au niveau de la moyenne nationale, les taux d’accès sont cependant en baisse dans toutes les villes de Madagascar : un effort significatif doit être fourni afin d’atteindre les objectifs du Programme national de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement (PNAEPA).
En termes financiers, les estimations pour atteindre ces objectifs se chiffrent à 671,23 millions de USD d’ici 2012, dont 80% de financements extérieurs (encore gelés à l’heure actuelle compte tenu de la situation politique). Il manque donc encore près de 500 millions de USD.

mercredi 13 octobre 2010

la crise politique ralentit les importations d’automobiles


La crise politique, qui secoue Madagascar depuis décembre 2008, a ralenti les importations d’automobile, selon les spécialistes en importations d’automobiles dans cette île de l’Océan Indien.
Stefane Pernet, responsable de la société Walexport, une des entreprises importatrices d’automobiles à Madagascar, a dit que l’ importation des voitures a connu un ralentissement cette année 2010 alors que cela a été stable en 2009.
Le bilan pour cette année 2010 est négatif. En effet, les véhicules dans les stocks bloquent les importations et que les clients ont la difficulté à payer, selon lui.
En espérant que leurs affaires vont s’améliorer l’année prochaine, Stefane Pernet a noté que son entreprise vise à importer 2500 voitures en provenance de l’Europe, et 400 voitures en provenance de l’Asie, dont la Chine. 

Rencontre régionale sur la piraterie maritime : Une stratégie régionale adoptée, Madagascar absente

Une réunion ministérielle régionale sur la piraterie et la sécurité maritime a eu lieu la semaine dernière à l'île Maurice. Le moment pour les pays d'Afrique orientale et australe ainsi que ceux de l'Océan Indien, d'examiner de près ce problème en matière de sécurité maritime qui a des impacts économiques considérables dans cette région du globe. Cette rencontre régionale, deuxième du genre, a vu la participation des représentants des Comores, Djbouti, Kenya, Maldives, La Reunion, Seychelles, Somalie, Afrique du Sud et de la Tanzanie. De même, des représentants de la Chine, de l'Inde, du Pakistan, de Russie, des Etats-Unis, y ont également participé ainsi que les organisations internationales telles l'Union Européenne, l'Union Africaine, l'ONU, la COMESA, SADC, UNODC, IGAD, IOC, UNDP, IRCC, EAC, Interpol. Madagascar, bien que pays de l'Océan Indien et d'Afrique Australe, a été absente à cette rencontre régionale. La Grande île ne figure pas, en tout cas, parmi les pays participants cités dans le communiqué conjoint des ministres présents à Maurice.
Somalie. Le fléau de la piraterie, a longtemps causé du tort aux pays de cette région de l'Afrique et de l'Océan Indien. Le problème tend à persister et a, bien entendu des impacts sur l'économie et la sécurité dans les eaux territoriales des pays concernés, mais touche également les autres pays dont des ressortissants sont victimes d'actes de piraterie dans cette zone. On a mentionné plus particulièrement les actes de piraterie qui ont souvent lieu au large de la Somalie.
Une stratégie régionale a été adoptée lors de cette rencontre. Un cadre régional pour la prévention et la lutte contre la piraterie dotés de trois volets dont la mise en place d'un plan d'action pour la Somalie pour combattre et prévenir la piraterie. Il s'agira, en outre d'encourager les Etats  de la région à intenter des poursuites contre les pirates arrêtés dans la région et ce, avec l'appui financier et technique de la communauté internationale et de renforcer les capacités des Etats de la région à sécuriser leurs zones maritimes.
Par ailleurs, un plan régional continu a également été discuté. L'échange d'informations, la coopération et l'action conjointe des Etats de la région ont été notamment spécifiés.

Les vertus de l’huile essentielle de vanille

Les vertus de l'huile essentielle de vanilleOn dit que la vanille est un trésor, de l’or vert, et une vraie « bénédiction » pour les régions tropicales où elle est cultivée, comme à La Réunion, au Mexique et à Madagascar. Qu’en est-il de son huile essentielle ? 


 
La vanille est le fruit apparu sous forme de gousse d’orchidée rampante c’est-à-dire dépendant d’un arbre-support comme toutes les plantes de la même famille (les orchidées). Les feuilles des vanilliers sont ovales, épaisses et alternées. Les fleurs blanches ou jaune pâle sont quant à elles élancées et dentelées. Ces fleurs sont extraordinaires du fait qu’elles ne se fécondent pas naturellement, et qu’il leur faille une pollinisation artificielle pour que les gousses vertes apparaissent. Ces dernières sont soumises à un traitement particulier pour pouvoir produire la vanille noire utilisée dans plusieurs domaines telle que la cosmétologie, la gastronomie et même dans le monde médical.
 
L’huile essentielle de vanille également appelée « vanilline » est obtenue soit par distillation à la vapeur soit à partir d’un solvant volatil. Le premier consiste à distiller les gousses préalablement broyées, tandis que pour le second, il suffit de les broyer, d’y ajouter de l’alcool et de bien agiter le tout avant de filtrer. Le résultat obtenu est un liquide incolore à forte odeur très sucrée.
 
L’huile essentielle de vanille est un remède aux mille vertus. Ses propriétés tonifiantes et hydratantes sont à l’origine des composants de base de la plupart des produits de soins pour la peau. Avez-vous aussi remarqué que la majorité des produits parfumés ont comme ingrédient principal l’extrait de vanille ? En usage interne, la vanille a des effets digestifs. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle est de plus en plus utilisée en gastronomie.
 
En matière d’aromathérapie, l’huile essentielle de vanille a des effets aphrodisiaques, antiseptiques et apaisants. D’une part, sa nature antidépressive lui permet de stimuler le système nerveux et d’apaiser l’aérophagie ainsi que le ballonnement. D’autre part, elle s’avère être une fidèle alliée en cas de problèmes d’hystérie, de mélancolie, et d’impuissance sexuelle chez l’homme.
 
Grâce à son doux arôme, elle a la vertu de chasser le stress. Pour ce faire, faites un massage à l’huile essentielle de vanille ou ajoutez à votre eau de bain quelques goutes pour ressentir un apaisement total.

Raymond Ranjeva - « La vraie Transition neutre »…

Pour le professeur Raymond Ranjeva, la mise en place des Institutions de la Transition ne constitue en aucun une solution à la crise sociopolitique actuelle.
Pour la énième fois, il a réitéré que seule le transfert des responsabilités à une « vraie transition teutre » reste la s0eule issue à cette impasse sociopolitique à laquelle le pays fait face. Et ce juriste, qui s’est improvisé en un politicien de soulever qu’il est certain que ce n’est pas un accord entre les partis politiques qui permettra aux Malgaches de sortir de cette crise.

La neutralité

Pour ce qui est de la neutralité, le professeur Raymond Ranjeva a fait remarqué que pour sa part, il y a lieu de l’envisager différemment dans la mesure où le blocage de la sortie de crise tient au fait qu’on a accordé trop de place à la démarche partisane.  La crise qui perdure dans le pays est issue d’un différend entre deux protagonistes, à savoir Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Out les deux anciens présidents, qui n’ont été introduits dans les joutes politiques que par la communauté internationale, notamment la SADC et le GIC. Quoi qu’il en soit, le processus malgacho-malganche est enclenché, le CST est en place, le CT également. Une grande étape est donc franchie dans le processus menant vers la quatrième République. Que ceux des 3 mouvances disent ce qu’ils ont à dire : unilaréralisme, non-inclusif, non-consensuel ; le train de la Transition est en marche et nul ne peut l’arrêter. Et cet éminent juriste d’enjoindre au Président de la HAT de transférer le pouvoir à celui qui devrait le détenir (ndlr, lui). Facile à dire… Monsieur l’éminent juriste, pourriez-vous nous dire de quelle manière comptez-vous vous emparer du pouvoir ? Antananarivo n’est pas La Haye, figurez-vous…

Appel et rappel

Ainsi, notre éminent juriste lance un appel aux quatre chefs de mouvances, en l’occurrence Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, à mettre un terme à leur différends. Et l’homme, comme nous venons de le noter, enjoint au Numéro Un de la Transition actuelle de transmettre le pouvoir à une Transition, la vraie, d’après lui. Ce, en raison du fait que « pour la Patrie, c’est un geste de grandeur, d’honneur et un devoir d’homme digne ».

Bionexx - Exportation de 3 tonnes d’artémisinine

Bionexx et sa filiale inovexx sont les seules entreprises qui travaillent dans l’artémisia à Madagascar. 
Bionexx vise à développer la récolte de l'armoise à Madagascar afin d'en extraire l'artémisinine,  pour des traitements (ACT) du paludisme, qui sera préparé par l'industrie pharmaceutique de l'OMS / UNICEF canalisation d'alimentation. La culture locale de l'artémisia, offrira de nouveaux cours d'eau et diversification des revenus des petits exploitants agricoles et devrait contribuer à un avenir plus sain pour les Africains à Madagascar et sur le continent. « Actuellement, nous travaillons avec 6.000 paysans et notre plantation s’étale sur 1.000 ha, dans les années qui suivent, nous allons doubler cette surface » a déclaré hier Charles Giblain, Directeur Général de Bionexx en marge de la conférence internationale sur l’artémisinine qui se déroule à l’hôtel Carlton depuis hier. « Pour cette année, nous allons exporter 3 tonnes d’artémisinine  qui correspond à 6 millions de traitements » continue le DG de Bionexx. Bionexx fait la plantation, tandis qu’inovexx travaille dans la transformation. D’après son directeur Général, Inovexx a une capacité de production de 20t d’artémisinine par an, soit 40 millions de traitements.
« Il faut 1t de matière pour avoir 5 à 1kg d’artémisinine. Actuellement, le prix au paysan est de 750Ar le kilo plus une bonification si les produits sont bons » a déclaré Charles Giblain. Bionexx est une société malgache créée en 2005. Elle a démarré une activité de culture et de purification de l’Artémisia Annua (AA), plante à laquelle est extrait un principe actif permettant de lutter contre le paludisme. Elle entre ainsi dans la composition d’une nouvelle génération de médicaments contre le paludisme qui présente une alternative efficace aux monothérapies traditionnelles qui ne parviennent plus à venir à bout du parasite. Ce projet s’accompagne d’un vaste projet de petit paysannat, puisque l’entreprise achète l’AA à des petits paysans qui la cultivent pour la société.


Santé et développement

Aujourd'hui,  des médicaments à base d'Artémisinine viennent d'être mis à disposition du public malagasy,  bien que le prix de ce médicament ne soit pas à la portée de tous.  Malheureusement, ces comprimés sont trop chers pour les faibles revenus des malgaches. Il en résulte que la multiplication  de cette plante, serait la meilleure façon de  faire profiter tous les démunis.


Trouble climatique: Risque de délestage à Fianarantsoa

L'insuffisance des pluies comme facteur, et le très probable retour au délestage comme résultat. Techniquement, le manque de précipitations qui frappe actuellement la région entraine une baisse du niveau de l'eau alimentant et la centrale hydro-électrique de Namorona et les stations de pompage d'eau d'Itombana et de Vatosola. Aussi, il y a deux jours passés, la Jirama a-t-elle prévenu ses abonnés du possible retour au délestage et à la pénurie d'eau à Fianarantsoa et dans d'autres grandes villes de la région Haute-Matsiatra.
En conséquence, la Jirama sensibilise les consommateurs pour un meilleur usage de l'électricité et de l'eau. Plus concrètement, la direction de la société de l'eau et de l'électricité demande à ses abonnés de se priver de toute utilisation " superflue " d'eau potable dont le lavage des voitures ou l'arrosage de jardins. Pareil pour les puissants matériels électriques ne devant pas en principe être mis en marche de 18 à 20 heures.
A rappeler que dans cette localité de l'île, la dernière véritable averse remonte au mois de juin dernier, le 7 juin pour être précis. Après cela, il n'y a eu que des pluies fines typiques de la région betsileo. Et ce, jusqu' au 31 août dernier. En un mot, les impacts physiques de la destruction environnementale se font de plus en plus sentir actuellement à Fianarantsoa et les régions environnantes. Et pourtant, les feux de brousse se poursuivent toujours dans plusieurs zones de la région…

Secteur informel: Les limites de ce véritable poids de l’économie

13% de croissance depuis 2009. C’est l’estimation de la Banque mondiale en ce qui concerne le secteur informel à Madagascar. Pour l’Afrique subsaharienne, le Bureau international du travail (BIT) estime que l’économie informelle englobe 72% des emplois dans cette région. Comme quoi, Madagascar n’est pas une exception même si son secteur informel a connu une forte réémergence avec la crise politique. En effet, les économies africaines se caractérisent par la forte dualité du marché formel et du marché informel. Des économistes expliquent que cette coexistence présente des avantages mais également des inconvénients. Si l’on prend le cas de Madagascar, l’informel est une bouée de sauvetage pour ceux qui ont perdu leur emploi pendant la crise et pour ceux dont le revenu est en chute libre. Et cette catégorie-là compte fort probablement plus d’effectif que les nouveaux chômeurs. Qu’un pays soit en crise ou non, la croissance de l’informel témoigne de son incapacité à créer le nombre d’emplois nécessaires pour absorber la main d’œuvre dont l’effectif ne cesse de gonfler. C’est une évidence pour un pays essentiellement jeune et l’Afrique subsaharienne est dans ce cas.
A Madagascar, les jeunes constituent 66% de la population selon les dernières statistiques fournies par le Madagascar action plan (MAP). Mais ils sont les premiers à souffrir de l’insuffisance de l’offre d’emplois. Ils sont donc obligés de se rabattre sur le secteur informel. Mais si celui-ci se présente comme un véritable poids de l’économie, il est caractérisé par de graves difficultés qui concernent notamment les employés. Ces derniers ne disposent d’aucune protection sociale, alors que la plupart du temps, ils travaillent dans des mauvaises conditions de travail et dans une situation de précarité en matière d’emploi. L’informel leur offre pourtant un moyen de subsistance et le plus souvent un moyen pour trouver le minimum vital en cas de détérioration du marché du travail. C’est pourquoi ce secteur demeure une constante dans l’économie africaine en général et malgache en particulier. En effet, les gouvernements ne disposent pas d’une politique de l’emploi à même d’aider les jeunes et les chômeurs à trouver un emploi décent, rémunérateur et stable.
De plus, l’informel ne s’observe pas seulement au niveau de l’emploi. Il est à tous les secteurs et on peut citer l’apprentissage et la formation sur le tas organisés par certaines entreprises… Dans ces cas-là, l’informel présente des avantages concurrentiels. Le bon exemple pour réduire le poids du formel est celui de l’Afrique du sud. Ce pays met l’accent sur le système éducatif pour améliorer la qualité de l’enseignement et réduire à terme les inégalités, de quoi permettre l’entrée de jeunes sur le marché formel et dans des bonnes conditions. Des analystes estiment que pour les gouvernements africains, la politique en matière d’emploi devrait se décliner par la mise en place de stratégies et programmes d’appui au secteur informel et de facilités pour la transition vers l’économie formelle.

mardi 12 octobre 2010

Constructions paracycloniques : Le "Falafa" a toujours la cote


Selon le fascicule pour constructions paracycloniques 2010, les constructions les plus vulnérables sous l'effet du vent sont les constructions à couverture légère. Et pourtant les maisons malgaches sont généralement des cases traditionnelles en falafa, ou en pisée. L'on note ainsi une couverture en feuilles de "fontsy",  ficelées sur des lisses en bois rond. 

En outre, la couverture en bac acier ou en tôle ondulée est couramment utilisée à Madagascar en raison de leur coût. Cependant, son exécution nécessite la prise en compte de certaines précautions. En effet, elle a en charge d'assurer le transfert aux divers organes de fixation et jusqu'aux fondations des pressions qu'elle reçoit du vent (dépression sur la face extérieure se conjuguant avec une surpression à l'intérieur du logement). Selon les explications recueillies auprès de Ramamonjisoa, expert en construction paracyclonique, ce type de couver-ture peut  engendrer de grandes déformations, voire la rupture des tôles. Une rupture des tire-fonds est également possible lors des saisons cycloniques. Ce dernier de mentionner qu'il est essentiel d'équilibrer l'espacement des pannes avec l'espacement des vis de fixation, d'assurer une pénétration minimale de 40 mm pour les vis à bois. 

Mesures

La gestion du risque cyclonique repose en grande partie sur la surveillance météorologique et sur une mise en alerte progressive de la population exposée, ainsi que sur les actions d'information sur la conduite à tenir avant, pendant et après le passage du cyclone. Mais la réduction des bilans humains et économiques passe également par la mise en place de stratégies constructives adaptées et par un contrôle rigoureux du respect des règles établies. La partie Nord de l'île est la plus fréquemment exposée aux risques de cyclones par rapport à la partie Sud et le Centre où l'effet de freinage du sol réduit de façon sensible la vitesse du vent. La zone de Taolagnaro est, par contre, très souvent sollicitée par des vents d'alizé assez soutenus ; les valeurs proposées pour cette zone en tiennent compte. 

Concernant la couverture en bac acier, qui ne résiste pas aux forces des cyclones, elle doit faire l'objet de dispositions spécifiques fixées par le Bureau d'études selon les zones d'influence cycloniques. Pour les cases dites "traditionnelles", force est de constater que leur conception à base de matériaux végétaux rend délicat leur classement parmi les constructions normalisables au sens technique du terme.

D’APRES UN RAPPORT INTERNATIONAL Niveau de famine alarmant à Madagascar

Selon un rapport de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), publié hier, La faim dans le monde touche un milliard de personnes et prend des proportions inquiétantes dans près d'une trentaine de pays. Sur 122 pays en développement étudiés, la faim atteint des niveaux «alarmants» dans 25 pays dont Madagascar.
En fait, les 25 pays où la situation est « alarmante » sont par, ordre de gravité croissant, le Népal, la Tanzanie, le Cambodge, le Soudan, le Zimbabwe, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée-Bissau, le Rwanda, Djibouti, le Mozambique, l'Inde, le Bangladesh, le Liberia, la Zambie, le Timor oriental, le Niger, l'Angola, le Yemen, la République centrafricaine, Madagascar, les Comores, Haïti, la Sierra Leone et l'Ethiopie.
L'indice mesurant la faim dans le monde est calculé à partir de trois indicateurs : la proportion de la population sous-alimentée, l'insuffisance pondérale infantile et le taux de mortalité infantile. L'indice classe les pays sur une échelle de 0 à 100, 100 représentant le pire. Selon cet indice, la faim atteint un niveau 'alarmant' à partir de 20 et 'extrêmement préoccupant' à partir de 30. A l'exception de Haïti et du Yemen, tous les pays dans lesquels cet indice a atteint un niveau « alarmant » se trouvent en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.

LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA TRANSITION

LISTE DES MEMBRES
1 Ali Hassan 
2 Dina Fotomanantena Jeanne 
3 Dolsain Guy Arvely 
4 Issa 
5 Ngolo Gilbert Evenom 
6 Ratelolahy 
7 Samuel Christophe 
8 Andriamampandry Joseph Désiré 
9 Andriamanjato Ny Hasina 
10 Andriamiseza Alain 
11 Andrianantenaina Pierre 
12 Andrianarivo Andrianomenjanahary Ralison Jaona 
13 Andrianjanaka Rémi Vincent 
14 Androkae Jules 
15 Betiana Bruno
16 Houssen Ben Abdillah
17 Ipirina Jean de la Croix 
18 Jaonah Parfait Prezaraly 
19 Jaozandry Philippe 
20 Jeannot Fernand 
21 Joma Ernest 
22 Joseph Yoland 
23 Lahiniriko Jean 
24 Lecacheur Henri 
25 Mara Niarisy 
26 Marson Evariste 
27 Mounibou Patrick 
28 Ndremanjary Jean-André 
29 Pikulas Jonas 
30 Pr Givence 
31 Princesse Zalifa Ben Salim 
32 Prince Tsiaraso IV 
33 Rabenirina Jean-Jacques 
34 Rabetsaroana Willy Sylvain 
35 Raharizatovo Gilbert 
36 Raholdina Naivo 
37 Rajaonson Bruno 
38 Rakotoarimanana Patrice 
39 Rakotobe Hery 
40 Rakotomamonjy Jean-Max 
41 Rakotomavo Lantotiana 


42 Rakotomiharana Solofomandimbisoa 
43 Rakotoniaina Ialy 
44 Rakotonirina Jean-Claude 
45 Ralison Roger 
46 Ramahasitrakarivo Jean-Pierre 
47 Ramaherijaona Hajanirina Lanto 
48 Ramaholimasy Pierre Houlder 
49 Ramakavelo Désiré Philippe 
50 Ramanantsoa Ramarcel Benjamina 
51 Ramaromisa Daniel 
52 Ramarosoa Emiline 
53 Ramaroson Alain 
54 Ramasy Adolphe 
55 Rambolazafy Alexandre 
56 Randimbisoa Jean-Chrysostome 
57 Rakotoariventiny Charlie 
58 Ranaivoson Désiré 
59 Randrianasolo Efraïm 
60 Randriazanakolona Yvon William 
61 Ranjivason Jean-Théodore 
62 Raparany Ramanana Anthelme 
63 Rasamoelina Harinaivo 
64 Rasolofo Andry 
65 Rasolofo René 
66 Rasolonjatovo Honoré 
67 Rasolosoa Dolin 
68 Ratiarinaivo Jeanson 
69 Ratsirahonana Norbert Lala 
70 Ratsiraka Roland 
71 Ravelomanantsoa Elia 
72 Raveloarisoa Olga 
73 Ravelonjatovo Bernard Anselme 
74 Razafimahefa Herimanana 
75 Razafimily Constance 
76 Razakandrainy Bezoro 
77 Razanaliva Hortense 
78 Reboza Julien 
79 Rémi 
80 Robson Jean-Victor 
81 Sarah Georget Rabeharisoa 
82 Soja Jean-André 
83 Tehindrazanarivelo Alain Djakoba 
84 Thu-Jaune Horace Mann 
85 Tsimiondra Tomasy 
86 Tsiranana Pierre Firmin
87 Tsitara Calvin 
88 Vaovao Benjamin 
89 Voninahitsy Pelops Ariane 
90 Rasoloarisoa Henri