Des éléments des forces mixtes en pleine action dans le sud
Les dossiers de quatre gendarmes de la CFS ont été transmis au Parquet. Poursuivi pour extorsion de fonds et violence, un lieutenant-colonel qui les commandait a été écroué.
L'inculpation des forces spéciales fait tache d'huile à Betroka. Mouillés dans une affaire d'abus d'autorité depuis le lancement, en septembre, de l'opération « Tandroka », dans cette partie de la Grande île, quatre gendarmes du Commandement des formations spécialisées (CFS), à Ivato, sont suspendus à la décision du Parquet. Des dossiers, établis par des enquêteurs de la gendarmerie même, ont été transmis au tribunal de Betroka, la semaine passée, avec celui de leur supérieur hiérarchique, au grade de lieutenant-colonel. Après avoir comparu devant le juge d'instruction, en début de semaine, cet officier supérieur a été mis en détention préventive. En revanche, quatre gendarmes, qui étaient sous ses ordres, attendent leurs auditions.
Les quatre éléments du CFS trempés dans cette histoire sont tous des sous-officiers. Ils sont aux rangs des gendarme principal et de gendarmes subalternes. De source émanant du service de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale, leur sort serait incertain. Ils auraient été interrogés en qualité de témoins oculaires lors des enquêtes préliminaires, toutefois, l'issue de l'instruction et de l'enquête au fond serait imprévisible.
Violences illégitimes
Au total, une trentaine de gendarmes d'élite du CFS ont été dépêchés dans le sud de Madagascar pour renforcer les rangs des éléments mixtes qui constituent les forces spéciales. Et ce, lorsque des hordes de dahalo ont exécuté des villageois, abattu une douzaine d'éléments des forces de l'ordre et dérobé des milliers de têtes de bovidé dans le Sud, avant que le feu vert de l'opération « Tandroka» ne soit donné. Début novembre, une mission menée par des gendarmes du CFS sous le commandement du lieutenant-colonel jeté en prison aurait tourné à la débandade dans la zone de Betroka. Quelques jours plus tard, un éleveur, qui affirme en avoir fait les frais, a porté plainte pour abus d'autorité. Des extorsions de fonds et des violences illégitimes évoquées dans les inculpations ont abouti à l'incarcération de l'officier supérieur. Certains de ses hommes ont été mis dans le même sac que lui lorsque les poursuites ont été lancées.
Les quatre éléments du CFS trempés dans cette histoire sont tous des sous-officiers. Ils sont aux rangs des gendarme principal et de gendarmes subalternes. De source émanant du service de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale, leur sort serait incertain. Ils auraient été interrogés en qualité de témoins oculaires lors des enquêtes préliminaires, toutefois, l'issue de l'instruction et de l'enquête au fond serait imprévisible.
Violences illégitimes
Au total, une trentaine de gendarmes d'élite du CFS ont été dépêchés dans le sud de Madagascar pour renforcer les rangs des éléments mixtes qui constituent les forces spéciales. Et ce, lorsque des hordes de dahalo ont exécuté des villageois, abattu une douzaine d'éléments des forces de l'ordre et dérobé des milliers de têtes de bovidé dans le Sud, avant que le feu vert de l'opération « Tandroka» ne soit donné. Début novembre, une mission menée par des gendarmes du CFS sous le commandement du lieutenant-colonel jeté en prison aurait tourné à la débandade dans la zone de Betroka. Quelques jours plus tard, un éleveur, qui affirme en avoir fait les frais, a porté plainte pour abus d'autorité. Des extorsions de fonds et des violences illégitimes évoquées dans les inculpations ont abouti à l'incarcération de l'officier supérieur. Certains de ses hommes ont été mis dans le même sac que lui lorsque les poursuites ont été lancées.
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