Les Trois mouvances vont mettre les ambassades au courant de leur position à partir de ce jour. Les partisans les accompagnent dans leurs démarches.
Le consensus semble retrouvé au sein des Trois mouvances après la déclaration fracassante faite par le professeur Albert Zafy en vue de la mise en place des nouvelles structures de la transition, il y a une semaine à la villa Elisabeth à Ivandry. Leurs dirigeants se sont mis d'accord sur une démarche auprès des chancelleries étrangères afin de les tenir au courant de leur position face à la crise politique. Un message écrit leur sera adressé à partir de ce jour.
Emmanuel Rakotovahiny, chef de délégation de la mouvance Zafy aux négociations de résolution de crise, s'est montré déterminé, hier, en confiant que des représentations diplomatiques ont déjà répondu à la demande d'audience de l'opposition à la Haute autorité de la transition (HAT). Le tour des chancelleries débutera, ainsi, ce matin à l'ambassade de Chine à Nanisana. Il se poursuivra à l'ambassade d'Algérie à Behoririka l'après-midi, au siège des Nations unies à Andraharo demain et à l'ambassade des États-Unis à Andranomena vendredi. Toujours selon lui, les militants accompagneront la délégation dans leurs déplacements à certaines ambassades. Ce sera le cas cet après-midi à Behoririka.
Malentendu
Sur le contenu de la lettre des Trois mouvances, Emmanuel Rakotovahiny a révélé qu'elle exprime une volonté de mise en place d'une vraie transition comme l'ancien président de la République, Albert Zafy, a annoncé. « Seulement, je viens juste d'apprendre que la mouvance Ravalomanana n'aurait pas signé le document. On va le régler avec le professeur Albert Zafy », a avancé hier l'ancien Premier ministre.
Mais joint au téléphone, Mamy Rakotoarivelo, de la mouvance Ravalomanana, a soutenu, pour calmer le jeu qu'il s'agit d'un malentendu. Il a soulevé que Manandafy Rakotonirina aurait dû apposer, au nom de la mouvance Ravalomanana, sa signature en bas de la lettre. Mais sans aucune arrière-pensée, ce chef de parti a quitté la réunion avant terme.
De son côté, le dirigeant local de la mouvance Ratsiraka, Ange Andrianarisoa, a été clair en ajoutant qu'il n'est pas question de gouvernement insurrectionnel dans cette approche. « Une rencontre en vue de l'instauration des vraies structures de la transition devrait avoir lieu », a-t-il souligné pour résumer la revendication des Trois mouvances. Et de continuer à propos de l'organisation qu'il n'y aura pas de marche collective vers les ambassades. « Les gens se donnent rendez-vous sur place pour éviter les troubles », a-t-il mentionné lors d'un entretien.
Malgré toutes ces précautions, le général Richard Ravalomanana, de l'État-major mixte opérationnel régional (EMMO-Rég) d'Analamanga, a déclaré que l'intervention des forces armées est incontournable en cas d'atteinte à l'ordre public.
Emmanuel Rakotovahiny, chef de délégation de la mouvance Zafy aux négociations de résolution de crise, s'est montré déterminé, hier, en confiant que des représentations diplomatiques ont déjà répondu à la demande d'audience de l'opposition à la Haute autorité de la transition (HAT). Le tour des chancelleries débutera, ainsi, ce matin à l'ambassade de Chine à Nanisana. Il se poursuivra à l'ambassade d'Algérie à Behoririka l'après-midi, au siège des Nations unies à Andraharo demain et à l'ambassade des États-Unis à Andranomena vendredi. Toujours selon lui, les militants accompagneront la délégation dans leurs déplacements à certaines ambassades. Ce sera le cas cet après-midi à Behoririka.
Malentendu
Sur le contenu de la lettre des Trois mouvances, Emmanuel Rakotovahiny a révélé qu'elle exprime une volonté de mise en place d'une vraie transition comme l'ancien président de la République, Albert Zafy, a annoncé. « Seulement, je viens juste d'apprendre que la mouvance Ravalomanana n'aurait pas signé le document. On va le régler avec le professeur Albert Zafy », a avancé hier l'ancien Premier ministre.
Mais joint au téléphone, Mamy Rakotoarivelo, de la mouvance Ravalomanana, a soutenu, pour calmer le jeu qu'il s'agit d'un malentendu. Il a soulevé que Manandafy Rakotonirina aurait dû apposer, au nom de la mouvance Ravalomanana, sa signature en bas de la lettre. Mais sans aucune arrière-pensée, ce chef de parti a quitté la réunion avant terme.
De son côté, le dirigeant local de la mouvance Ratsiraka, Ange Andrianarisoa, a été clair en ajoutant qu'il n'est pas question de gouvernement insurrectionnel dans cette approche. « Une rencontre en vue de l'instauration des vraies structures de la transition devrait avoir lieu », a-t-il souligné pour résumer la revendication des Trois mouvances. Et de continuer à propos de l'organisation qu'il n'y aura pas de marche collective vers les ambassades. « Les gens se donnent rendez-vous sur place pour éviter les troubles », a-t-il mentionné lors d'un entretien.
Malgré toutes ces précautions, le général Richard Ravalomanana, de l'État-major mixte opérationnel régional (EMMO-Rég) d'Analamanga, a déclaré que l'intervention des forces armées est incontournable en cas d'atteinte à l'ordre public.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire