Madagascar - Trois jours après l'attentat à la bombe fomenté à son encontre, le président de la HAT, Andry Rajoelina sort de son silence. Bon nombre d'observateurs ont exprimé leur déception quant à la teneur de la déclaration télévisée qui a eu lieu hier soir. Et ce, puisqu'elle était survenue deux jours avant la fin de l'« ultimatum » lancé par les chefs de partis pro-HAT à l'encontre des émissaires de la SADC afin de procéder à la signature officielle de la feuille de route.
Certains ont même attendu l'annonce de la date des élections. Contre toute attente, cette déclaration à la Nation était surtout axée sur les actes de déstabilisation qui se sont produits ces derniers temps.
Une occasion pour le numéro Un d'Ambohitsorohitra d'annoncer que « ce n'est pas la première fois que de tels actes sont fomentés afin d'empêcher la bonne marche de l'instauration des structures de la Transition ». Et le PHAT de faire savoir que « certains sont en train de préparer une guerre civile ».
Processus. Une attitude qui, selon ses dires, est « contre les valeurs malgaches ». « Il est clair maintenant que certaines entités ne sont pas prêtes pour adhérer au processus afin d'instaurer un climat apaisé et de mettre en place toutes les structures de la IVe République », a soutenu le président de la HAT.
Avant d'exprimer au passage sa volonté d'avancer et de poursuivre la réalisation du processus prévu dans les résolutions prises lors de la rencontre politique d'Ivato mercredi dernier, notamment la tenue des élections présidentielle et législatives cette année pour permettre de terminer rapidement la Transition.
Cette intervention télévisée a également permis au président Andry Rajoelina de remercier l'ensemble des citoyens malgaches pour les messages de soutien et d'encouragement venant de tous les coins de la Grande Ile.
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