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samedi 31 juillet 2010
Madagascar : la ruée vers l’or
C’est une montagne isolée du monde à plus de six heures de piste de la route goudronnée la plus proche. Depuis la découverte de pépites d’or, Mangatany attire de nombreux Malgaches. Mais cette ruée a un prix : en fin de semaine dernière, deux chercheurs sont morts pris dans l’éboulement de la galerie où ils travaillaient. Et ce n’est qu’un début si les infrastructures restent aussi limitées.
Pas la peine de chercher Mangatany sur une carte. Ce nom n’y figure pas. Encore moins la peine de chercher une route pour y aller. C’est une piste de terre et de pierre difficilement praticable avec une voiture classique. Si à Antananarivo le nom de Mangatany ne dit rien, ou vaguement quelque chose, à Mahitsy, petite bourgade sur la route de Mahajunga à une vingtaine de kilomètres de la capitale, on en parle avec des pépites dans les yeux. Un boucher de cette commune, caché derrière ses saucisses, lève le pouce comme pour montrer que Mangatany, c’est top. C’est top, mais ça fait aussi frémir. Mangatany on en parle aussi avec la peur au ventre. Ce territoire déjà surnommé Ilakaka 2 en référence aux mines de saphir du sud, est désormais, dit-on, peuplé de bandits de grands chemins prêts à bondir sur les chercheurs d’or pour les dépouiller de leur recette. Ces bandits qu’on appelait jadis “voleurs de zébus”, armés de kalachnikovs, sont souvent d’anciens militaires et gendarmes dont les activités criminelles redoublent depuis la crise de janvier 2009.
Tamis dans la rivière
L’imposant campement de chercheurs d’or s’est installé dans cette brousse en mai dernier. On y vient désormais de toute la Grande Île dans le but de faire fortune… Prenons donc nous aussi la route de ce nouvel El Dorado. Rivo et Rado sont deux jeunes de Mahitsy. Rivo, vêtu d’un tee-shirt sans manche, dit connaître la route. C’est vrai, la dernière – et seule fois— qu’il est allé sur le site, il a voyagé sous une bâche à l’arrière d’un camion qui livrait de la bière THB aux mineurs. Mais il connaît assure-t-il. Il embarque un compagnon, sorte de copilote, pour le voyage à bord d’une Peugeot 305. Le prix convenu est de 250 000 Ariary (92 euros environ). Le plein d’essence de la peugeot 305 fait, les pneus gonflés, deux roues de secours chargées, direction Mangatany. La piste s’emprunte à 4 km de Mahitsy. D’emblée, les roues s’enfoncent dans les nids de poule, les pierres raclent le plancher, la tête heurte le plafond. La piste est longue de 90 km jusqu’à Mangatany. “Dans 3 h 30 maximum, vous y êtes” assure Rivo. Sur la piste de terre rouge, la voiture file bon train quand soudain premier bruit “de truc qui cloche”… Arrêt technique. Rivo et Rado démontent la roue, jouent avec les plaquettes, mettent des bouts de fil de fer, les enlèvent, déplacent les plaquettes. On redémarre. C’est à Maintso que le pilote et son copilote mécanicien s’arrêtent à nouveau en quête de sangles. Un tour de marché, puis ils s’allongent sous la voiture garée en pleine rue de ce village aux allures de décor à la Sergio Léone. Une rue principale de laquelle s’élèvent des nuages de poussière quand un engin motorisé vient à passer par-là. Des boutiques et un monde fou qui regarde les deux jeunes s’affairer, réparer, sangler. La route est encore longue, il faut repartir. La voiture fait de nouveaux bonds. Du goudron vient un peu soulager la 305 dont on se demande bien si elle va pouvoir aller jusqu’au bout. Une descente, un pont de fer, une rivière. Nouvel arrêt. Des silhouettes au loin s’agitent sur une colline, près d’une rivière. Ils sont une cinquantaine. Rivo décrit : “Ce sont des chercheurs d’or.” Mais nous ne sommes pas encore à Mangatany. Il faut continuer sur cette piste de terre rouge. Dans un nuage de poussière qui envahit aussi l’habitâcle, la voiture poursuit même si maintenant, le moteur fuit. Arrêts réguliers au niveau des rivières pour arroser sous le capot, refroidir.
“J’y vais pour vivre mieux”
Elle double tout de même des taxis-brousses bondés qui eux aussi vont vers Mangatany. Les affaires posées en équilibre sur les galeries de ces camions montrent que le séjour pour certains risque d’être long. Très long. D’autres marchent tamis tressé sur l’épaule et seau sur la tête. La ruée vers l’or, c’est bel et bien ici que ça se joue et maintenant ! Les heures défilent dans l’auto et le jour décline. “Mangatany est derrière cette colline” explique un villageois une heure après avoir dépassé Firavahana dans le district de Fenoarivobe. Les villages alentours sont comme fantômes. Les cases aux toits de chaume apparaissent inhabitées. Les habitants ont délaissé l’agriculture et ont pris la direction de cette colline bénie d’Ankaraoka où trône désormais le campement de Mangatany. Ils sont ainsi des dizaines de milliers. Selon différentes sources les chiffres varient de 12000 à 40000 chercheurs d’or. La carrière s’étend là. “J’y vais pour vivre mieux” annonce cet homme en route pour son El Dorado. Sur le site, il y a de nombreuses tentes de fortune. Et pour se distraire, on a fait amener un babyfoot fabriqué dans la région d’Ambatolampy, au sud d’Antananarivo. Il n’y a pas encore de boutique sur le site, comme à Ilakaka. Dans une rivière à 600 mètres de la carrière, les femmes et les enfants s’affairent tamis en main. Ils travaillent même la nuit venue et quand ils dorment, c’est dans ces huttes de fortune sans eau potable à proximité.
“Les secours mettraient des heures à arriver”
Les hommes œuvrent dans des tunnels creusés à la main et dont la sécurité est limitée. D’ailleurs en fin de semaine, Mangatany a fait ses premiers morts. Deux hommes pris dans l’éboulement d’une galerie. Ensevelis vivants. Sous terre, l’oxygène est rare. Et il y a fort à parier qu’en raison du manque d’infrastructures il y aura d’autres victimes. En cas de blessé grave ? “Les secours mettraient des heures à arriver” décrit un observateur. Les chercheurs négocient leur or 50 000 AR le gramme (environ 18 euros). Une fortune dans un pays où le salaire moyen est de 135 000 AR (50 euros par mois). Les chercheurs sont pour la plupart employés par des patrons qui, eux, vivent dans des cabanes en dur. Des petites sociétés se sont ainsi créées et organisées dans des conditions précaires et bien plus dures que dans les autres mines du pays. L’aspect naissant de ces carrières y est pour beaucoup. Comme s’il n’y avait pas de temps à perdre, on s’y presse. 50000 AR, de la sueur, du sang et des larmes. Sans compter le froid glacial des nuits en plein hiver austral. C’est cela le véritable prix du métal précieux extrait des mines de Mangatany
Nicolas Goinard à Madagascar
Du rubis, du saphir, et de l’or...
Le sous-sol de la Grande Île est riche. Avant l’or, d’autres richesses ont été découvertes sous la terre rouge malgache. Ilakaka, à 735 km au sud d’Antananarivo est une commune qui s’est développée autour des mines de saphir à ciel ouvert. La nuit venue, on y craint aussi les bandits qui infestent la région. Dafy, Malgache qui s’est déjà rendue dans cette région, se souvient : “Une fois, en revenant d’Ilakaka, notre taxi brousse a eu un accident. Il commençait à faire nuit. J’ai paniqué. Heureusement, à ce moment un bus est passé et je connaissais le chauffeur. Il m’a emmené et j’ai laissé les autres voyageurs. C’est la nuit que les attaques ont lieu.” Le jour, enfants et adultes descendent dans les entrailles de la terre à la recherche des pierres précieuses. Depuis 1998 et la découverte d’un important gisement de saphir, cette petite bourgade jadis connue pour ses paysans, s’est donc transformée en une ville digne du far-west, victime de la fièvre de la pierre précieuse bleue. Le saphir se trouve aussi à Maromby, ou à Andranondambo. Dans l’ouest, Miandrivazo est aussi une commune connue pour ses ressources, notamment son or et ses pierres précieuses. Quant au rubis, on trouve cette pierre à Ianavoha, Andranomilitsy, Soamiakatra. Le sol malgache est très riche. La population est pauvre. Cette équation déclenche donc à chaque nouvelle découverte des remous et crée des vocations. Même, parfois, à la tête de l’Etat…
N.G.
Les forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a inscrit les forêts humides de l'Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril en raison des coupes illégales de bois sur ce site et du braconnage visant les lémuriens, une espèce menacée. Le Comité tient actuellement sa 34e session sous la présidence de João Luiz da Silva Ferreira, ministre brésilien de la Culture.
Le Comité souligne que malgré un décret interdisant l'exploitation et l'exportation de bois de rose et d'ébène, Madagascar continue d'octroyer des permis d'exportation de bois en toute illégalité. Il note aussi que des pays ayant ratifié la Convention du patrimoine mondial sont néanmoins des destinations notoires de ce bois.
Le Comité prie instamment l'État partie de prendre immédiatement toutes les mesures d'urgence nécessaires afin de faire appliquer le décret et de mettre un terme aux coupes illégales. Il appelle aussi l'Etat partie à organiser un sommet réunissant les pays concernés afin d'agir pour que le bois illégal de Madagascar demeure interdit et qu'il ne puisse pas avoir accès à leurs marchés nationaux.
Etant séparées des autres masses terrestres depuis plus de 60 millions d'années, la faune et la flore de Madagascar ont évolué séparément. Les forêts humides de l'Atsinanana, qui sont englobées dans six parcs nationaux sur la façade orientale de l'île, sont très importantes pour le maintien des processus écologiques nécessaires à la survie d'une biodiversité unique reflétant l'histoire géologique de Madagascar. Nombre de ces espèces sont à la fois rares et menacées, particulièrement les primates et les lémuriens.
Le Comité souligne que malgré un décret interdisant l'exploitation et l'exportation de bois de rose et d'ébène, Madagascar continue d'octroyer des permis d'exportation de bois en toute illégalité. Il note aussi que des pays ayant ratifié la Convention du patrimoine mondial sont néanmoins des destinations notoires de ce bois.
Le Comité prie instamment l'État partie de prendre immédiatement toutes les mesures d'urgence nécessaires afin de faire appliquer le décret et de mettre un terme aux coupes illégales. Il appelle aussi l'Etat partie à organiser un sommet réunissant les pays concernés afin d'agir pour que le bois illégal de Madagascar demeure interdit et qu'il ne puisse pas avoir accès à leurs marchés nationaux.
Etant séparées des autres masses terrestres depuis plus de 60 millions d'années, la faune et la flore de Madagascar ont évolué séparément. Les forêts humides de l'Atsinanana, qui sont englobées dans six parcs nationaux sur la façade orientale de l'île, sont très importantes pour le maintien des processus écologiques nécessaires à la survie d'une biodiversité unique reflétant l'histoire géologique de Madagascar. Nombre de ces espèces sont à la fois rares et menacées, particulièrement les primates et les lémuriens.
jeudi 29 juillet 2010
Le sort de Madagascar connu après le 18 août
Le processus initié par les membres de la société civile n'a pas enregistré de contestation de la part du médiateur international. Mais la levée des sanctions relève de la décision des organisations régionales et internationales.
Les consultations effectuées par Joaquim Chissano se sont achevées hier. Avant de quitter la Grande île, cet ancien président mozambicain a annoncé qu'il part avec une image plus claire de la situation à Madagascar et du processus que les parties malgaches ont initié. «La société civile a donné la garantie de la neutralité en promettant la participation d'un grand nombre de sensibilités et nous encourageons cette ouverture pour qu'il y ait une grande participation possible», a-t-il annoncé hier à l'aéroport d'Ivato.
Mais pour ce qui est de la reconnaissance internationale ainsi que de la levée des sanctions, Joaquim Chissano estime qu'il est trop tôt pour parler de ces deux questions. «Les sanctions ne seront levées que si les résultats sont satisfaisants pour la communauté internationale. L'Union africaine est actuellement en réunion et le mois prochain (le 18 août), la Sadc tiendra une réunion et je ferai un rapport sur mon séjour à Madagascar et ce sera aux membres de prendre la décision. Il faudra encore attendre», a-t-il lancé.
En d'autres termes, aux parties malgaches de faire preuve et de persuader la communauté internationale que les résultats des consultations et de la conférence ont été pris d'une manière consensuelle et inclusive. C'est d'ailleurs ce qu'a précisé Joaquim Chissano dans ses propos : «S'il y a un consensus et une inclusivité, je crois que la communauté internationale va reconnaître les résultats».
Une autre forme de médiation
En attendant, le médiateur a fait savoir que la communauté internationale apportera ses appuis aux initiatives malgaches. Seulement, «Il ne m'appartient pas de déterminer la forme de ces appuis mais aux organisations. L'Union africaine et la Sadc peuvent donner un éclaircissement sur ce point», a précisé Joaquim Chissano.
Sur le plan de la médiation, il appartient maintenant aux membres de la société civile de définir la forme d'intervention de la communauté internationale. «Ils doivent définir ce qu'ils attendent de nous car, auparavant, nous faisions des médiations entre des groupes alors que ce n'est plus le cas actuellement», a précisé cet ancien président mozambicain.
Joaquim Chissano est parti avec une nouvelle vision de la situation à Madagascar notamment sur le processus que les parties malgaches ont choisi pour trouver une issue pérenne de la crise. Aux Malgaches maintenant de soutenir leur processus pour convaincre les organisations régionales et internationales de lever les sanctions et d'accorder après leur reconnaissance.
En tout cas, du moment que la majorité roule pour l'adoption d'une solution malgacho-malgache, laquelle semble maintenant bénéficier de l'adhésion de la communauté internationale, on pense que la tenue du «Dinika santatra» et du dialogue national sera une occasion de tester le réel patriotisme des uns et des autres… au-delà des guéguerres de sièges pour un partage du pouvoir. Car, il s'agit de l'avenir de la nation où les ambitions politiques devraient être reléguées au second plan de tous les participants à ces rencontres.
Manohisoa
28/07/2010
Les Raiamandreny mijoro, rassurés
A la sortie de leur rencontre avec le président mozambicain, hier au Carlton, les membres des Raiamandreny mijoro sont rassurés. Selon les rapports du pasteur Paul Ramino, «le médiateur de la Sadc nous a encouragés de poursuivre notre initiative de consulter les acteurs locaux. Il nous a même dit que quand il était président de la République , il a toujours essayé de descendre dans les collectivités pour connaître les attentes de la population locale».
Seulement, pour que les membres de la société civile puissent bénéficier de l'appui de la communauté internationale, il faut qu'un maximum de participants se mobilisent pour le Dinika santatra. «Si cet objectif est atteint nous assurerons notre appui dans la mise en oeuvre du processus, nous a rassuré Joaquim Chissano», a poursuivi ce numéro un des notables. Néanmoins, il faut attendre jusqu'au 18 août pour connaître la décision finale des organisations régionales et internationales sur leur appui aux initiatives malgaches.
Les consultations effectuées par Joaquim Chissano se sont achevées hier. Avant de quitter la Grande île, cet ancien président mozambicain a annoncé qu'il part avec une image plus claire de la situation à Madagascar et du processus que les parties malgaches ont initié. «La société civile a donné la garantie de la neutralité en promettant la participation d'un grand nombre de sensibilités et nous encourageons cette ouverture pour qu'il y ait une grande participation possible», a-t-il annoncé hier à l'aéroport d'Ivato.
Mais pour ce qui est de la reconnaissance internationale ainsi que de la levée des sanctions, Joaquim Chissano estime qu'il est trop tôt pour parler de ces deux questions. «Les sanctions ne seront levées que si les résultats sont satisfaisants pour la communauté internationale. L'Union africaine est actuellement en réunion et le mois prochain (le 18 août), la Sadc tiendra une réunion et je ferai un rapport sur mon séjour à Madagascar et ce sera aux membres de prendre la décision. Il faudra encore attendre», a-t-il lancé.
En d'autres termes, aux parties malgaches de faire preuve et de persuader la communauté internationale que les résultats des consultations et de la conférence ont été pris d'une manière consensuelle et inclusive. C'est d'ailleurs ce qu'a précisé Joaquim Chissano dans ses propos : «S'il y a un consensus et une inclusivité, je crois que la communauté internationale va reconnaître les résultats».
Une autre forme de médiation
En attendant, le médiateur a fait savoir que la communauté internationale apportera ses appuis aux initiatives malgaches. Seulement, «Il ne m'appartient pas de déterminer la forme de ces appuis mais aux organisations. L'Union africaine et la Sadc peuvent donner un éclaircissement sur ce point», a précisé Joaquim Chissano.
Sur le plan de la médiation, il appartient maintenant aux membres de la société civile de définir la forme d'intervention de la communauté internationale. «Ils doivent définir ce qu'ils attendent de nous car, auparavant, nous faisions des médiations entre des groupes alors que ce n'est plus le cas actuellement», a précisé cet ancien président mozambicain.
Joaquim Chissano est parti avec une nouvelle vision de la situation à Madagascar notamment sur le processus que les parties malgaches ont choisi pour trouver une issue pérenne de la crise. Aux Malgaches maintenant de soutenir leur processus pour convaincre les organisations régionales et internationales de lever les sanctions et d'accorder après leur reconnaissance.
En tout cas, du moment que la majorité roule pour l'adoption d'une solution malgacho-malgache, laquelle semble maintenant bénéficier de l'adhésion de la communauté internationale, on pense que la tenue du «Dinika santatra» et du dialogue national sera une occasion de tester le réel patriotisme des uns et des autres… au-delà des guéguerres de sièges pour un partage du pouvoir. Car, il s'agit de l'avenir de la nation où les ambitions politiques devraient être reléguées au second plan de tous les participants à ces rencontres.
Manohisoa
28/07/2010
Les Raiamandreny mijoro, rassurés
A la sortie de leur rencontre avec le président mozambicain, hier au Carlton, les membres des Raiamandreny mijoro sont rassurés. Selon les rapports du pasteur Paul Ramino, «le médiateur de la Sadc nous a encouragés de poursuivre notre initiative de consulter les acteurs locaux. Il nous a même dit que quand il était président de la République , il a toujours essayé de descendre dans les collectivités pour connaître les attentes de la population locale».
Seulement, pour que les membres de la société civile puissent bénéficier de l'appui de la communauté internationale, il faut qu'un maximum de participants se mobilisent pour le Dinika santatra. «Si cet objectif est atteint nous assurerons notre appui dans la mise en oeuvre du processus, nous a rassuré Joaquim Chissano», a poursuivi ce numéro un des notables. Néanmoins, il faut attendre jusqu'au 18 août pour connaître la décision finale des organisations régionales et internationales sur leur appui aux initiatives malgaches.
Droit d’asile: quatre pays retirés des «pays sûrs»
Petite bonne nouvelle pour les demandeurs d'asile provenant d'Arménie, de Madagascar, de Turquie et du Mali: leurs demandes ne seront plus jugées avec un a priori négatif, car ces pays ne sont plus jugés sans risques.
Les homosexuels en provenance d'Arménie, de Madagascar, de Turquie et du Mali ont désormais (un peu) plus de chances d’obtenir l'asile. Le 23 juillet, le Conseil d'État a en effet rayé ces pays de la liste des «pays sûrs» – pays que la France considère comme assurant le «respect des principes de liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'homme et des libertés fondamentales».
Un soulagement pour les ressortissants de ces quatre pays, car «l'inscription d'un pays sur la liste accélère l’examen des demandes d’asile des personnes concernées (15 jours au lieu de 118 en moyenne) et autorise les préfets à les renvoyer dans leur pays, avant même une éventuelle décision en appel de la Cour nationale du droit d'asile sur leur demande», dénoncent dans un communiqué Amnesty International France, le Gisti, la Cimade, Acat-France et Association des avocats ELENA France, qui, avec d’autres associations, sont à l’origine de la décision du Conseil d’État.
Les pays «sûrs» ne le sont pas pour les LGBT
Mais c'est toute la notion de pays «sûr» que les associations souhaitent remettre en question. «Pour nous, chaque demande doit être vue au cas par cas, souligne Mathilde Chevalier, membre de la Commission LGBT d'Amnesty International France. La notion de "pays sûr" est totalement contraire aux conventions internationales qui régissent le droit d'asile.» D'autant que la liste est jugée discriminatoire, opaque et politiquement motivée.
En outre, les pays qui figurent toujours sur la liste… ne sont pas réellement «sûrs», notamment pour les LGBT. Le Bénin, le Ghana, le Sénégal et la Tanzanie pénalisent l'homosexualité, tandis qu'à Maurice la sodomie est interdite mais pas les relations amoureuses gays et lesbiennes (lire notre article). Dans les autres pays de la liste (la Bosnie-Herzégovine, le Cap-Vert, la Croatie, l'Inde, la Macédoine, la Mongolie, la Serbie, l'Ukraine), la prudence demeure la règle malgré l'absence de loi répressive…
Peut-on espérer que les États disposant d'une loi homophobe soient retirés de la liste? À l'Ofpra, l'office qui examine la situation des demandeurs d'asile, on nous explique qu'un tel projet n'est pas à l'ordre du jour.
Les homosexuels en provenance d'Arménie, de Madagascar, de Turquie et du Mali ont désormais (un peu) plus de chances d’obtenir l'asile. Le 23 juillet, le Conseil d'État a en effet rayé ces pays de la liste des «pays sûrs» – pays que la France considère comme assurant le «respect des principes de liberté, de la démocratie et de l'état de droit, ainsi que des droits de l'homme et des libertés fondamentales».
Un soulagement pour les ressortissants de ces quatre pays, car «l'inscription d'un pays sur la liste accélère l’examen des demandes d’asile des personnes concernées (15 jours au lieu de 118 en moyenne) et autorise les préfets à les renvoyer dans leur pays, avant même une éventuelle décision en appel de la Cour nationale du droit d'asile sur leur demande», dénoncent dans un communiqué Amnesty International France, le Gisti, la Cimade, Acat-France et Association des avocats ELENA France, qui, avec d’autres associations, sont à l’origine de la décision du Conseil d’État.
Les pays «sûrs» ne le sont pas pour les LGBT
Mais c'est toute la notion de pays «sûr» que les associations souhaitent remettre en question. «Pour nous, chaque demande doit être vue au cas par cas, souligne Mathilde Chevalier, membre de la Commission LGBT d'Amnesty International France. La notion de "pays sûr" est totalement contraire aux conventions internationales qui régissent le droit d'asile.» D'autant que la liste est jugée discriminatoire, opaque et politiquement motivée.
En outre, les pays qui figurent toujours sur la liste… ne sont pas réellement «sûrs», notamment pour les LGBT. Le Bénin, le Ghana, le Sénégal et la Tanzanie pénalisent l'homosexualité, tandis qu'à Maurice la sodomie est interdite mais pas les relations amoureuses gays et lesbiennes (lire notre article). Dans les autres pays de la liste (la Bosnie-Herzégovine, le Cap-Vert, la Croatie, l'Inde, la Macédoine, la Mongolie, la Serbie, l'Ukraine), la prudence demeure la règle malgré l'absence de loi répressive…
Peut-on espérer que les États disposant d'une loi homophobe soient retirés de la liste? À l'Ofpra, l'office qui examine la situation des demandeurs d'asile, on nous explique qu'un tel projet n'est pas à l'ordre du jour.
mardi 27 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
L’Union africaine préoccupée de la crise politique à Madagascar
a Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa profonde préoccupation devant l’impasse à Madagascar dans le processus de mise en oeuvre de l’accord de Maputo et de l’acte additionnel d’Addis Abeba, a-t- on appris jeudi d’un communiqué de l’UA.
Le mediateur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a informé mercredi le conseil de l’UA de la situation à Madagascar.
Le conseil a réaffirmé toutes ses décisions prises sur la situation à Madagascar, en particulier celles sur les sanctions contre les individus et les entités malgaches, et les efforts déployés par l’UA et la SADC, indique le communiqué.
Il a souligné la nécessité de redoubler les efforts pour assurer une application scrupuleuse de telles sanctions et de renforcer son efficacité.
Le conseil a appelé toutes les parties concernées à coopérer pleinement avec le médiateur pour faciliter le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et trouver une solution durable à la crise à Madagascar, conclut le communiqué. (Xinhua)
Le mediateur de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a informé mercredi le conseil de l’UA de la situation à Madagascar.
Le conseil a réaffirmé toutes ses décisions prises sur la situation à Madagascar, en particulier celles sur les sanctions contre les individus et les entités malgaches, et les efforts déployés par l’UA et la SADC, indique le communiqué.
Il a souligné la nécessité de redoubler les efforts pour assurer une application scrupuleuse de telles sanctions et de renforcer son efficacité.
Le conseil a appelé toutes les parties concernées à coopérer pleinement avec le médiateur pour faciliter le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et trouver une solution durable à la crise à Madagascar, conclut le communiqué. (Xinhua)
mardi 20 juillet 2010
La destruction des emplois continue à Madagascar
Le dernier rapport économique de la Banque mondiale fait état de près 25 000 nouveaux emplois détruits durant le premier trimestre de cette année 2010. Les effets de la crise politique se font plus que jamais sentir dans la Grande Ile.
Le secteur le plus touché par cette destruction d’emplois reste l’industrie textile à cause notamment de la suspension de Madagascar de l’AGOA, African Growth and Opportunity Act. Par ce traité approuvé par le congrès américain en mai 2000 des pays africains dont Madagascar avait un accès privilégié au marché américain. L’absence de commandes en provenance des Etats-Unis a sonné le glas de plusieurs entreprises franches basées à Madagascar. Ainsi, les fermetures des usines se suivent et se ressemblent avec parfois des centaines d’ouvriers mis en chômage technique en l’espace d’une journée.
En plus des effets dévastateurs que cette suspension a sur l’économie de Madagascar, elle représente donc un véritable mal social pour le pays symbolisé particulièrement par le boom du secteur informel. Faute de travail, et surtout avec un marché de travail considérablement atrophié, les ex-employés de ces usines ont pour la plupart recours aux activités informelles pour pouvoir assurer leur survie. Il suffit de faire quelques pas dans le centre ville d’Antananarivo pour constater que rien ne va plus dans le pays. Les marchands ambulants ont élu domicile sur les trottoirs et l’administration de la Capitale est visiblement dépassée par les évènements. La Banque mondiale n’a pas manqué de marquer ce point dans son rapport.
La suspension de Madagascar à l’AGOA fait partie des sanctions internationales infligées à la Grande Ile. Toutefois, avant son départ, l’ancien ambassadeur américain Niels Marquartd a clairement indiqué que les sanctions seront levées dès qu’un consensus de sortie de crise serait trouvé entre les principaux acteurs politiques.
mardi 13 juillet 2010
WC cherche Médiateur !
Avertissement : Par respect à votre endroit, SVP ne lisez pas ce billet à table ou en grignotant! Pince-sans-rire
Bien que cela soit dans l’air du temps avec cette victoire espagnole dans le foot, ce n’est pas de la World Cup dont il est sujet ici, mais bien le sigle communément utilisé pour désigner les toilettes, ce lieu où habituellement chacun fait face à lui-même, où on entre et où on ressort en solo ! Normalement! (J’arrête mon descriptif mais chacun peut le continuer à volonté)
Je broie peut-être du noir à tel point que je philosophe sur le WC mais ô combien un fait a priori anodin m’amène à conclure que la Société Malagasy n’est pas en bonne forme. Un « petit » corps malade. C’est le moins qu’on puisse dire.
J’étais loin de penser que les toilettes puissent faire l’objet d’une complexité de gestion quand les gens ne vivent plus dans la … normalité et que leur dignité et leur conscience en prennent un véritable coup.
Au risque de me faire virer en évoquant cette anecdote digne d’un véritable…secret industriel, au sein d’une organisation que je côtoie, des nouvelles toilettes ont été récemment installées. Comme l’adduction d’eau est problématique et que l’alimentation en eau est irrégulière dans la zone (eh oui !), il arrive souvent que la chasse d’eau n’a rien pour…chasser…. Aussi, celui qui vient de se soulager se trouve dans l’obligation d’utiliser un seau. Encore faut-il bien sûr qu’il y ait de l’eau. Bien entendu. Et quand l’alimentation d’eau est inexistante, il faut utiliser l’eau du puit ! Et c’est loin d’être une invention ni un procédé miracle
Comme le point d’eau est assez éloigné, il y a un préposé non attitré qui remplit le seau (il fait autre chose que cette tâche, bien sûr). Or statistiquement, ces toilettes connaissent une fréquentation assez élevée de surcroît en cette période d’hiver. Aussi, un seau de 12L ne suffit pas pour une…alternance disons euh… soutenue.
Et c’est là que la problématique devenue un véritable « cas de gestion » est née. Des gens se soulagent au WC sans…nettoyer les lieux. Bien sûr, il y a de forte chance ou malchance pour que celui ou celle qui vient après, s’énerve. Bien que ce n’est pas le cas de tous ! Surprenant ! Et bingo, le précédent rétorque que comme il n’y a pas d’eau, il ne peut faire autrement. Celui qui est prévu succéder indique qu’il fallait appeler le préposé pour qu’il ramène de l’eau, et nettoyer avant de quitter les lieux. Et d’empoignades verbales en empoignades tout court, les gens décident de faire une Assemblée Générale pour régler la gestion des WC. Qu’on demande à la Direction de trancher, il n’y aura qu’un pas. Car bien entendu, dans les WC de la Direction, les gens notent que le seau est « toujours » rempli. Faites vos jeux, rien ne va plus !
La solution est tellement simple mais cela prend une proportion comme si ce cas devrait être soumis à une école de gestion. Sans caricature aucune !
Là où je veux en venir, ce n’est pas de décrire la solution ou une solution. Là où mon attention est attirée c’est que ce fait de société, ce fait humain, d’apparence simple, hilarant ou désolant, est à l’image d’une Société (un Pays ?) où personne n’est en accord avec personne et que tout écart de vision nécessite une médiation, une entité qui joue l’intermédiaire, voire une assise quasi nationale.
Loin de moi de vouloir comparer mon Pays à un tel lieu, mais comment ne pas avoir la bouche bée (une formule non adaptée à ce billet celle-là !) quand celle qui se qualifie de Société Civile en arrive à un point où elle-même a besoin d’un Médiateur pour pouvoir organiser solidairement les débats nationaux de sortie de crise ? Sommes-nous au point d’être en désaccord même sur la Crise à résoudre ?
La définition de ce qu’est une Société Civile est déjà assez compliquée (pour moi en tout cas, à vous d’essayer) qu’on a pas besoin encore aussi d’une médiation pour rassembler des coalitions de je ne sais quelles alliances de je ne sais plus quels groupements de société(s) civile(s) pour engager une démarche de résolution de la crise Malagasy !
L’Eglise a besoin d’une médiation pour comprendre qu’elle n’est pas faite actuellement pour le costume qu’elle veut se tailler.
Les politiciens ont besoin de médiation pour échanger, pour débattre et même pour se parler.
Les groupements éparpillés de la Société Civile ont besoin de médiation pour engager une recherche de solution à la crise.
L’Armée a besoin d’une médiation pour panser les plaies du passé.
La Justice a besoin d’une médiation pour trancher sur le cas des détenus,
La Population est divisée et a besoin d’une médiation réussie pour fêter solidairement une Fête Nationale et un Jubilé du Cinquantenaire du retour de l’Indépendance.
Et là…W…cherche Médiateur !
Où allons-nous ?
Bien que cela soit dans l’air du temps avec cette victoire espagnole dans le foot, ce n’est pas de la World Cup dont il est sujet ici, mais bien le sigle communément utilisé pour désigner les toilettes, ce lieu où habituellement chacun fait face à lui-même, où on entre et où on ressort en solo ! Normalement! (J’arrête mon descriptif mais chacun peut le continuer à volonté)
Je broie peut-être du noir à tel point que je philosophe sur le WC mais ô combien un fait a priori anodin m’amène à conclure que la Société Malagasy n’est pas en bonne forme. Un « petit » corps malade. C’est le moins qu’on puisse dire.
J’étais loin de penser que les toilettes puissent faire l’objet d’une complexité de gestion quand les gens ne vivent plus dans la … normalité et que leur dignité et leur conscience en prennent un véritable coup.
Au risque de me faire virer en évoquant cette anecdote digne d’un véritable…secret industriel, au sein d’une organisation que je côtoie, des nouvelles toilettes ont été récemment installées. Comme l’adduction d’eau est problématique et que l’alimentation en eau est irrégulière dans la zone (eh oui !), il arrive souvent que la chasse d’eau n’a rien pour…chasser…. Aussi, celui qui vient de se soulager se trouve dans l’obligation d’utiliser un seau. Encore faut-il bien sûr qu’il y ait de l’eau. Bien entendu. Et quand l’alimentation d’eau est inexistante, il faut utiliser l’eau du puit ! Et c’est loin d’être une invention ni un procédé miracle
Comme le point d’eau est assez éloigné, il y a un préposé non attitré qui remplit le seau (il fait autre chose que cette tâche, bien sûr). Or statistiquement, ces toilettes connaissent une fréquentation assez élevée de surcroît en cette période d’hiver. Aussi, un seau de 12L ne suffit pas pour une…alternance disons euh… soutenue.
Et c’est là que la problématique devenue un véritable « cas de gestion » est née. Des gens se soulagent au WC sans…nettoyer les lieux. Bien sûr, il y a de forte chance ou malchance pour que celui ou celle qui vient après, s’énerve. Bien que ce n’est pas le cas de tous ! Surprenant ! Et bingo, le précédent rétorque que comme il n’y a pas d’eau, il ne peut faire autrement. Celui qui est prévu succéder indique qu’il fallait appeler le préposé pour qu’il ramène de l’eau, et nettoyer avant de quitter les lieux. Et d’empoignades verbales en empoignades tout court, les gens décident de faire une Assemblée Générale pour régler la gestion des WC. Qu’on demande à la Direction de trancher, il n’y aura qu’un pas. Car bien entendu, dans les WC de la Direction, les gens notent que le seau est « toujours » rempli. Faites vos jeux, rien ne va plus !
La solution est tellement simple mais cela prend une proportion comme si ce cas devrait être soumis à une école de gestion. Sans caricature aucune !
Là où je veux en venir, ce n’est pas de décrire la solution ou une solution. Là où mon attention est attirée c’est que ce fait de société, ce fait humain, d’apparence simple, hilarant ou désolant, est à l’image d’une Société (un Pays ?) où personne n’est en accord avec personne et que tout écart de vision nécessite une médiation, une entité qui joue l’intermédiaire, voire une assise quasi nationale.
Loin de moi de vouloir comparer mon Pays à un tel lieu, mais comment ne pas avoir la bouche bée (une formule non adaptée à ce billet celle-là !) quand celle qui se qualifie de Société Civile en arrive à un point où elle-même a besoin d’un Médiateur pour pouvoir organiser solidairement les débats nationaux de sortie de crise ? Sommes-nous au point d’être en désaccord même sur la Crise à résoudre ?
La définition de ce qu’est une Société Civile est déjà assez compliquée (pour moi en tout cas, à vous d’essayer) qu’on a pas besoin encore aussi d’une médiation pour rassembler des coalitions de je ne sais quelles alliances de je ne sais plus quels groupements de société(s) civile(s) pour engager une démarche de résolution de la crise Malagasy !
L’Eglise a besoin d’une médiation pour comprendre qu’elle n’est pas faite actuellement pour le costume qu’elle veut se tailler.
Les politiciens ont besoin de médiation pour échanger, pour débattre et même pour se parler.
Les groupements éparpillés de la Société Civile ont besoin de médiation pour engager une recherche de solution à la crise.
L’Armée a besoin d’une médiation pour panser les plaies du passé.
La Justice a besoin d’une médiation pour trancher sur le cas des détenus,
La Population est divisée et a besoin d’une médiation réussie pour fêter solidairement une Fête Nationale et un Jubilé du Cinquantenaire du retour de l’Indépendance.
Et là…W…cherche Médiateur !
Où allons-nous ?
CULTURE - 400 Ans d’Antananarivo : L’Histoire à travers les jeux
L’ORTANA organise des activités autour de l’histoire et la mémoire de la capitale. Leur caractère ludique sera privilégié.
Depuis samedi, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) organise des activités culturelles en vue de célébrer les 400 ans de la ville d’Antananarivo. Au total, neuf manifestations seront réparties du 10 au 30 juillet dont la majeure partie se déroulera à Andohalo.
La capitale de Madagascar a déjà connu ses premiers habitants il y a quatre siècles. Les recherches archéologiques et scientifiques le prouvent. D’autant plus que la commémoration coïncide avec le cinquantenaire de l’Indépendance du pays.
Le programme semble surtout réservé aux jeunes, car des initiations gratuites à des jeux de société, comme le fanorona, les échecs et le jeu de go seront dispensées. Un tournoi clôturera les séances les 17 et 23 juillet.
Dès hier, malgré la période d’examen, l’engouement des jeunes a été palpable. Les tables de jeux n’ont jamais désempli. « Je reviendrai ici la semaine prochaine après mes examens. C’est une bonne initiative et j’espère qu’elle va continuer », annonce Dynah, une lycéenne amatrice d’échecs.
Pour tous les goûts
Dans le jargon du commerce ou de l’évènementiel, ces jeux servent de produits d’appel. L’ORTANA utilise cette stratégie pour attirer ces jeunes vers ses locaux où se déroule une exposition thématique.
Lalaina Rajoelimanana, agent d’accueil au kiosque ORTANA Andohalo s’explique. « Peu de Tananariviens savent que des gens ont déjà vécu ici il y a plusieurs siècles. Cependant, la région possède plusieurs richesses historiques et culturelles exploitables ».
« Comme nous n’avons pas de plage, nous devons valoriser ce que nous avons », précise-t-il : question identitaire et financière oblige !
Dans le domaine du politiquement correct, les amateurs d’art plastique auront aussi l’occasion de s’initier à cette discipline sous la direction de l’artiste plasticienne Rafaral.
Des animations de conte, de cirque seront proposées aux tout-petits. Pour la famille, une visite de la Haute-Ville sera organisée.
Extrait l’Express de Madagascar - Edition n° 4662 du 13-07-2010
Depuis samedi, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) organise des activités culturelles en vue de célébrer les 400 ans de la ville d’Antananarivo. Au total, neuf manifestations seront réparties du 10 au 30 juillet dont la majeure partie se déroulera à Andohalo.
La capitale de Madagascar a déjà connu ses premiers habitants il y a quatre siècles. Les recherches archéologiques et scientifiques le prouvent. D’autant plus que la commémoration coïncide avec le cinquantenaire de l’Indépendance du pays.
Le programme semble surtout réservé aux jeunes, car des initiations gratuites à des jeux de société, comme le fanorona, les échecs et le jeu de go seront dispensées. Un tournoi clôturera les séances les 17 et 23 juillet.
Dès hier, malgré la période d’examen, l’engouement des jeunes a été palpable. Les tables de jeux n’ont jamais désempli. « Je reviendrai ici la semaine prochaine après mes examens. C’est une bonne initiative et j’espère qu’elle va continuer », annonce Dynah, une lycéenne amatrice d’échecs.
Pour tous les goûts
Dans le jargon du commerce ou de l’évènementiel, ces jeux servent de produits d’appel. L’ORTANA utilise cette stratégie pour attirer ces jeunes vers ses locaux où se déroule une exposition thématique.
Lalaina Rajoelimanana, agent d’accueil au kiosque ORTANA Andohalo s’explique. « Peu de Tananariviens savent que des gens ont déjà vécu ici il y a plusieurs siècles. Cependant, la région possède plusieurs richesses historiques et culturelles exploitables ».
« Comme nous n’avons pas de plage, nous devons valoriser ce que nous avons », précise-t-il : question identitaire et financière oblige !
Dans le domaine du politiquement correct, les amateurs d’art plastique auront aussi l’occasion de s’initier à cette discipline sous la direction de l’artiste plasticienne Rafaral.
Des animations de conte, de cirque seront proposées aux tout-petits. Pour la famille, une visite de la Haute-Ville sera organisée.
Extrait l’Express de Madagascar - Edition n° 4662 du 13-07-2010
L’ACP-UE fait pression sur la HAT
La mission d’évaluation dépêchée par l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique Caraïbe Pacifique – Union Européenne à Madagascar a pris fin ce weekend.
La délégation, emmenée par les députés Elie Hoarau et Michèle Rivasi de France et Joanna Senyszyn de la Pologne, a fait savoir qu’elle insiste sur la libération de tous les détenus politiques de la crise politique de 2009 avec une mention spéciale pour les journalistes. Pour la mission parlementaire de l’ACP-UE, cette mesure est nécessaire en vue d’une réconciliation nationale. Par ailleurs, Michèle Rivasi a notamment souligné que la libération des journalistes est impérative dans la mesure où le rôle des médias primordial dans un pays censé être démocratique. "On ne peut pas organiser une élection libre et transparente si les journalistes sont en prison".
En réponse, Andry Rajoelina, le Président à la tête du gouvernement de fait à Madagascar, a fait savoir dans un communiqué que la Justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs étant, il ressort de la responsabilité de la Justice de statuer sur les affaires pénales touchant les prisonniers. A la suite de cette déclaration, il est peu probable que la HAT n’accède à la demande de l’ACP-UE. De plus, la Ministre de Justice Christine Razanamahasoa a déjà fait savoir qu’il n’y a plus de détenus politiques dans les geôles malgaches.
Toutefois, l’ACP-UE affirme soutenir les négociations entre malgaches qui sont lancées actuellement dans le cadre de l’organisation de diverses concertations nationales. Néanmoins, elle exige que les accords de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba soient inclus dans les discussions.
Durant son séjour à Madagascar, la mission parlementaire a rencontré toutes les forces en présence dont les partis de l’opposition. Elle a quitté Madagascar samedi pour Johannesburg afin d’y rencontrer l’ancien Président Marc Ravalomanana. Après son périple sud-africain, la délégation rejoindra ensuite les Seychelles. Le député européen Elie Hoarau a fait savoir que ce sera à Mahé que les membres de la délégation se réuniront pour l’élaboration d’un rapport à présenter à l’Assemblée parlementaire paritaire.
La délégation, emmenée par les députés Elie Hoarau et Michèle Rivasi de France et Joanna Senyszyn de la Pologne, a fait savoir qu’elle insiste sur la libération de tous les détenus politiques de la crise politique de 2009 avec une mention spéciale pour les journalistes. Pour la mission parlementaire de l’ACP-UE, cette mesure est nécessaire en vue d’une réconciliation nationale. Par ailleurs, Michèle Rivasi a notamment souligné que la libération des journalistes est impérative dans la mesure où le rôle des médias primordial dans un pays censé être démocratique. "On ne peut pas organiser une élection libre et transparente si les journalistes sont en prison".
En réponse, Andry Rajoelina, le Président à la tête du gouvernement de fait à Madagascar, a fait savoir dans un communiqué que la Justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs étant, il ressort de la responsabilité de la Justice de statuer sur les affaires pénales touchant les prisonniers. A la suite de cette déclaration, il est peu probable que la HAT n’accède à la demande de l’ACP-UE. De plus, la Ministre de Justice Christine Razanamahasoa a déjà fait savoir qu’il n’y a plus de détenus politiques dans les geôles malgaches.
Toutefois, l’ACP-UE affirme soutenir les négociations entre malgaches qui sont lancées actuellement dans le cadre de l’organisation de diverses concertations nationales. Néanmoins, elle exige que les accords de Maputo et l’acte additionnel d’Addis-Abeba soient inclus dans les discussions.
Durant son séjour à Madagascar, la mission parlementaire a rencontré toutes les forces en présence dont les partis de l’opposition. Elle a quitté Madagascar samedi pour Johannesburg afin d’y rencontrer l’ancien Président Marc Ravalomanana. Après son périple sud-africain, la délégation rejoindra ensuite les Seychelles. Le député européen Elie Hoarau a fait savoir que ce sera à Mahé que les membres de la délégation se réuniront pour l’élaboration d’un rapport à présenter à l’Assemblée parlementaire paritaire.
Madagascar : les déténus politiques resteront en prison
Le chef de la Haute Autorité de Transition (HAT) Malgache, Andry Rajoelina, n’ordonnera pas la remise en liberté des politiques, journalistes et religieux actuellement en détention préventive sur la Grande île. Aux membres de la Mission parlementaire paritaire ACP-UE qu’il a reçus en audience samedi à Antananarivo, Andry Rajoelina a indiqué que « la justice malgache est indépendante et que, séparation des pouvoirs et bonne gouvernance étant, il ressort de la responsabilité exclusive de la justice de statuer sur les affaires pénales touchant ceux-ci », lit-on dans un communiqué publié dimanche par la présidence malgache
vendredi 9 juillet 2010
Madagascar : 40 000 dollars américains de la Banque Mondiale pour le lancement du programme par le Fonds pour la Société Civile
La Banque Mondiale a octroyé 40 000 dollars américains pour le lancement de l’exercice 2010 du programme soutenu par le Fonds pour la Société Civile (CSF) qui s’est tenu, jeudi, dans les locaux de la Banque mondiale à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Le CSF a pour principal objectif d’encourager l’engagement civique des populations les plus vulnérables. Pour l’exercice CSF 2010, le bureau de Madagascar a choisi le thème de la gouvernance locale. L’objectif était de privilégier des propositions de projets qui permettent d’améliorer la gouvernance de proximité, en particulier de redevabilité sociale, de lutte contre la corruption ou d’amélioration des services publics. (Xinhua)
Le CSF a pour principal objectif d’encourager l’engagement civique des populations les plus vulnérables. Pour l’exercice CSF 2010, le bureau de Madagascar a choisi le thème de la gouvernance locale. L’objectif était de privilégier des propositions de projets qui permettent d’améliorer la gouvernance de proximité, en particulier de redevabilité sociale, de lutte contre la corruption ou d’amélioration des services publics. (Xinhua)
lundi 5 juillet 2010
Appel à l'aide pour Doris
Montréal, le 27 mai 2010
Chers amis,
Chers collègues,
Madame, Monsieur,
Je sollicite votre aide car ma cousine Doris, 26 ans, que je considère comme ma sœur ayant grandit ensemble, est atteinte d’une maladie chronique rare et fait tout pour se battre contre cette maladie sournoise afin de mener une vie normale. Cette maladie s’appelle le Lupus érythémateux disséminé (LED).
Il s’agit d’une maladie auto-immune qui résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui se bat contre les cellules de l’organisme au lieu de les protéger, comme il est censé le faire. En découlent alors de nombreux troubles, telles des réactions inflammatoires de la peau, des articulations, des muscles, des nerfs, des vaisseaux sanguins mais aussi des organes comme le cœur, les poumons, les reins, le cerveau.
Doris souffre de cette maladie depuis son jeune âge, mais n’a été diagnostiquée qu’il n’y a quelques mois. Tous, ignorions l’existence de cette maladie, que ce soit les amis, la famille, ou même les médecins consultés à Madagascar, notre pays natal et pays de résidence de Doris.
Tant bien que mal, grâce à l’aide de la famille et de certains amis, nous avons pu envoyer Doris en Belgique ne pouvant malheureusement pas être soignée à Madagascar. Elle est actuellement hospitalisée à l’Hôpital Eresme à Bruxelles. Mais aujourd’hui, les factures ne cessent de croître et nous n’arrivons plus à les payer. En effet, ses reins ne fonctionnant plus, Doris doit subir des dialyses trois (3) fois par semaine et chaque dialyse coûte 500 euros. Elle souffre également d’anémie et de troubles de la vision. Avec les dialyses, les transfusions sanguines, les médicaments et le service hospitalier, nous avons à ce jour une facture de 20 000 euros à payer si nous voulons que les médecins poursuivent son traitement. Si les dialyses sont interrompues, Doris est vouée à une mort certaine.
Sa sœur jumelle, feu Maria Sylvana, a succombé à cette maladie en 2003 car nous n’avions pas pu l’évacuer et la traiter avec les soins adéquats à Madagascar, n’étant en plus pas certain de la maladie qui la frappait.
Au nom de toute notre famille et en mon nom personnel, je n’ai pas d’autre choix que de vous lancer un appel à l’aide vu l’urgence de la situation. Cette aide, sous forme de don financier, quelque soit le montant, aidera sûrement Doris à poursuivre son traitement en toute tranquillité et lui permettra de garder espoir face à son combat.
Je vous remercie par avance pour votre compréhension et votre apport!
Vanessa Andréas
J’atteste sur l’honneur de la véracité de ces informations et me tiens à votre disposition pour vous fournir toute précision complémentaire que vous jugerez utiles.
Vous pouvez faire parvenir vos dons à l'adresse suivante:
C.P. 81 - Succursale Bureau Chef
Ste-Catherine (Québec) J5C 1A1
(514) 804-1545 begin_of_the_skype_highlighting (514) 804-1545 end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting (514) 804-1545 end_of_the_skype_highlighting
- en argent comptant
- par chèque (à l'ordre de Vanessa Andréas)
- par carte de crédit ou virement bancaire via Paypal (site sécurisé) - Allez dans la section "faire un don
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+ 1 (514) 804-1545 begin_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting (514) 804-1545 end_of_the_skype_highlighting
- en argent comptant
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Pour les dons par carte de crédit, SVP vous faites un copier coller du lien ci-dessous pour être dirigé vers la page sécurisé de Paypal.
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Pour les personnes résidant en France ou en Europe, si vous désirez faire un virement bancaire, vous pouvez me rejoindre par courrier électronique à tiavan@hotmail.com ou par téléphone au +1 (514) 804-1545 pour que je vous transmette le No de compte.
UN GRAND MERCI À TOUS
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique où le système immunitaire s’attaque aux tissus conjonctifs du corps. Le nom latin lupus, ou « loup », aurait été choisi pour faire allusion à l’action destructrice et envahissante de cette mystérieuse maladie.
Le lupus touche principalement les femmes en âge de procréer. On le considère comme une forme d’arthrite puisqu’il engendre de l’inflammation dans les articulations. Toutefois, l’impact de cette maladie rejaillit dans tout le corps par une panoplie de symptômes, qui peuvent paraître insurmontables.
Cause
Dans le lupus, pour des raisons qu’on ignore encore – peut-être un ensemble de facteurs environnementaux, hormonaux et génétiques – l’organisme fabrique des anticorps qui s’attaquent à ses propres tissus sains. Le système immunitaire est un réseau complexe d’organes, de tissus, de cellules et de facteurs circulant dans le sang. Habituellement, il protège l’individu contre les maladies. Ces réactions auto-immunes peuvent être très nuisibles pour le corps et occasionnent d’importantes réactions inflammatoires.
Évolution
Le lupus se caractérise par l’alternance de périodes symptomatiques et de périodes de rémission. Durant les poussées de symptômes, le mal s’exacerbe; les manifestations physiques se multiplient et les analyses sanguines en laboratoire révèlent des anomalies. Puis, les symptômes diminuent peu à peu et disparaissent. Les périodes de rémission peuvent durer des semaines, des mois, et même des années. Bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique, la plupart des personnes atteintes de lupus ne seront pas malades continuellement pendant toute leur vie.
Éléments déclencheurs
Une infection virale, le stress, le surmenage, la puberté et le fait de tomber enceinte ou d’accoucher peuvent déclencher le lupus par un mécanisme qu’on ignore encore (ce qui ne veut pas dire qu’ils en soient la cause). En outre, certains médicaments utilisés pour traiter une autre maladie peuvent déclencher des symptômes de lupus. Ceux-ci disparaissent lorsque la personne cesse de prendre ses médicaments.
Symptômes
Les symptômes varient beaucoup d’une personne à l’autre. Habituellement, la maladie se manifeste par quelques-uns des symptômes suivants.
Symptômes non spécifiques
- Une fatigue extrême.
- Une perte de poids inexpliquée et continue ou un gain de poids causé par l’enflure.
- Des poussées de fièvre inexpliquées.
- Des ganglions enflés.
Symptômes spécifiques
- Une plaque rouge foncé au haut des joues et à la racine du nez en forme de papillon.
- Une éruption surélevée rouge de forme discoïde sur les régions de la peau exposées au soleil.
- Une grande sensibilité au soleil, qui se manifeste par une éruption cutanée pendant ou peu après l’exposition.
- Des ulcères dans la bouche ou les narines.
- Des douleurs et de l’enflure aux articulations.
- Une douleur à la poitrine durant les respirations profondes, et parfois une toux.
- De l’enflure aux jambes.
- Si la maladie touche le cœur, elle peut causer de l’arythmie et de l’insuffisance cardiaque.
- Un état dépressif, de la difficulté à avoir les idées claires et des problèmes de mémoire.
- Des douleurs musculaires.
Autres symptômes
- Une perte de cheveux.
- Des troubles de vision.
- Une grande sensibilité au froid et au stress : les doigts et les orteils bleuissent ou pâlissent facilement.
- De l’urticaire.
- Des maux de tête.
Source: www.passeportsante.net
samedi 3 juillet 2010
Gouvernance environnementale à Madagascar : Quel bilan et quelles perspectives?
Vahinala RAHARINIRINA
Le cinquantenaire de l’Indépendance de notre Pays est à l’honneur en cette année 2010 et il est plus que normal de dresser aussi le Bilan de ces cinq décennies pour la gouvernance environnementale à Madagascar. La question environnementale[2], souvent reléguée au second plan par plusieurs acteurs notamment les partis politiques, est pourtant fondamentale à la fois en termes d’enjeux, mais aussi parce qu’elle est en quelque sorte garante de la stabilité politique du Pays.
Je tenais à souligner que les éléments que je vais énoncer ici n’engagent pas mon laboratoire de recherche et reste une analyse très personnelle. C’est le résumé de mon intervention à Fresnes le 12 juin dernier lors d’une conférence-débat organisée par Guy Vincère Rabesaotra dans le cadre du cinquantenaire de l’Indépendance. Mon analyse a d’ailleurs été principalement focalisée sur la place des populations locales dans cette gouvernance des ressources naturelles à Madagascar.
Commençons d’abord par l‘historique de cette gouvernance environnementale. Elle a été particulièrement exclusive et répressive du temps de l’administration coloniale. La période postcoloniale a été relativement identique, c’est-à-dire avec une approche basée sur l’exclusion et la centralisation de la gestion des ressources par l’Etat. Il a fallu attendre le début des années 90 pour voir l’Etat malgache décentraliser enfin la gestion des ressources naturelles et promettre une approche « bottom-up » qui intègre les populations locales et leur confère le pouvoir de gérer les ressources naturelles longtemps accaparées par l’administration. On assiste alors à la mise en place d’une politique environnementale totalement novatrice et à l’élaboration de nouveaux programmes de gouvernance locale tels que les GELOSE – GCF… Mais très vite, l’Etat sous pression des acteurs de la conservation et des bailleurs de la politique environnementale est contraint d’avouer, à tort ou à raison, l’échec de cette décentralisation des ressources, en évoquant surtout l’incapacité des communautés à mener une gouvernance efficace. Fin des années 90, on assiste alors à l’avènement de ce que j’appelle la gouvernance environnementale « néolibérale ».
Si on devait schématiser cette nouvelle forme de gouvernance, elle serait basée sur quatre piliers, à savoir une économie fondée sur l’extraction et la valorisation marchande des ressources naturelles en parallèle avec la conservation de la biodiversité (Vision Durban) - le retour d’une approche « Top Down », avec un Etat contraint à la fois par les feuilles de routes internationales et par les intérêts des grandes puissances – le développement d’une nouvelle génération de projets (contrats de bioprospection, vente/location de terres agricoles, grands projets miniers, projets REDD+, etc.) – un discours basé sur la compétitivité, la rentabilité, la rationalité et l’efficacité. Cette gouvernance néolibérale est caractérisée par la présence accrue des BINGOs[3] et des firmes étrangères (multinationales ou autres) sur le territoire malgache.
On s’aperçoit que la notion de dépendance des communautés locales aux ressources naturelles a complètement disparu des discours et des débats (si toutefois il en existe). Ce qui provoque une certaine forme de dualité permanente entre usages traditionnels des ressources et grands projets. On constate même qu’une incompréhension mutuelle, voire une divergence totale de point de vue, s’est petit à petit installée entre l’Etat et les populations locales. Les conséquences sont connues de tous et s’avèrent relativement dramatiques. D’abord, la perte de biodiversité sur l’Île continue à une vitesse inquiétante, provoquant différents dégâts pour les écosystèmes, mais aussi pour les communautés à proximité. Cette nouvelle génération de projets n’a pas permis de contenir l’érosion de la biodiversité. Ensuite, on observe une paupérisation et une grande vulnérabilité de certaines communautés rurales. La politique environnementale malgache est très fortement critiquée[4]. Il n’y a plus de confiance des populations envers l’Etat. Cela va d’ailleurs se matérialiser par des mouvements de contestation des paysans, chose rarement observée à Madagascar. Enfin, face à un Etat qui devient de plus en plus unilatéral[5] en matière de prise de décision, il y a une vraie demande sociale[6] pour un processus plus inclusif et participatif.
Ce que j’appelle « gouvernance environnementale néolibérale » de cette dernière décennie n’est cependant pas que négative, du moins pour certains acteurs de la société malgache. Pour l’Etat malgache, plongé dans un contexte de faillite publique quasi-permanente, tout projet qui est censé avoir un impact positif sur le développement économique et territorial de l’Île est pertinent. D’autant plus que l’Etat malgache se défend d’avoir toujours recouru à des études d’impacts environnementaux (EIE) et à l’avis d’experts confirmés. Par ailleurs, les protagonistes de cette « nouvelle génération » de projets et de mécanismes avancent des justifications libérales prônant la nécessité des investissements privés et engagent souvent des discours « culpabilisateurs » notamment par rapport à l’incapacité des anciens modes de gouvernance à contenir la perte de biodiversité et à sortir les populations surtout rurales de cette situation de grande vulnérabilité.
Face à ce dilemme, la question qui est souvent posée par les uns et les autres est la suivante : « Faut-il privilégier cette gouvernance néolibérale en sachant qu’elle est finalement très controversée et manque crucialement de légitimité sociale » ? Je pense que la question est un peu mal posée, même si effectivement une réflexion sociale sur la pertinence de cette gouvernance néolibérale est à faire et dans les plus brefs délais. Je me pencherai plutôt sur les enjeux de redistribution des coûts et des bénéfices, économiques et écologiques, de ces différents mécanismes et projets « new generation ». Nous sommes de toute évidence soumis par ces feuilles de route internationales et le contexte de globalisation nous oblige à nous ouvrir davantage à d’autres partenariats. Nul ne peut vivre en autarcie à l’heure actuelle !
Le principal défi pour les années à venir, puisqu’il faut bien parler de perspectives, est donc de privilégier des partenariats de type « win-win », de prendre en compte les intérêts de tous les acteurs y compris les plus faibles notamment les 70% de populations rurales, et de faire en sorte que ces projets soient économiquement – socialement et écologiquement viables. Pour que ce défi soit possible, un vrai retour aux valeurs malgaches est fondamental. Je pense notamment aux 4 notions « Mifampiera – Mifampitsinjo – Mifampifehy – Mifampizara ».
[1]Docteur en Economie de l’environnement et des ressources naturelles. Chercheur au centre de recherche REEDS, Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines. Contact : Vahinala.Raharinirina@reeds.uvsq.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
[2] La question environnementale ne doit pas être réduite à celle des écosystèmes. La gouvernance environnementale inclut à la fois la gestion des ressources naturelles, la redistribution des bénéfices et des coûts économique et écologique impactés par leur exploitation, ainsi que la place de l’Homme et donc par extension des communautés locales, dans les politiques de conservation de la biodiversité.
[3] BINGOs [Big Non Gouvernemental Organizations] = Grandes organisations non gouvernementales.
[4] Les critiques n’émanent pas seulement de la communauté scientifique, mais aussi de la société civile et des communautés locales.
[5] Il arrive néanmoins que l’Etat prenne des décisions de manière bilatérale avec les BINGOs ou avec les principaux bailleurs de fonds de la politique environnementale.
[6] Le besoin de participer, de s’exprimer et d’être impliqué dans les différentes phases de consultation préalables aux projets n’est en aucun cas un « dogme » qui émane des chercheurs en sciences sociales, comme il est souvent dit à Madagascar. C’est une revendication et une exigence qu’il va falloir prendre en compte et systématiser pour les années à venir.
vendredi 2 juillet 2010
a ne pas oublier
Pour que la terre tourne….aussi à Madagascar : Vers un agenda de relance économique
Submitted by Jacques Morisset on Mon, 2009-12-07 11:30
Le déclin économique à Madagascar s’inscrit dans la durée. Depuis 1980, il n’y a que 7 pays en développement qui ont reporté une croissance de leur revenu par habitant moindre que Madagascar. Cette performance traduit des insuffisantes criantes en matière de développement humain et en infrastructure ainsi que des retards technologiques, qui sont les moteurs de la croissance. Ces signes, bien connus, sont visibles à travers l'insuffisance et la détérioration des routes, le nombre d’enfants dans les rues et de jeunes à la recherche d’un emploi décent et par l’état des machines ou matériel, à commencer par les voitures (le seul pays au monde où les 2CV constituent la majorité de la flotte automobile). Pourtant, ils sont les conséquences et pas les causes de l’échec économique à Madagascar.
Cette note vise a identifier les causes derriere le declin economique de Madagascar en cherchant a comprendre pourquoi les gouvernements qui se sont succedes au pouvoir n'ont pas reussi a adopter les politiques economiques requises a la consolidation des resources humaines et de l'infrastucture du pays et a l'augmentation de sa capacite a adopter et adapter les connaissances technologiques. Apres avoir passe en revue plusieurs explications, l'accent sera mis sur la qualite insuffsante des institutions et le manque de gouvernnance.
Submitted by Jacques Morisset on Mon, 2009-12-07 11:30
Le déclin économique à Madagascar s’inscrit dans la durée. Depuis 1980, il n’y a que 7 pays en développement qui ont reporté une croissance de leur revenu par habitant moindre que Madagascar. Cette performance traduit des insuffisantes criantes en matière de développement humain et en infrastructure ainsi que des retards technologiques, qui sont les moteurs de la croissance. Ces signes, bien connus, sont visibles à travers l'insuffisance et la détérioration des routes, le nombre d’enfants dans les rues et de jeunes à la recherche d’un emploi décent et par l’état des machines ou matériel, à commencer par les voitures (le seul pays au monde où les 2CV constituent la majorité de la flotte automobile). Pourtant, ils sont les conséquences et pas les causes de l’échec économique à Madagascar.
Cette note vise a identifier les causes derriere le declin economique de Madagascar en cherchant a comprendre pourquoi les gouvernements qui se sont succedes au pouvoir n'ont pas reussi a adopter les politiques economiques requises a la consolidation des resources humaines et de l'infrastucture du pays et a l'augmentation de sa capacite a adopter et adapter les connaissances technologiques. Apres avoir passe en revue plusieurs explications, l'accent sera mis sur la qualite insuffsante des institutions et le manque de gouvernnance.
Madagascar: report sine die du référendum constitutionnel
ANTANANARIVO — La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de Madagascar a annoncé lundi le report sine die d'un référendum constitutionnel initialement prévu le 12 août 2010, en raison du retard dans la rédaction du projet de nouvelle Constitution.
"La Ceni se réfère au Code électoral qui prévoit que la campagne électorale pour un référendum constitutionnel doit durer 45 jours" et aurait dû, par conséquent, débuter lundi, a expliqué mardi à l'AFP Hery Rakotomanana, président de la Ceni.
Jusqu'à présent, aucun projet de Constitution n'a été finalisé, a constaté M. Rakotomanana.
Le 12 mai, Andry Rajoelina, président du régime en place à Madagascar, avait annoncé un calendrier de sortie de crise, prévoyant un référendum constitutionnel le 12 août qui devait ouvrir la voie à des élections législatives le 30 septembre et à une élection présidentielle le 26 novembre.
Ce calendrier avait été rejeté en bloc par l'opposition, qui réclame l'application d'accords de sortie de crise signés courant 2009 sous l'égide de la communauté internationale.
Au terme d'un mouvement populaire emmené par Andry Rajoelina, le président élu Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir en mars 2009, lâché par l'armée.
Ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina dirige depuis le pays mais sans la reconnaissance de la communauté internationale qui a suspendu ses aides cruciales.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
"La Ceni se réfère au Code électoral qui prévoit que la campagne électorale pour un référendum constitutionnel doit durer 45 jours" et aurait dû, par conséquent, débuter lundi, a expliqué mardi à l'AFP Hery Rakotomanana, président de la Ceni.
Jusqu'à présent, aucun projet de Constitution n'a été finalisé, a constaté M. Rakotomanana.
Le 12 mai, Andry Rajoelina, président du régime en place à Madagascar, avait annoncé un calendrier de sortie de crise, prévoyant un référendum constitutionnel le 12 août qui devait ouvrir la voie à des élections législatives le 30 septembre et à une élection présidentielle le 26 novembre.
Ce calendrier avait été rejeté en bloc par l'opposition, qui réclame l'application d'accords de sortie de crise signés courant 2009 sous l'égide de la communauté internationale.
Au terme d'un mouvement populaire emmené par Andry Rajoelina, le président élu Marc Ravalomanana a été évincé du pouvoir en mars 2009, lâché par l'armée.
Ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina dirige depuis le pays mais sans la reconnaissance de la communauté internationale qui a suspendu ses aides cruciales.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
Conserver localement, tricher globalement ? Droit dans le mur
Il semble exister une réelle pénurie de données scientifiques portant sur la corruption dans le domaine de la conservation de l’environnement. Ou peut être ne suis-je pas assez bon ‘Googleur’. Toujours est-il, qu’il y a environ deux ans, lorsque je rédigeais l’article principal du dossier pro bono (qui représentait une analyse assez détaillée) pour le compte de la branche française de Transparency International, je me suis trouvé face à un problème épineux. Le thème du dossier était « Corruption et environnement » et j’avais l’aide d’une des incontournables spécialistes et pas moins célèbre ancien ministre de l’environnement Français, Corinne Lepage. J’ai fini par citer un des articles que j’avais téléchargé, une contribution assez ancienne sur la faune du Kenya, pertinente et de qualité dois-je reconnaître, mais je restais sur ma faim après cette recherche pour le moins « rapide et grossière ». Pour cause, ce que je rapportais comparativement à ce que je savais n’était qu’une goutte d’eau dans un océan.
Corruption et environnement ne riment pas, simple remarque linguistique, qui fit de moi une persona non grataà Madagascar ; mon 22e et dernier voyage à Madagascar remonte à 1990, en ce qui est devenu Nosy Mena. Malgré la frustration de ne pas pouvoir regarder mes anciens amis Malgaches dans les yeux et de ne pas voir leurs enfants grandir, j’ai réussi à faire ma vie en dehors de ce pays et à survivre, mais le destin actuel des Malgaches me fend le cœur ; la corruption qui règne au sein de la conservation de l’environnement est l’une des principales causes du chaos actuel.
Reconnue comme un des principaux centres de biodiversité à l’échelle mondiale, Madagascar gaspille systématiquement ses ressources les plus précieuses que sont ses habitants et leurs extraordinaires talents. À ce gâchis humain s’ajoute un gaspillage des ressources naturelles. Judicieusement utilisées, elles devraient aider à réduire la pauvreté et conduire l’île et ses habitants vers un développement plus durable et plus inclusif. Hélas, la mère de ces maux, comme on pouvait s’y attendre, est – une fois de plus – l’argent. Plutôt que de dégager un revenu décent par le biais d’une gestion pérenne des ressources précieuses telle que le bois de rose, les trafiquants exploitent les humains et l’écosystème comme des sangsues.
J’en appelle à la communauté internationale et aux réformateurs Malgaches, afin qu’ils entrent dans le débat et prennent position contre la corruption dans le domaine de l’environnement. J’en appelle à tous ceux dont les sites Web et les brochures sur papier glacé appellent à la transparence et à une meilleure gouvernance. Qu’on en finisse avec la tolérance, l’hypocrisie et la timidité. Le temps est venu de choisir son camp et de pratiquer ce que l’on prêche. Que celles et ceux qui désapprouvent la fraude se lèvent et viennent soutenir ce numérode Madagascar Conservation & Development (MCD).
Je loue le courage des éditeurs, des auteurs de l’articlesur le bois de rose de Hery Randriamalala et Zhou Liu, et des autres collaborateurs du journal. Si beaucoup le savent, ce n’est pas pour autant qu’ils osent le publier et le diffuser, il nous faut montrer notre reconnaissance à l’endroit de ceux qui agissent. Il est vrai que la conservation à Madagascar est loin d’être parfaite, cependant, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. C’est tout à l’honneur de MCD de montrer du doigt la direction à suivre et de dénoncer ceux qui exploitent la misère humaine et la dégradation des ressources naturelles en recherchant des profits énormes et rapides. Promouvons le commencement d’une nouvelle ère, avec le soutien des grandes ONG environnementales, dont l’intérêt à long terme est la transparence et une meilleure gouvernance. Une nouvelle ère dans laquelle les principaux problèmes de la conservation de l’environnement ne sera pas mise à l’écart, mais au contraire, mise à nue pour le grand bien du simple citoyen de Madagascar et de sa famille.
Jean-Roger Mercier
jeanrogermercier@yahoo.fr
jrm@cyberoustal.eu
http://www.cyberoustal.eu
Mas de l’Olivière, Chemin de Taxo 66690 Saint André, France
Corruption et environnement ne riment pas, simple remarque linguistique, qui fit de moi une persona non grataà Madagascar ; mon 22e et dernier voyage à Madagascar remonte à 1990, en ce qui est devenu Nosy Mena. Malgré la frustration de ne pas pouvoir regarder mes anciens amis Malgaches dans les yeux et de ne pas voir leurs enfants grandir, j’ai réussi à faire ma vie en dehors de ce pays et à survivre, mais le destin actuel des Malgaches me fend le cœur ; la corruption qui règne au sein de la conservation de l’environnement est l’une des principales causes du chaos actuel.
Reconnue comme un des principaux centres de biodiversité à l’échelle mondiale, Madagascar gaspille systématiquement ses ressources les plus précieuses que sont ses habitants et leurs extraordinaires talents. À ce gâchis humain s’ajoute un gaspillage des ressources naturelles. Judicieusement utilisées, elles devraient aider à réduire la pauvreté et conduire l’île et ses habitants vers un développement plus durable et plus inclusif. Hélas, la mère de ces maux, comme on pouvait s’y attendre, est – une fois de plus – l’argent. Plutôt que de dégager un revenu décent par le biais d’une gestion pérenne des ressources précieuses telle que le bois de rose, les trafiquants exploitent les humains et l’écosystème comme des sangsues.
J’en appelle à la communauté internationale et aux réformateurs Malgaches, afin qu’ils entrent dans le débat et prennent position contre la corruption dans le domaine de l’environnement. J’en appelle à tous ceux dont les sites Web et les brochures sur papier glacé appellent à la transparence et à une meilleure gouvernance. Qu’on en finisse avec la tolérance, l’hypocrisie et la timidité. Le temps est venu de choisir son camp et de pratiquer ce que l’on prêche. Que celles et ceux qui désapprouvent la fraude se lèvent et viennent soutenir ce numérode Madagascar Conservation & Development (MCD).
Je loue le courage des éditeurs, des auteurs de l’articlesur le bois de rose de Hery Randriamalala et Zhou Liu, et des autres collaborateurs du journal. Si beaucoup le savent, ce n’est pas pour autant qu’ils osent le publier et le diffuser, il nous faut montrer notre reconnaissance à l’endroit de ceux qui agissent. Il est vrai que la conservation à Madagascar est loin d’être parfaite, cependant, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. C’est tout à l’honneur de MCD de montrer du doigt la direction à suivre et de dénoncer ceux qui exploitent la misère humaine et la dégradation des ressources naturelles en recherchant des profits énormes et rapides. Promouvons le commencement d’une nouvelle ère, avec le soutien des grandes ONG environnementales, dont l’intérêt à long terme est la transparence et une meilleure gouvernance. Une nouvelle ère dans laquelle les principaux problèmes de la conservation de l’environnement ne sera pas mise à l’écart, mais au contraire, mise à nue pour le grand bien du simple citoyen de Madagascar et de sa famille.
Jean-Roger Mercier
jeanrogermercier@yahoo.fr
jrm@cyberoustal.eu
http://www.cyberoustal.eu
Mas de l’Olivière, Chemin de Taxo 66690 Saint André, France
jeudi 1 juillet 2010
De gros bonnets derrière le trafic de bois de rose malgaches
Les langues commencent à se délier concernant l’affaire de trafic de bois de rose de Madagascar en direction de la Chine, via l’archipel des Comores.
De sources concordantes citées par la presse locale, Midi Madagasikara, l’on apprend que de hautes personnalités issues du régime de la Transition auraient trempé dans l’affaire de bois de rose saisis récemment aux Comores.
Les enquêteurs auraient mis la main sur deux documents relatifs à cette exportation illicite. Et l’un de ces deux documents porterait la signature d’un haut responsable du régime en place.
Rappelons qu’un navire portant l’enseigne "Soavina III" a été interpellé et bloqué au port de Mutsamudu aux Comores le 13 juin dernier avec à son bord 1 117 rondins de bois de rose exportés illégalement.
De sources concordantes citées par la presse locale, Midi Madagasikara, l’on apprend que de hautes personnalités issues du régime de la Transition auraient trempé dans l’affaire de bois de rose saisis récemment aux Comores.
Les enquêteurs auraient mis la main sur deux documents relatifs à cette exportation illicite. Et l’un de ces deux documents porterait la signature d’un haut responsable du régime en place.
Rappelons qu’un navire portant l’enseigne "Soavina III" a été interpellé et bloqué au port de Mutsamudu aux Comores le 13 juin dernier avec à son bord 1 117 rondins de bois de rose exportés illégalement.
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