Un Symposium sur la protection de l'enfant se tient mercredi et jeudi à Antananarivo, capitale malgache, à l'initiative de l'ONG PACT Madagascar, de la Plateforme de la Société civile pour l'Enfance, du Bureau International du travail (BIT), de l'UNICEF et du gouvernement malgache.
Selon le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Steven Lauwerier, ce symposium devrait permettre de "briser le silence sur les menaces qui pèsent sur la protection de l'enfant et de proposer ensemble des solutions cohérentes et communes pour y faire face, à travers les expériences et les bonnes pratiques de chaque intervenant".
Le Country Director de PACT Madagascar, Amanda Childress, a pour sa part invité chacun à se demander quel rôle il peut jouer dans l'éradication du travail des enfants et de l'exploitation sexuelle des enfants, et à agir ensemble pour la protection des enfants, afin d'assurer que tous les enfants aient droit à leur enfance, à leur innocence, à une éducation de qualité, pour un avenir meilleur.
"Protégeons nos enfants contre la maltraitance et les pires formes de travail des enfants" est le thème du symposium.
Les participants doivent faire le point sur la situation de la protection des enfants à Madagascar, partager les expériences et les bonnes pratiques des différents acteurs et intervenants dans la protection et identifier des pistes d'actions urgentes mais aussi à long terme en vue de rétablir et d'améliorer l' environnement de droit et de protection de l'enfant aussi bien dans les localités, qu'au niveau national.
A Madagascar, un enfant sur deux est un enfant travailleur et 82% des enfants sont touchés par la pauvreté. La crise politique à laquelle le pays fait face depuis plus de trois ans, ainsi que les catastrophes naturelles qui atteignent régulièrement Madagascar, tel le cyclone ou la sécheresse, ont des répercussions néfastes sur les enfants.
Selon l'UNICEF, la pauvreté a des conséquences sur leur santé, leur nutrition, leur accès à un système d'assainissement adéquat ou encore leur éducation et leur scolarité.
Le directeur général de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), Juan Somavia, a déclaré que "l'abolition du travail des enfants est une question qui relève des droits humains et de la justice sociale. Continuons de lutter, ne fléchissons pas".
Madagascar a réalisé des avancées en matière de protection de l' enfance, en adoptant un certain nombre de mesures législatives, dont la loi relative aux droits des enfants et à la protection de l'enfance et la loi qui fixe l'âge du mariage à 18 ans. Malgré ces progrès, des préoccupations demeurent face aux menaces et face aux difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre des dispositions législatives, des politiques et des programmes en faveur des enfants.
A New York pour participer à la 67e Assemblée générale de l'ONU, le président de la transition malgache Andry Rajoelina a signé lundi deux traités, dont l'un concerne le troisième Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l'Enfant. Cet accord donne, entre autres, la possibilité aux enfants de déposer individuellement une plainte directe pour toute forme de violation de leurs droits auprès du Comité des Droits de l'Enfant lorsque les recours nationaux ou régionaux n'existent pas ou sont inefficaces.
Selon le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Steven Lauwerier, ce symposium devrait permettre de "briser le silence sur les menaces qui pèsent sur la protection de l'enfant et de proposer ensemble des solutions cohérentes et communes pour y faire face, à travers les expériences et les bonnes pratiques de chaque intervenant".
Le Country Director de PACT Madagascar, Amanda Childress, a pour sa part invité chacun à se demander quel rôle il peut jouer dans l'éradication du travail des enfants et de l'exploitation sexuelle des enfants, et à agir ensemble pour la protection des enfants, afin d'assurer que tous les enfants aient droit à leur enfance, à leur innocence, à une éducation de qualité, pour un avenir meilleur.
"Protégeons nos enfants contre la maltraitance et les pires formes de travail des enfants" est le thème du symposium.
Les participants doivent faire le point sur la situation de la protection des enfants à Madagascar, partager les expériences et les bonnes pratiques des différents acteurs et intervenants dans la protection et identifier des pistes d'actions urgentes mais aussi à long terme en vue de rétablir et d'améliorer l' environnement de droit et de protection de l'enfant aussi bien dans les localités, qu'au niveau national.
A Madagascar, un enfant sur deux est un enfant travailleur et 82% des enfants sont touchés par la pauvreté. La crise politique à laquelle le pays fait face depuis plus de trois ans, ainsi que les catastrophes naturelles qui atteignent régulièrement Madagascar, tel le cyclone ou la sécheresse, ont des répercussions néfastes sur les enfants.
Selon l'UNICEF, la pauvreté a des conséquences sur leur santé, leur nutrition, leur accès à un système d'assainissement adéquat ou encore leur éducation et leur scolarité.
Le directeur général de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), Juan Somavia, a déclaré que "l'abolition du travail des enfants est une question qui relève des droits humains et de la justice sociale. Continuons de lutter, ne fléchissons pas".
Madagascar a réalisé des avancées en matière de protection de l' enfance, en adoptant un certain nombre de mesures législatives, dont la loi relative aux droits des enfants et à la protection de l'enfance et la loi qui fixe l'âge du mariage à 18 ans. Malgré ces progrès, des préoccupations demeurent face aux menaces et face aux difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre des dispositions législatives, des politiques et des programmes en faveur des enfants.
A New York pour participer à la 67e Assemblée générale de l'ONU, le président de la transition malgache Andry Rajoelina a signé lundi deux traités, dont l'un concerne le troisième Protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l'Enfant. Cet accord donne, entre autres, la possibilité aux enfants de déposer individuellement une plainte directe pour toute forme de violation de leurs droits auprès du Comité des Droits de l'Enfant lorsque les recours nationaux ou régionaux n'existent pas ou sont inefficaces.
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