Face à l’insécurité galopante dans le sud de la Grande Ile aux répercussions médiatiques des exactions perpétrées par les voleurs de zébus dans le sud de Madagascar, les acteurs locaux du tourisme font grise mine et appellent les voyageurs à la prudence.
Alors que la traque par des forces spéciales d’intervention se poursuit avec peine, au beau milieu d’une brousse boisée impénétrable, l’ennemi public n°1, Remenabila court toujours et se dissimule avec ses fidèles lieutenants, puissamment armés, attendant l’assaut des troupes d’élite.
Une situation conflictuelle à l’extrême, qui risque de tourner au bain de sang, quand les deux adversaires se feront face dans l’ultime combat. Avec une pesante chape de plomb sur la tête des touristes, les magnifiques excursions d’autrefois, entre Fort Dauphin et Tuléar sont aujourd’hui fortement déconseillées aux visiteurs de passage.
"Nous n'autorisons pas les déplacements entre Fort Dauphin et Tuléar"
"Jusqu'à présent, aucune attaque n'a eu lieu. Cependant, nous ne prenons aucun risque. Nous avons pris des dispositions de sécurité. Nous n'autorisons pas les déplacements entre Fort Dauphin et Tuléar. Nous évitons fermement Fort Dauphin", précise un responsable d’agence de voyages, interrogé par lexpressmada.com.
Pour les opérateurs implantés à Fort Dauphin, s’aventurer en dehors de la ville pour se balader devient forcément risqué. "Ici, tout est bloqué, y compris les hôtels et les maisons de location de voitures. À cause de l'insécurité, nous ne pouvons pas organiser des déplacements, en dehors de Fort Dauphin. Nous déconseillons aux touristes de prendre le risque, même les chauffeurs des voitures de location ont aussi peur de faire le voyage", se lamente une gérante de société de location de voitures, implantée à Fort Dauphin.
L’onde de choc des voleurs de zébus de la région
Les loueurs de voitures sur place ne sont pas les seuls à subir l’onde de choc des voleurs de zébus de la région. Dans des zones plus ou moins éloignées de Fort Dauphin, comme à Ihorombe, une chute significative de fréquentation touristique, au sein des complexes hôteliers, a été relevée.
"A cette même période, le taux d'occupation des hôtels s'établit entre 90 % à 100 %. Mais aujourd’hui, les établissements hôteliers enregistrent une légère baisse et affichent en moyenne 70 % de taux d’occupation", concède déçu, un professionnel du tourisme de la région d’Ihorombe.
Un climat quelque peu tendu, mais entièrement sous contrôle car "au niveau des réservations pour l'année 2013, aucune annulation n'est pour le moment relevée", souligne Jocelyn Ramanambohitra, vice-président de l'Office national du tourisme de Madagascar.
Alors que la traque par des forces spéciales d’intervention se poursuit avec peine, au beau milieu d’une brousse boisée impénétrable, l’ennemi public n°1, Remenabila court toujours et se dissimule avec ses fidèles lieutenants, puissamment armés, attendant l’assaut des troupes d’élite.
Une situation conflictuelle à l’extrême, qui risque de tourner au bain de sang, quand les deux adversaires se feront face dans l’ultime combat. Avec une pesante chape de plomb sur la tête des touristes, les magnifiques excursions d’autrefois, entre Fort Dauphin et Tuléar sont aujourd’hui fortement déconseillées aux visiteurs de passage.
"Nous n'autorisons pas les déplacements entre Fort Dauphin et Tuléar"
"Jusqu'à présent, aucune attaque n'a eu lieu. Cependant, nous ne prenons aucun risque. Nous avons pris des dispositions de sécurité. Nous n'autorisons pas les déplacements entre Fort Dauphin et Tuléar. Nous évitons fermement Fort Dauphin", précise un responsable d’agence de voyages, interrogé par lexpressmada.com.
Pour les opérateurs implantés à Fort Dauphin, s’aventurer en dehors de la ville pour se balader devient forcément risqué. "Ici, tout est bloqué, y compris les hôtels et les maisons de location de voitures. À cause de l'insécurité, nous ne pouvons pas organiser des déplacements, en dehors de Fort Dauphin. Nous déconseillons aux touristes de prendre le risque, même les chauffeurs des voitures de location ont aussi peur de faire le voyage", se lamente une gérante de société de location de voitures, implantée à Fort Dauphin.
L’onde de choc des voleurs de zébus de la région
Les loueurs de voitures sur place ne sont pas les seuls à subir l’onde de choc des voleurs de zébus de la région. Dans des zones plus ou moins éloignées de Fort Dauphin, comme à Ihorombe, une chute significative de fréquentation touristique, au sein des complexes hôteliers, a été relevée.
"A cette même période, le taux d'occupation des hôtels s'établit entre 90 % à 100 %. Mais aujourd’hui, les établissements hôteliers enregistrent une légère baisse et affichent en moyenne 70 % de taux d’occupation", concède déçu, un professionnel du tourisme de la région d’Ihorombe.
Un climat quelque peu tendu, mais entièrement sous contrôle car "au niveau des réservations pour l'année 2013, aucune annulation n'est pour le moment relevée", souligne Jocelyn Ramanambohitra, vice-président de l'Office national du tourisme de Madagascar.
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