La paie mensuelle ne suffit plus
En général, ce sont les fonctionnaires qui entreprennent une seconde source de revenu. En effet, le secteur public est moins bien payé que le secteur privé, même au niveau des cadres. Cependant, la création d’une seconde source de revenu s’est propagée au sein des sociétés privées depuis le début de cette année.
Les salariés ont comme seconde source de revenu des petits commerces dont les clients ne sont que leurs collègues. « Comme je ne peux pas me permettre de sortir de l’entreprise entre 8h et 17h30, je n’ai d’autre choix que de vendre mes produits au personnel », explique L.S, une responsable qui vend des yaourts fait maison. De leur côté, les « consommateurs » sont loin d’être gênés. « Je ne suis pas du tout embarrassé, au contraire, je suis ravi qu’on m’apporte certaines choses directement à mon bureau, surtout en goûter, et ne pas avoir à faire des courses », confie Herizo, un comptable. « En même temps, je suis un peu étonné de voir des responsables s’adonner à de telles activités ». Et pour cause, « quand je suis entré ici fin 2008, seules les femmes de ménage procédaient au commerce de petits aliments comme goûter. Aujourd’hui, même un chef du personnel s’y met », poursuit-il. A noter que Herizo travaille au sein d’une entreprise industrielle qui produit des consommables électriques.
L.S est responsable du personnel de la société où travaille Herizo. Quadragénaire au style classique et élégant, elle a accédé à ce poste grâce à une promotion, il y a un an. Mais voici 4 mois que les employés la voient arriver avec un gros joli panier chaque matin. En effet, L.S apporte des flans, des yaourts et du jus de fruits fait maison. Elle raconte : « Depuis ma proposition, je gagne 400 000 ariary de plus chaque mois. Mais la vie devient de plus en plus chère. Mon aîné, qui vient d’être père, est au chômage. Pour l’aider à subvenir aux besoins de sa famille, je suis contrainte d’entamer une source de revenu complémentaire ». En vendant quotidiennement une vingtaine de flans et de yaourts à raison de 400 ariary le pot, ainsi qu’une quinzaine de jus de fruits à raison de 600 ariary la bouteille, du lundi au vendredi, L.S arrive à ajouter 300 000 ariary environ à son revenu mensuel.
En général, ce sont les fonctionnaires qui entreprennent une seconde source de revenu. En effet, le secteur public est moins bien payé que le secteur privé, même au niveau des cadres. Cependant, la création d’une seconde source de revenu s’est propagée au sein des sociétés privées depuis le début de cette année.
Commerce au sein de l’entreprise
Les salariés ont comme seconde source de revenu des petits commerces dont les clients ne sont que leurs collègues. « Comme je ne peux pas me permettre de sortir de l’entreprise entre 8h et 17h30, je n’ai d’autre choix que de vendre mes produits au personnel », explique L.S, une responsable qui vend des yaourts fait maison. De leur côté, les « consommateurs » sont loin d’être gênés. « Je ne suis pas du tout embarrassé, au contraire, je suis ravi qu’on m’apporte certaines choses directement à mon bureau, surtout en goûter, et ne pas avoir à faire des courses », confie Herizo, un comptable. « En même temps, je suis un peu étonné de voir des responsables s’adonner à de telles activités ». Et pour cause, « quand je suis entré ici fin 2008, seules les femmes de ménage procédaient au commerce de petits aliments comme goûter. Aujourd’hui, même un chef du personnel s’y met », poursuit-il. A noter que Herizo travaille au sein d’une entreprise industrielle qui produit des consommables électriques.
La vie est toujours plus chère
L.S est responsable du personnel de la société où travaille Herizo. Quadragénaire au style classique et élégant, elle a accédé à ce poste grâce à une promotion, il y a un an. Mais voici 4 mois que les employés la voient arriver avec un gros joli panier chaque matin. En effet, L.S apporte des flans, des yaourts et du jus de fruits fait maison. Elle raconte : « Depuis ma proposition, je gagne 400 000 ariary de plus chaque mois. Mais la vie devient de plus en plus chère. Mon aîné, qui vient d’être père, est au chômage. Pour l’aider à subvenir aux besoins de sa famille, je suis contrainte d’entamer une source de revenu complémentaire ». En vendant quotidiennement une vingtaine de flans et de yaourts à raison de 400 ariary le pot, ainsi qu’une quinzaine de jus de fruits à raison de 600 ariary la bouteille, du lundi au vendredi, L.S arrive à ajouter 300 000 ariary environ à son revenu mensuel.
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