Une nouvelle session extraordinaire du Parlement s'ouvre à Madagascar, à partir de ce mardi 2 avril 2012. Les deux chambres du Parlement de transition devront se pencher, entre autres, sur le projet de loi d’amnistie. Le texte exclut Marc Ravalomanana, ancien président, renversé en 2009, qui pour l’instant ne peut rentrer au pays sans risque d’être arrêté. Mais pour ses représentants, il n’a pas besoin d’amnistie puisqu’il est innocent. Ils s’apprêtent donc à voter ce texte sans proposer d’amendement.
Marc Ravalomanana, ici en février 2011, était au coeur du débat sur la loi d'amnistie mais il semble avoir changé de tactique. Reuters / Mike Hutchings
Ce devrait être le dernier acte de la longue série de débats sur l’amnistie. Si le projet de loi n’est pas modifié, l’ancien président Marc Ravalomanana condamné plusieurs fois, ne sera pas amnistié car il a été condamné pour meurtre dans l’affaire du 7 février 2009, où une trentaine de manifestants avaient été tués devant son palais. Or le meurtre fait partie des infractions non amnistiables.
Les membres de sa mouvance ne s’affichent pas vaincu pour autant : «Cela ne nous gêne en aucune mesure, affirmait, dimanche 1er avril, un des représentants de l’ancien président, Marc Ravalomanana n’est pas un meurtrier, ajoutait-il, le texte nous convient».
Etrange revirement de situation donc, après des mois de négociations sur l’octroi d’amnistie à l’ancien président en exil – qui aujourd’hui ne la revendique plus. Il compte sur les discussions avec la Communauté de développement d’Afrique australe, la SADC, pour pouvoir rentrer au pays avant les élections.
L’adoption du projet de loi d’amnistie ne devrait donc pas rencontrer de difficulté majeure, d’autant que des membres du Parlement doivent en bénéficier. Les deux assemblées se pencheront aussi sur un code d’éthique et de bonne conduite– un texte surtout destiné à éviter les actes de provocation durant cette période de transition.
Les membres de sa mouvance ne s’affichent pas vaincu pour autant : «Cela ne nous gêne en aucune mesure, affirmait, dimanche 1er avril, un des représentants de l’ancien président, Marc Ravalomanana n’est pas un meurtrier, ajoutait-il, le texte nous convient».
Etrange revirement de situation donc, après des mois de négociations sur l’octroi d’amnistie à l’ancien président en exil – qui aujourd’hui ne la revendique plus. Il compte sur les discussions avec la Communauté de développement d’Afrique australe, la SADC, pour pouvoir rentrer au pays avant les élections.
L’adoption du projet de loi d’amnistie ne devrait donc pas rencontrer de difficulté majeure, d’autant que des membres du Parlement doivent en bénéficier. Les deux assemblées se pencheront aussi sur un code d’éthique et de bonne conduite– un texte surtout destiné à éviter les actes de provocation durant cette période de transition.
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