Premièrement, le Dr Leonardo Simao reconnait la présidence de la Transition par Andry Rajoelina. Ce dernier exercera alors la fonction de chef de l’Etat avec toutes les prérogatives qui vont avec, dont notamment la faculté de nommer le Premier ministre et les membres du gouvernement sur les propositions de toutes les forces politiques en présence.
Pour signifier plus "d’inclusivité et de consensualité", l’émissaire de la SADC a mentionné dans sa feuille de route que toutes les institutions de la Transition à savoir le Congrès, le Conseil supérieur et la CENI, seront ouvertes à l’opposition. Mais là encore, les derniers mots seront encore à Andry Rajoelina qui devra entériner les noms proposés. Par ailleurs, la feuille de route stipule que si des partis refuseraient de participer à la Transition selon ce schéma, ils seront immédiatement classés parmi l’opposition mais auront toutefois la possibilité de s’exprimer librement.
En ce qui concerne le sort de l’ancien Président Marc Ravalomanana, il ne pourra tout simplement pas participer à la prochaine présidentielle, ce pourquoi, lui et ses partisans ont lutté depuis le début. En effet, la feuille de route de Leonardo Simao mentionne que son retour ne pourra se faire qu’une fois le premier gouvernement de la quatrième république établi.
Les différents protagonistes se prononceront ce jour sur cette proposition mais il est peu probable qu’un accord puisse être trouvé. Mamy Rakotoarivelo, un des leaders des trois mouvances et secrétaire général du parti de l’ancien Président a fait part de son indignation quant à cette feuille de route du Dr Simao. "Andry Rajoelina n’est pas un président élu alors qu’on lui donne ici plus de pouvoir qu’un autre élu. Nous ne signerons pas cette proposition dans sa version actuelle", avance ce dernier.
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