De plus, le ministre explique que la production d'électricité devrait faire rentrer assez de revenus pour être autonome. En effet, l'électricité génère des effets intersectoriels entraînant ainsi le développement d'autres secteurs. Pour les deux projets cités plus haut, l'appel d'offres pour celui d'Antetezambato est pour courant 2011 puisque toutes les études financées par la Banque mondiale ont été toutes bouclées. Quant à celui d'Ambodiroka, des investisseurs chinois financés par l'Eximbank chinois devraient s'y atteler depuis cette année déjà. Mais la crise à Madagascar a tout arrêté. Le ministère négocie avec l'ambassade chinoise pour que le chantier démarre en 2011. Sans cela, l'Etat malgache peut céder le projet à d'autres investisseurs. Toujours pour l'année prochaine, le ministère de l'Energie entend intensifier les actions autour de l'éthanol destiné à la cuisson. L'objectif est de réduire les pressions sur les forêts. A Tsiroanomandidy par exemple, les arbres ont disparu du paysage et les gens doivent utiliser l'herbe pour la cuisson.
Or, l'éthanol peut être produit dans tout Madagascar si l'on maîtrise les rudiments techniques. En effet, toutes les zones de l'île produisent du rhum artisanal et il faut déshydrater ce produit pour ne retenir que l'éthanol que l'on peut utiliser pour la cuisson. Ce projet autour de l'éthanol ou d'autres huiles végétales ne date pas d'aujourd'hui. Il n'a pas encore pris corps faute de volonté politique, alors que ce projet devrait résoudre bien de problèmes dont ceux de la déforestation, les problèmes de santé causés par le bois de chauffe…
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