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jeudi 24 mai 2012

Madagascar : climat social toujours difficile


Après les enseignants-chercheurs, le personnel forestier, les professeurs des établissements publics, c'est au tour des personnels paramédicaux, d'annoncer, pour cette semaine qui commence, un mouvement de grève. Par ailleurs, la manifestation organisée par la radio d'opposition Free FM – qui a rassemblé au moins 3 000 personnes dans la capitale samedi dernier - continue de susciter un débat très vif autour de la liberté d'expression et d'une certaine exaspération sociale. Les deux animateurs de cette radio sont recherchés par la gendarmerie car ils n'avaient pas obtenus d'autorisation pour cette manifestation.



La police a violemment dispersé la manifestation non-autorisée à l'appel de Free FM, une radio de l'opposition, à Antananarivo, le 19 mai 2012.
La police a violemment dispersé la manifestation non-autorisée à l'appel de Free FM, une radio de l'opposition, à Antananarivo, le 19 mai 2012.


L'ambassade des Etats-Unis à Madagascar dénonce depuis ce week-end « les menaces à la liberté de la presse » dans le pays. Cette déclaration est tombée le jour de la manifestation organisée par la radio d'opposition Free FM, et dispersée par les autorités. 

Le texte, vise nommément le ministre de la Communication à Madagascar Harry-Laurent Rahajason. Joint au téléphone par Rfi, qui était présente et a couvert la manifestation organisée par Free FM , le ministre de la Communication Harry-Laurent Rahajason dit que cette déclaration américaine est disproportionnée. 

Selon lui, les journalistes de Free FM dès lors qu'ils appellent à manifester, « n'officient plus au sein de leur métier, mais au service de la politique ». 

Harry-Laurent Rahajason rappelle qu'il a aussi envoyé une lettre de mise en garde au journal « La Vérité », pour diffusion de fausses nouvelles. Un journal, dont il est lui-même actionnaire, et perçu comme très proche du pouvoir. 

La manifestation organisée par Free FM a révélé un malaise social qui semble dépasser le cadre des entités politiques à Madagascar. Cette semaine, les personnels paramédicaux ouvrent un nouveau front de grève. Les transporteurs, réclament toujours de pouvoir augmenter le prix du ticket de bus, par deux. 

Madagascar: dispersion violente d'une manifestation non autorisée

La police malgache a violemment dispersé samedi à Antananarivo une manifestation non autorisée de plusieurs milliers de personnes organisée par la radio privée Free FM et procédé à des arrestations, a constaté une journaliste de l'AFP.
La police malgache a violemment dispersé samedi à Antananarivo une manifestation non autorisée de plusieurs milliers de personnes organisée par la radio privée Free FM et procédé à des arrestations, a constaté une journaliste de l'AFP.

La police malgache a violemment dispersé samedi à Antananarivo une manifestation non autorisée de plusieurs milliers de personnes organisée par la radio privée Free FM et procédé à des arrestations, a constaté une journaliste de l'AFP.
Entre 3.000 et 5.000 personnes s'étaient rassemblées à l'appel de Free FM, principale radio d'opposition, dont deux animateurs avaient été placés 24 heures en garde à vue au début du mois et dont l'antenne, menacée de fermeture, a été rappelée à l'ordre par le régime de transition d'Andry Rajoelina.
"Aujourd'hui, ce n'est que le commencement mais nous ne devons pas aller de force sur les lieux non autorisés", a lancé à la foule Fidèle Razarapiera, l'un des deux animateurs.
Malgré cet appel au calme, les manifestants se sont rués vers un lieu de la capitale baptisé "place de la démocratie", dont l'accès était interdit.
Les forces de l'ordre ont alors lancé plusieurs grenades lacrymogènes en direction de la foule et tiré en l'air à balles réelles.
Plusieurs arrestations ont eu lieu, après que des manifestants ont incendié des biens publics sur la chaussée et érigé des petits barrages. Des cabines téléphoniques ont été cassées.
"Je suis là parce que c'est la dictature, parce qu'on n'a plus de liberté d'expression, plus le droit de manifester", a déclaré un manifestant à l'AFP.
Alors que la tension sociale est montée ces dernières semaines dans la Grande Ile, avec des grèves notamment des enseignants et de lycéens, c'est la quatrième et la plus importante manifestation en l'espace de trois semaines.
Contrairement aux rassemblements précédents, cette manifestation n'était pas organisée par une mouvance d'opposition et elle a pris des allures d'émeute.
Après la dispersion, les manifestants ont continué à défier les forces de l'ordre qui ont mis plusieurs heures à ramener le calme.
Les partisans de l'ancien président Marc Ravalomanana, habitués des rassemblements étaient absents, et il n'y avait ni banderole ni slogan.
Le 11 mai, la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), qui joue les médiateurs à Madagascar, s'est inquiétée d'une détérioration du climat politique.
La SADC a "lancé un appel aux dirigeants et aux participants de ces manifestations ainsi qu'à la société civile à être disciplinés et à s'abstenir de continuer sur la trajectoire actuelle" qui entraîne la "dégradation continue de la situation, déstabilisant le processus de la Feuille de Route".
La "Feuille de route" est le document de sortie de crise signé par la quasi-totalité des entités politiques malgaches en septembre 2011. Il prévoit l'instauration d'un climat serein et apaisé, préalable à la tenue d'élections.
Samedi, deux représentants de la SADC étaient dans la foule, alors que M. Rajoelina était en déplacement à New York où il s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon vendredi.
Free FM critique régulièrement le gouvernement de transition et dénonce certains agissements et pratiques illégales qu'elle impute aux autorités. Elle est dirigée par Lalatiana Rakotondrazafy, animatrice d'une émission devenue très populaire et ancienne proche de M. Rajoelina.
Madagascar traverse une grave crise politique depuis fin décembre 2008 et le renversement de l'ancien président Marc Ravalomanana par M. Rajoelina, devenu en mars 2009 président non élu de la Transition.

Madagascar : L’UE réitère son soutien à la médiation de la SADC



BRUXELLES (Xinhua) - L’Union européenne (UE) a réitéré mardi son soutien à la médiation menée par la Troïka de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour le compte de Madagascar en vue de l’application progressive de la feuille de route de sortie de crise malgache.
Catherine Ashton, Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, "réitère son soutien à la médiation de la Troïka de la SADC menée par le Vice-ministre sud- africain Fransman pour la mise en oeuvre de la Feuille de route à Madagascar", a déclaré le porte-parole de Mme Ashton dans un communiqué.
"Elle se félicite de l’adoption de la loi sur l’amnistie et de la mise en place de la Commission Electorale (CENIT), et attend avec intérêt les recommandations de la mission d’identification des besoins électoraux des Nations Unies", a poursuivi le porte- parole.
La chef de la diplomatie européenne "partage les préoccupations de la Troïka, sur les problèmes qui en ce moment retardent la mise en oeuvre consensuelle et inclusive de la Feuille de route", a-t-il relevé.
"Les retards dans la mise en oeuvre de la loi d’amnistie ainsi que dans l’adoption d’autres mesures d’apaisement politique par les autorités de la transition, sont également au coeur des préoccupations de Mme Ashton", a-t-il signalé.
"Le Haute Représentante exhorte tous les acteurs politiques malgaches à faire preuve de responsabilité et de sens du compromis " et "à être prêts, s’il le faut, à subordonner leurs ambitions politiques immédiates aux intérêts supérieurs de la Nation et du peuple malgache", a souligné le porte-parole de Mme Ashton.
"Elle réitère que l’UE se tient prête à participer activement aux réunions, que la Troïka de la SADC convoquera, avec les institutions multilatérales et régionales qui jouent un rôle important pour la résolution de la crise à Madagascar en donnant leur plein appui à la Feuille de route", a-t-il conclu.
Suite à sa mission d’évaluation du processus électoral réalisée par les experts des Nations Unies depuis le 21 avril dernier, la Troïka de la SADC a félicité Madagascar pour les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre de la feuille de route de sortie de crise signée le 17 septembre 2011 à Antananarivo, capitale malgache, indiquant toutefois que d’importants défis politiques restent à relever dans le pays.
Tout en considérant que la feuille de route est encore la seule voie légitime vers la normalité constitutionnelle, la Troïka a mis en garde toutes les parties prenantes qu’elle prendra les clauses de pénalité nécessaires tel que stipulées dans la feuille de route contre celle qui continue d’entraver son application.
Madagascar traverse une crise politique depuis décembre 2008, suite à des troubles qui ont obligé le président d’alors, Marc Ravalomanana à démissionner et porter le maire d’Antananarivo de l’époque, Andry Rajoelina, au pouvoir. Plusieurs rencontres ont été organisées par la communauté internationale pour trouver une sortie de crise.

mardi 15 mai 2012

L’UE soulève des inquiétudes sur Madagascar

L'UE soulève des inquiétudes sur MadagascarUne délégation de l’Union européenne à Madagascar a été reçue par le Premier ministre Jean Omer Beriziky jeudi. Une rencontre qui a permis de soulever les problématiques autour du processus de mise en œuvre de la Feuille de route, un texte qui définit les mesures qui doivent sortir la Grande île de la crise politique. 

Une délégation européenne composée de l’ambassadeur de l’UE à Antananarivo Leonidas Tezapsidis, du responsable géographique pour Madagascar et l’Océan Indien du Service européen pour les Relations extérieures, Pijuan Canadell, et du chef de section politique, presse et information, Philippe Willaert, a fait part de ses inquiétudes quant à l’évolution de la situation politique dans la Grande île.
 
 
La suspension de la mouvance Ravalomanana et la non-participation de la mouvance Zafy au processus de mise en œuvre de la Feuille de route constituent les principaux points de litige soulevés au cours de la rencontre avec le Premier ministre de transition Jean Omer Beriziky.
 
 
La préparation des élections, le manque de clarté autour des mesures d’apaisement politique, concernant notamment l’application de la nouvelle loi d’amnistie ont aussi été évoqués. Ladite loi a donné lieu à une véritable impasse pour avoir privé Marc Ravalomanana de l’annulation de ses peines. Seule condition le permettant de rentrer au pays et revenir sur la scène politique du pays.
 
 
En ce qui concerne la mouvance Ravalomanana, le chef du gouvernement de transition a expliqué que des pourparlers sont en cours pour qu’elle réintègre le processus de sortie de crise stipulé dans la Feuille de route. Quant à la mouvance Zafy, le quotidien Midi Madagasikara fait ressortir qu’une aile dissidente dirigée par le Professeur Emmanuel Rakotovahiny aurait prévu d’adhérer au processus.
 
 
Il faut savoir que la troisième force politique du pays, la mouvance de l’ancien président Ratsiraka, n’a pas signé cette Feuille de route, ce qui l’a exclue définitivement du processus de sortie de crise.
 
 
Selon le journal malgache, une autre délégation de l’Union européenne effectue actuellement une mission dans la Grande île pour apporter son soutien dans la préparation des élections, seule issue qui doit sortir Madagascar de l’impasse politique. Les émissaires de l’UE devraient travailler de concert avec la CENIT (Comité électoral national indépendant de transition) afin de peaufiner les préparatifs électoraux.

Un avenir écologique parfait pour Madagascar


Un avenir écologique parfait pour Madagascar
Imaginons un monde parfait, nous sommes en 2040, dans 30ans, il n’y a plus de pétrole, les hommes cherchent leur énergie dans les pays à la prospérité naturelle.
A Madagascar, voilà 30 ans que nous avons initié un grand effort national, c’était en 2010, depuis lors Madagascar avait mobilisé sa population pour qu’elle plante des arbres en vue de reconstituer la qualité de ses sols et afin de fournir le monde en Bois, car oui depuis 10ans le prix du pétrole est devenu inaccessible à 90% des habitants de la planète, et l’homme cherche son énergie, qu’il ne peut plus trouver ailleurs que dans les plantes.
Madagascar se porte bien, ce pays hier au bord de l’avancé du désert, est aujourd’hui couvert de forêt. Le climat y est plus sûr et plus doux que partout ailleurs sur terre. Le peuple malgache a de l’énergie, il ne manque ni de charbon ni de bois d’œuvre. Son agriculture est l’une des plus productives du monde.
Voilà là un court dessin de ce que sera le monde dans 30 ans, il n’y aura plus d’énergie, plus d’engrais chimique, plus de plastique, c’est la fin du monde consummatoire.
Madagascar a encore une terre fertile, contrairement à l’Occident où elle dégénère petit à petit avec l’influence des produits pétroliers qui aident son agriculture.
Reboiser entièrement Madagascar n’a que deux problématiques : Les Feux de brousse et l’absence totale de moyens.
Les Feux de brousse
Les feux de brousse ne sont pas provoqués essentiellement par les populations environnantes, ce sont simplement des incidents de cigarette au volant, des accidents ménagers, des cultures sur brûlis, des feux naturels qui sabotent jour après jour la terre des ancêtres.
Il est temps de prendre en main ce problème, les Vachers et les Agriculteurs ne veulent plus de feux de brousse, aujourd’hui le feu ne rend plus meilleur, il dégrade les sols et appauvrit la terre, tout le monde le sait, et tout le monde veut que ça cesse. Mais il y a encore des restes culturels qui sont plus forts que ces convictions nouvelles, il faut aller à la rencontre de ces pyromanes improvisés par une dynamique nationale que chaque malgache portera.
Ma première proposition est une chanson, un hymne national contre les feux de paille.
Quoi de plus fort que la musique à Madagascar ?
Les Karaokés sont plus répandus que les cinémas les malgaches fredonnent à tue tête dès qu’ils en ont l’occasion, nulle part ailleurs sur terre la chanson n’a autant d’importance qu’à Madagascar.
Il faut créer une chanson qui portera encore plus loin la bonne parole, un hymne comme celui des restos du cœur en France où tous les artistes s’unissent main dans la main pour une cause nationale.
Notre cause commune, c’est la reforestation du pays.
L’absence de moyens
Par absence de moyens, j’entends moyens de tous types, pas uniquement financier, même si la finalité est toujours financière, il y a des moyens importants qui doivent permettre les déblocages d’aides, et c’est pourquoi je souhaite vous parler du Carbone et de la Finance Carbone.
En 2007 et alentours les grandes puissances de ce monde ont décidé qu’ils allaient payer pour un monde meilleur. Il s’en est suivi des propositions de bourses internationales des droits de polluer et 4 bourses majeures sont sorties de ces propositions : Chicago, Euronext, le Canada et la Chine .
Le monde financier, les banques, les traders avaient vu là un nouvel eldorado spéculatif, je développerai ce point un peu plus loin dans ce document.
Le Canada s’est retiré l’année passée, avec son premier ministre Monsieur Kent qui avait mis en doute les objectifs de ces échanges de droit de polluer en qualifiant la filière de « Complot socialiste ». Sa bourse n’a jamais vraiment ouvert, les Canadiens sont méfiants de nature, et subir le dictât des ONG ne devait visiblement pas les enchanter.
La Chine
Une des bourses les plus actives encore à ce jour, mais nous ne pouvons pas nous y intéresser, la préférence nationale y est de rigueur. La Chine est un pays développé sur la dette occidentale. Les Chinois n’ont pas de monde financier à l’image de l’Occident, c’est un pays avant tout communiste, leur pays a autant besoin d’écologie que Madagascar, la préférence nationale est donc naturellement obligatoire.
Les USA
Quoi attendre de mieux d’un pays qui ne signe pas les traités internationaux de base sur les droits des hommes et des peuples, pays qui veut imposer par la force ses visions du monde, un monde orienté vers le saccage de notre Nature avec le capitalisme consummatoire.
Et pourtant si .. Les USA constituent le pays le plus en favorable à la reforestation, ils financent à tour de bras tout et n’importe quoi tant qu’il y a de la plantation. Eucalyptus, Teck, Ravinstsara, ils prennent tout, tant qu’on a du papier à fournir. Mais étant donné la situation politique malgache, il ne faudra pas compter sur les USA avant un retour à la normale selon leurs critères, dans notre pays.
L’Europe
Là, excusez moi, mais on va bien rigoler, ou pleurer selon le point de vue.
L’Europe est le pays qui a pris le plus au sérieux, politiquement, la compensation carbone. 
Une bourse a été créée et imposée aux Industries polluantes, l’Europe a même tenté d’imposer récemment des taxes plus ou moins illégitimes à l’Aviation, ça a fait grand bruit car aucun état hors UE n’a voulu suivre les règles. L’UE demande une compensation de 18% des émissions de gaz à effet de serre, mais sur quelle base ? Vers quelle modèle de compensation ? Pas la forêt en tout cas !
Dans une note discrète sur le site internet d’Euronext, l’Union Européenne qualifie « les projets de reforestation comme non durables, et donc qu’ils pourraient mettre en doute le sérieux de l’agence »
Voilà, c’est là qu’il faut rire jaune...
En réalité, la Finance Carbone Européenne est basée sur la compensation, c’est à dire que les titres de carbone sont évalués sur la base d’une économie chez les compensateurs. Ce qui a donné en finalité, des projets de compostage en décharge et des biogaz en élevage porcherie, selon l’UE l’économie est faite et donc durable, la démarche est critiquable quand on sait que ces gaz s’oxydent naturellement à 15 ans et qu’ils ne dureront donc pas dans l’atmosphère.
Nous avons à Madagascar un projet de compensation en décharge, il est géré par la fondation GoodPlanet du célèbre photographe et défenseur du climat Yann Arthus-Bertrand.
Cette décharge est située à Majunga, j’ai des images à vous donner, c’est une honte nationale. Pour économiser du Méthane et donc un gaz à effet de serre, Goodplanet et ses partenaires réalisent du « compost bio » sur ce site. Ils ont subi un processus d’homologation qui leur permet de vendre aujourd’hui ces économies de gaz à effet de serre sur les marchés climatiques, en bourse.
Sur le site, les déchets alimentaires sont triés et le compost résultant du tri vendu à l’agriculture maraîchère (le produit de nos décharges dans nos légumes... je ne pense pas qu’une chose pareille passerait en Occident...)
Seulement avec des employés payés 250 000 francs malgaches par mois à remuer des ordures, forcément le travail n’est pas bien fait, et la décharge accumule des déchets non traités. Leurs obligations de financement par la bourse du carbone, les obligent à répandre les déchets en attendant de les trier, pour éviter la génération de méthane.
Et voilà que la décharge de Majunga est passée de 10 ha (je suppose) à au moins 300 hectares, avec des eaux polluées qui ruissellent jusqu’au marché en ville et sabotent toutes les eaux souterraines, la nappe phréatique est saturée de polluants, c’est certain . Un cimetière musulman à coté est maintenant recouvert d’immondices, avec des prieurs qui ne pleurent plus pour leurs morts mais leurs conditions de prière et la honte infligée aux ancêtres.
Quoi faire contre Goodplanet ?
A combien s’élève la rémunération d’une telle compensation carbone ? Vaut-elle le coup ? Pourquoi la prestation de service carbone est elle encaissée en Europe ? 
N’a t-on pas là un centre d’intérêt économique qualifié par les lois fiscales ? Nous devons réclamer la transparence de ce site et de tous les sites gérés sur ce modèle.
Goodplanet est une Fondation initiée par un photographe célèbre et des banquiers. Le collège fondateur de 4 membres est constitué de 3 banquiers, pas besoin de dessin pour approuver la déclaration de Monsieur Kent, sur ce modèle de bonne pratique, on voit là clairement le complot, mais je parlerais de « complot carbone » pour ma part, car la précipitation basée sur aucun chiffre climatique et le résultat de curée carbone au final ne peut me faire croire autre chose, car les bonnes paroles d’hier sont les pompes à fric d’aujourd’hui.
Enfin, Goodplanet a d’autres projets à Madagascar, c’est le moment de leurs demander des comptes.
La filière est opaque, il est difficile de savoir quels sont les volumes d’affaires sur ces spots d’échange de droit de polluer en bourse, mais nous avons un indice, une fraude à la TVA sur les titres de carbone en Europe s’élèverait à 5 milliards d’Euro, 5 milliards de TVA, soit un volume d’affaires de 20 milliards d’euros, 20 milliards d’euro de titres de carbone rien que dans une fraude, les volumes d’affaires ne sont donc pas source de problème, il y a tous l’argent nécessaire à toutes les initiatives, et j’aimerais que Madagascar impose son modèle de coopération climatique.
En mission parlementaire, et dans l’espoir de réviser le système, Michel Rocard a fixé la tonne de carbone en modèle compensation par l’économie à 32 €, c’est un prix cohérent quand il est appliqué à des pays sur-développés. C’est un chiffre intéressant quand on sait qu’un hectare de forêt malgache recycle 1466 tonnes de CO2 par hectare jusqu’à son age adulte, ensuite, l’hectare de forêt permet de recycler 1.8 tonnes de CO2 chaque année (tant que les arbres restent à leur place). Sur la base de ce prix de compensation, l’hectare de nos forêts serait alors vendu environ 50 000 € avec une rente de 60€/an, rente car une forêt, en cette période de changement climatique, grossit, ceci dû à la quantité théorique de carbone qui croît et la chaleur que la nature globale préfère au froid, 500 Kg de Carbone (C) stockés en plus par tous les systèmes forestiers et par an et par hectare.
Par ailleurs, une reforestation digne de ce nom, ne peut pas priver ses populations du bois, un abattage devrait être prévu dans les règles pour permettre aux populations de profiter de cette nouvelle forêt. Les bois de coupe, Acacias, aujourd’hui inclus dans le calcul biaisés de la finance carbone, protègent et accompagnent les arbres de forêt dans leur croissance, ils fournissent au début l’ombrage et ensuite garantissent la vie à nos arbres de base, car ils profitent aux populations environnantes qui auront le droit et même le devoir de les couper.
Ce bois pourra servir rapidement de bois d’œuvre, de charbon pour les populations locales et même satisfaire la demande industrielle. Ce procédé permettrai de lutter durablement contre la déforestation due à l’action des hommes, en faisant comprendre aux populations que ce n’est pas Dieu qui plante les arbres, mais bien l’homme qui les coupe. Il importe de ne pas confondre la reforestation à des pseudo-projets de reboisement utilisant des essences très nuisibles pour le génome. C’est le cas par exemple de l’Eucalyptus dont les feuilles forment une litière nuisible à la repousse d’autres espèces. Aussi, une plantation d’eucalyptus peut contribuer à l’épuisement de la nappe phréatique dans certains secteurs (voir le film Home de GoodPlanet en lecture gratuite, à partir de la 50 ème minute) et pourtant, combien de projets de reforestation financés sont à base d’Eucalyptus ? Goodplanet finance des Teks de type Paulownia.. ..c’est troublant non. ?
Pour que le secteur de la reforestation, soit viable, il faut que la Banque Mondiale cautionne 50% des investissements en amont et approuve la source et la labellise. 
Je ne demande pas d’argent, juste une caution pour nos clients industriels.
Les institutions s’impliquent dans la préservation durable des actions de préservation de la biodiversité malgache qui est certainement la plus importante au plan mondial. Par exemple, malgré l’abstention des États-Unis (au vote), le conseil d’administration de la banque mondiale a accordé, en juin 2011, en pleine crise légaliste, 52 millions de dollars pour le soutien des projets de préservation de la biodiversité à Madagascar. En l’occurrence, il s’agissait de soutenir les efforts réalisés dans aires protégées et les parcs nationaux de Madagascar. Avez vous réalisez le décaissement ? Vous ont-ils vraiment aidés à réaliser le décaissement ? Ou les organismes de contrôles n’ont pas changés depuis 2007 ? Ce fait est un cas concret de la façon dont la banque mondiale peut s’impliquer dans la préservation de la biodiversité à Madagascar. Je ne connais que très peu cette institution, mais je suis convaincu que nous n’avons pas besoin de don mais uniquement de soutiens.
Ma proposition financière est simple, et j’aimerais pouvoir m’imposer en tant que négociateur du cotés de l’industrie, je sais où trouver les fonds nécessaires à cette dynamique nationale, il me manque juste un soutien sans faille du gouvernement Malgache ; crise ou non, peut importe pour l’industrie, tant qu’une entité garantie la réalisation (l’État Malgache, sous caution de la Banque Mondiale par exemple).
32€ la tonne de Michel Rocard, je vous laisse faire varier ce prix, vous comprendrez aisément que même à 5 $ nous y arriverons.
La moitié pour la plantation, la moitié pour l’État, comment s’imposer aujourd’hui face aux ONGs puissantes à Madagascar ? Les expulser pour en faire des victimes comme on le voit dans certains pays où ces organes servent plus à l’ingérence qu’à de réelles actions, non c’est impossible. Mais par contre, en ce dotant des mêmes moyens financiers qu’eux, c’est au moins se protéger de leurs initiatives par des contrôles réguliers.
Taxer la finance carbone à 50% est légitime, 16 € pour l’État malgache, c’est la taxe mais c’est aussi notre caution envers nos acheteurs, ces 50 % et 16 € seront garantis par la Banque Mondiale, c’est un fardeau pour nous mais un gage de confiance pour nos clients industriels. 50 % d’échec, c’est impossible. Cette taxe, cette caution, permettra de créer le service d’homologation propre à l’État, et respectant notre culture et nos besoins. Cette nouvelle source de revenus décuplera les capacités du ministère de l’environnement de Madagascar.
Avec 16 € , nous, pépiniéristes et spécialistes de la reforestation, pouvons faire un abattement pour donner une assurance à nos clients (et à l’État) afin d’organiser durablement une filière bois basée sur la confiance mutuelle. 40%, c’est un chiffre cohérent, c’est à peu près la proportion de forêt qui sera exploitée sporadiquement et durablement. Ce qui nous donne une rémunération à 9€60 le MtCO2, soit 3840€ à l’hectare, à peu près 10 millions d’Ariary, de quoi garantir la plantation et initier l’effet papillon du retour à la nature. La forêt va ré-fertiliser les sols et on pourra entrevoir le retour de l’agriculture des céréales. Mais c’est aussi une super rémunération qui laisse place à votre négociation.
Le principe de l’homologation ne peut être traité dans un courrier, mais voici mes propositions, dans le respect de la durabilité et de l’équité entre Malgaches. Les terres reboisées doivent rester absolument domaniales. Il est difficile d’avoir un projet de reforestation dédié au climat sur des terres de propriétaires privés (particuliers ou entreprises). Il est évident que ces acteurs ont tendance à décider unilatéralement de ce qu’ils veulent faire de leurs parcelles. Ce qui n’est pas bénéfique pour la conduite d’un projet de reforestation. La motivation et le travail bien fait doivent être rémunérés, les entreprises qui s’engagent dans notre charte ont des rémunérations connues, les salaires doivent donc être fixés sur la qualité du travail effectué et non sur le coût de la vie.


F. Viandier : « Je suis furieux de lire que Mada est une île non dangereuse. C'est faux ! »

 Franck Viandier a participé à de nombreuses courses nature avant de monter son agence de voyage, il y a dix ans.
Franck Viandier a participé à de nombreuses courses 
nature avant de monter son agence de voyage, il y a dix ans.





Suite au drame de Madagascar, Franck Viandier, organisateur de voyages au bout du monde, raconte son expérience.
« J'emmène des clients partout dans le monde depuis plus de 10 ans. Pour ma part, cela fait 7 ans que je ne vais plus a Madagascar, car ce pays est pour moi dangereux. Pire depuis ces 3 dernières années car la sécurité s'est détériorée. Avec mon épouse Maxilene, nous avons senti cette insécurité permanente. Nous avions organisé un voyage humanitaire pour une entreprise du nord de la France. Nous avons descendu la rivière Tsiribine en péniche afin d'apporter du matériel scolaire à des villages très pauvres, loin des routes. Les paysages étaient magiques mais nous avons été surpris par l'accueil des habitants. La nuit, on campait loin des villages et nos guides étaient très vigilants. Plus le voyage avançait, plus j'avais peur pour mes clients qui ne se rendaient pas compte du danger qui les entourait. A l'arrivée de notre périple, nous avions un transfert en 4x4 de plusieurs heures pour aller à Monrodave, au nord de Tulear. On a roulé en convoi et je suis parti en tête avec un des guides.

Armés de machettes

A mi-parcours, des arbres étaient en travers de la route car la veille, une tempête avait balayé la côte. Je suis descendu du 4x4 avec le guide pour dégager la route. Le convoi des clients suivait à 30 minutes. On s'est retrouvé devant quatre Malgaches armés de machettes, dont un avait une carabine.
Ils sont sortis de nulle part. Mon guide a alors sauté dans le 4x4 pour sortir son revolver. La situation était dramatique, j'ai cru au désastre. Mon guide, un ancien commando marine, leur a parlé. Ça a duré 5 minutes, il avait le revolver pointé sur le Malgache à la carabine... Ils ont disparu d'un seul coup.
J'étais furieux car j'avais compris qu'ils voulaient juste de l'argent. Je voulais payer, éviter ce western ! Mon guide m'a alors expliqué que cela arrivait tout le temps sur cette route. Et que s'il payait une fois, les attaques risquaient d'être plus nombreuses. Une demi-heure plus tard, les clients nous ont rejoints et ont fait des photos sans imaginer ce qui s'était passé. Je suis organisateur de voyages, j'aime faire découvrir la nature et il y a une règle quand on emmène les clients, c'est zéro danger.
Je suis furieux de lire que Mada est une île non dangereuse. C'est faux ! C'est sûr, il y a des pays plus dangereux encore en Afrique. Mais à titre de comparaison, je me suis senti plus en sécurité dans une favela au Brésil, où j'ai passé un mois, qu'à Madagascar. Le problème à Mada c'est que, si on n'est pas habitué, on peut ne voir que cette croûte superficielle... qui fait croire au paradis. Je pense que les deux Boulonnais avaient compris cela mais ils avaient investi dans cette île matériellement et spirituellement. Ils voulaient aller au bout de leur rêve et je les comprends. Moi, je vends du rêve mais je ne peux pas mentir à mes clients.
Alors il y a 7 ans, j'ai rayé Mada de la liste de beaux endroits naturels à visiter. Pas parce que l'île n'est pas belle. Juste parce qu'elle n'a pas de sécurité et que touristiquement, elle est réservée aux aventuriers qui n'ont pas peur de ce type d'événements. On est loin du tourisme classique... » •


lundi 7 mai 2012

Lémuriens dans la nouvelle exposition au SC Aquarium



Un lémur catta donne de son enceinte de verre à l'Aquarium de la Caroline du Sud à Charleston, SC, le mardi 1 mai 2012.  La créature fait partie d'une nouvelle exposition, Voyage Madagascar, l'ouverture à l'aquarium sur le samedi 5 mai 2012.  (AP Photo / Bruce Smith)
Un lémur catta donne de son enceinte de verre à l'Aquarium de la Caroline du Sud à Charleston, SC, le mardi 1 mai 2012. La créature fait partie d'une nouvelle exposition, Voyage Madagascar, l'ouverture à l'aquarium sur le samedi 5 mai 2012.(AP Photo / Bruce Smith) (Bruce Smith)
CHARLESTON, SC - Une nouvelle exposition à l'Aquarium de la Caroline du Sud donne aux visiteurs un aperçu des créatures de Madagascar à mi-chemin dans le monde entier, avec le message que la protection de la nature partout est important. L'exposition, Voyage à Madagascar, ouvre pour une course de trois ans le samedi . Il dispose créatures de Madagascar, y compris des lémurs cattas, un crocodile du Nil, les geckos géants, des boas et des perroquets. "Une des choses que nous avons réalisé, c'est que tout en Caroline du Sud est un endroit très spécial, il n'est pas un lieu unique quand il s'agit à la santé de nos espaces naturels et la durabilité de notre espèce, «l'aquarium le président du conseil Ken Seeger a déclaré aux journalistes lors d'une prévisualisation, le mardi. "Nous avons pensé qu'il était très important de montrer analogues du monde entier de comparer la Caroline du Sud et de nos ressources naturelles et nos problèmes de conservation à des problèmes tels qu'ils se présentent d'ailleurs, "at-il ajouté. L'île de Madagascar est à la maison à 250.000 espèces, mais aujourd'hui moins de 15 pour cent de la forêt d'origine maternelle reste due à la combustion et le pâturage du bétail. L'aquarium 69 millions de dollars, avec permanente expositions dépeignant l'habitat naturel de la Caroline du Sud de la montagne à la mer, a ouvert il ya 12 ans. "Pendant 12 ans, nous avons raconté l'histoire de Caroline du Sud," a déclaré Kevin Mills, le président et chef de la direction de l'aquarium. "C'est quelque chose que nous allons continuer à le faire. Mais nous avons réalisé notre public local a également été intéressé par le reste du monde. Madagascar est à peu près aussi loin que vous pouvez obtenir auprès de Charleston." "C'est un de ces endroits exotiques gens ne savent pas beaucoup de choses sur l'exception de la fonction d'animation et nous pensons que c'est une histoire de notre public recevra bien », at-il ajouté. L'aquarium vient d'achever un plan directeur de 15 ans qui comprend, entre autres choses, le déplacement de son hôpital des tortues de mer de l'arrière les scènes à la tribune du public. L'exposition Madagascar est dans une galerie où des expositions tournantes sont changées toutes les quelques années. Les visiteurs pénètrent dans l'exposition grâce à un arc et de passer d'une fontaine près de laquelle deux perroquets vasa sont perchés. Puis les visiteurs voir les lémuriens à queue annelée derrière une enceinte de verre. D'autres animaux et de créatures marines de Madagascar, y compris le croc, le poisson d'eau douce et les raies bleues sont sur ​​place à l'intérieur de l'exposition qui ressemble à un camp de safari avec une jeep de couleur crème assis entre le vitrines. "Nous voulions faire le focus sur Madagascar, car c'est l'un des habitats les plus uniques là-bas", a déclaré Jen Skoy, un aquariophile à l'aquarium. "Le poisson d'eau douce, un couple d'espèces que j'ai sont en danger critique et c'est quelque chose que je voulais montrer et faire savoir aux gens les lacs et rivières de Madagascar sont un moment difficile ", at-elle dit.

Tracking and Conserving Madagascar’s Largest Predator



Fossa
Image courtesy of Ludovic Bertran

I slowly place my boot back down onto the forest floor and cringe at the loud crunch of dried leaves under my foot. Pausing, I scan the quiet trees for a flash of color or flutter of wings, but I really hope to see the shaking of branches signaling a group of lemurs bounding effortlessly through the canopy. Flies, attracted by the stench of rotting meat, buzz around the bait bucket, breaking the silence of the mid-afternoon heat. There’s a reason the person assigned to tote the bait is relegated to the back of the census group: the bait has certainly matured, turning from raw red to a putrid gray, perfectly ripe for fossa.
 As we approach the next trap on the forest grid, I wait with other volunteers as a staff member inches quietly toward the metal cage. The trap would rattle frantically if we’d caught an animal, but it remains still. “Time: 4:30; Bait: Good; Trap: Closed.” Something has been tampering with it, though we didn’t catch the culprit. “Let’s add some bait anyway. Hopefully, the fossa won’t be able to resist all this meat.”
Similar in appearance to a miniature puma, the fossa (Cryptoprocta ferox) is Madagascar’s largest predator, and – not surprisingly – it has an infamous and undeserved reputation. As a top predator, the fossa is a keystone species that plays an essential role in the Madagascan ecosystem. It is listed as vulnerable by the International Union for Conservation of Nature (IUCN), as deforestation and competition with feral dogs and other non-native carnivores threaten the fossa’s tenuous populations found throughout the country.
Image Courtesy of Julia Osterman

Madagascar is an island nation located off the southeastern coast of Africa in the Indian Ocean. The island contains a treasure trove of flora and fauna; 80 percent of its wildlife and 90 percent of its plant life exist only in this biodiversity-rich hotspot. Tenrecs, aye ayes, chameleons, ploughshare tortoises and, of course, the famous and charismatic lemurs all call Madagascar home. While one of the richest countries in terms of biodiversity, the Red Island – so called for its rust-colored soil – remains one of the poorest nations in the world. But development is taking its toll on this island and its curious fossa: as much as 90 percent of the country’s fragile forests are now gone.
I set the bucket down, open the trap and fling a piece of rotting meat into the back of the cage. I take the stick securing the piece of meat already there and pierce a fresh piece on top of it. Once I’ve staked the bait, I reset the trap. We proceed slowly along the grid, checking traps for fossa, freshening bait and recording any vertebrates we encounter. The quiet whooping and subsequent sighting of the hoopoe – a red-headed bird with black and white zebra-like plumage – stops our group in its tracks; the scribe notes the number of individuals seen, as well as their height and distance from the trail. The light between the trees illuminates the innumerable vines and branches, bestowing a soft, otherworldly haze onto the Malagasy forest.
Checking traps for predators is just one of the responsibilities of volunteers and staff on this conservation and research project. Studying and monitoring the fossa population with Dr. Luke Dollar, a National Geographic Explorer, in Madagascar’s Ankarafantsika National Park also involves conducting a population census of fossa. Once a fossa has been trapped, it is tranquilized and brought back to the research base camp, where the lead scientist and veterinarian collect blood and tissue samples, take morphological measurements, and tag it in order to identify the individual in the future.
Image Courtesy of Julia Osterman

The project’s goals spread far beyond basic recording and tracking. Prior to Dr. Dollar’s work, very little was known about the elusive fossa. Many local Malagasy people were afraid of the animals, and folk stories abound that turned the fossa – completely harmless to humans and they’re large livestock – into Madagascan boogeymen. However, since the commencement of the research, the team has discovered that fossa actually help control populations of rats, pigs and other pests that damage crops and diminish yields. Volunteers and scientists spend time attempting to educate people and change minds about this helpful predator using culturally-sensitive, anthropologically-based techniques. Posters with the project’s mantra – “arovynyfossa, arovynyvokotra” or “save the fossa, save the harvest” – have been distributed throughout the country, and Malagasy people now teach one another to respect and help protect the fossa.
Image Courtesy of Julia Osterman

I went to Madagascar expecting to see an amazing range of wildlife in natural habitats. And I did. I also expected this would be the high point of my trip. But it wasn’t. Holding a fossa, spotting lemurs and observing chameleons were all incredible experiences I cherish, but my most meaningful memories are those of the people. Speaking, in my limited Malagasy, to the women who cooked for us, waving salama to people I encountered walking to and from trap checks, learning about the lives of girls in Ankarafantsika, and spending time with the Malagasy university students – these are the memories that make me yearn to return to the Red Island.
To read the entire article written by Julia Osterman, visit Izilwane. Find out how you can become involved as a fellow “citizen eco-reporter” and contribute to our mission of spreading the word about biodiversity loss. Watch the video below for more information about Luke Dollar and the disappearing Fossa.