Madagascar veut instaurer un plan de gestion des poissons de fond. C''est une grande première en matière de ressources marines.
Assurer une pérennisation des ressources marines qui font la réputation de Madagascar constitue l'objectif de ce projet de mise en place d'un plan de gestion des poissons de fond, appelés également poissons démersaux. Des techniciens regroupés au sein d'un groupe de travail national, sous la houlette de deux projets financés par la Banque mondiale et du Fonds des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), ont déjà commencé à se pencher sur le sujet la semaine dernière.
« Chacun des pays bénéficiaires de ces projets a été libre de choisir l’espèce qui va faire l'objet d'un plan de gestion. Madagascar a opté pour les poissons de fond », explique Alice Norosoa Rasolonjatovo, point focal du projet Swiofp, financé par la Banque mondiale.
Poissons nobles
Comme son nom l'indique, les poissons démersaux vivent dans les fonds marins, ou benthiques ou semi-benthiques. Ce sont des animaux sédentaires qui se distinguent par leur grande taille pouvant atteindre des centaines de kilos. À Madagascar, le vivaneau, le capitaine ( PHOTO) ou le cabot sont parmi les poissons démersaux les plus connus. Le premier, par exemple, est très recherché aux États-Unis à cause du goût de sa chair et sa teneur en oméga trois. Le cabot à l'âge adulte peut atteindre jusqu'à 150 kilos. « Ces sont des poissons nobles qui sont très âgés et vivent en relation avec les fonds marins », précise le docteur Faratiana Ratsifandriamanana, spécialiste des poissons démersaux.
Outre les poissons de fond qui vivent en profondeur de la mer, il y a également ceux qu'on appelle pélagiques qui vivent en surface comme les sardines, les semi-pélagiques comme le requin ainsi que le semi-benthique comme le capitaine qui fait déjà partie des poissons de fond. La profondeur qui fait que ce soit un poisson vivant dans le fond varie selon divers facteurs mais à Madagascar, à certains endroits, le fond marin se trouve à cinq mètres.
Une approche éco systématique
Les poissons de fond sont les premiers à avoir fait l'objet de la mise en place d'un véritable plan de gestion avec une approche éco systématique, c'est à dire basée sur le fonctionnement de l'écosystème. C'est sans doute à cause du constat de la baisse de la ressource et de sa valeur commerciale que le pays a décidé de prioriser ces espèces par rapport à d'autres.
Jusqu'ici, seule la crevette a fait l'objet de mesures de gestion et de protection, comme l'existence d'une période de fermeture de la pêche pour permettre aux crustacés de se reproduire. « Mais ce n'est pas encore un plan de gestion proprement dit, c’est surtout un ensemble de mesures prises en vue de protéger l’espèce », précise un technicien du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques.
La réunion de la semaine dernière a surtout permis de faire un état des lieux sur les poissons de fond à Madagascar. D'autres réunions sont prévues dans les mois à venir, et la finalisation du plan de gestion prendra encore près d'une année.
Assurer une pérennisation des ressources marines qui font la réputation de Madagascar constitue l'objectif de ce projet de mise en place d'un plan de gestion des poissons de fond, appelés également poissons démersaux. Des techniciens regroupés au sein d'un groupe de travail national, sous la houlette de deux projets financés par la Banque mondiale et du Fonds des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), ont déjà commencé à se pencher sur le sujet la semaine dernière.
« Chacun des pays bénéficiaires de ces projets a été libre de choisir l’espèce qui va faire l'objet d'un plan de gestion. Madagascar a opté pour les poissons de fond », explique Alice Norosoa Rasolonjatovo, point focal du projet Swiofp, financé par la Banque mondiale.
Poissons nobles
Comme son nom l'indique, les poissons démersaux vivent dans les fonds marins, ou benthiques ou semi-benthiques. Ce sont des animaux sédentaires qui se distinguent par leur grande taille pouvant atteindre des centaines de kilos. À Madagascar, le vivaneau, le capitaine ( PHOTO) ou le cabot sont parmi les poissons démersaux les plus connus. Le premier, par exemple, est très recherché aux États-Unis à cause du goût de sa chair et sa teneur en oméga trois. Le cabot à l'âge adulte peut atteindre jusqu'à 150 kilos. « Ces sont des poissons nobles qui sont très âgés et vivent en relation avec les fonds marins », précise le docteur Faratiana Ratsifandriamanana, spécialiste des poissons démersaux.
Outre les poissons de fond qui vivent en profondeur de la mer, il y a également ceux qu'on appelle pélagiques qui vivent en surface comme les sardines, les semi-pélagiques comme le requin ainsi que le semi-benthique comme le capitaine qui fait déjà partie des poissons de fond. La profondeur qui fait que ce soit un poisson vivant dans le fond varie selon divers facteurs mais à Madagascar, à certains endroits, le fond marin se trouve à cinq mètres.
Une approche éco systématique
Les poissons de fond sont les premiers à avoir fait l'objet de la mise en place d'un véritable plan de gestion avec une approche éco systématique, c'est à dire basée sur le fonctionnement de l'écosystème. C'est sans doute à cause du constat de la baisse de la ressource et de sa valeur commerciale que le pays a décidé de prioriser ces espèces par rapport à d'autres.
Jusqu'ici, seule la crevette a fait l'objet de mesures de gestion et de protection, comme l'existence d'une période de fermeture de la pêche pour permettre aux crustacés de se reproduire. « Mais ce n'est pas encore un plan de gestion proprement dit, c’est surtout un ensemble de mesures prises en vue de protéger l’espèce », précise un technicien du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques.
La réunion de la semaine dernière a surtout permis de faire un état des lieux sur les poissons de fond à Madagascar. D'autres réunions sont prévues dans les mois à venir, et la finalisation du plan de gestion prendra encore près d'une année.
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