Alice Razafinakanga, responsable de l’association FHLEUR de Madagascar, a expliqué l’intérêt du Ravintsara.
Reconnu à cause de ses vertus thérapeutiques, le ravintsara se présente comme une opportunité pour le développement du pays.
Face aux crises socio-économiques actuelles, le milieu naturel offre encore de l'espoir.
« Car les 286 grammes de grains de ravintsara ou Cinnamomum camphora valent 60 000 ariary aujourd' hui. Et une botte de feuilles de cette plante se vend à 2 500 ariary sur le marché », informe Alice Razafinakanga, responsable de l'association Femme, Homme pour la liberté, éducation, union et redressement (FHLEUR) de Madagascar, ce samedi à Mahazoarivo.
Cette valeur économique ne reflète pas totalement la valeur pratique et médicinale de la plante. L’huile essentielle obtenue à partir du ravintsara est dotée de plusieurs propriétés. Elle combat la douleur, détruit les microbes pathogènes, soulage les contractions musculaires, dégage les voies respiratoires. En outre, elle stimule l’énergie et la vigueur ainsi que les mécanismes de défense contre les infections. Même l’eau résiduelle de la distillation qu’on désigne par eau florale trouve encore des utilisations voisines de l’huile essentielle quoique très atténuées.
Facile à entretenir
Le Cinnamomum camphora peut se présenter aussi comme une bonne alternative à l'activité agricole face au changement climatique. L'insuffisance de pluie menace la riziculture mais ne fait pas souffrir le ravintsara. « La plante n'a pas besoin de beaucoup d'eau pour se développer. Ce n'est qu'au début de sa plantation qu'elle nécessite de l'eau », souligne toujours la responsable de l'association FHLEUR. La collecte de feuilles est aussi de courte durée. Car si le manioc, une culture de contre saison, nécessite plus d'un an voire deux pour être converti en argent, « le ravintsara produit des feuilles pouvant être collectées après un an de plantation. Tandis que les graines nécessitent cinq ans avant d'être transformées en huile essentielle», relate Alice Razafinakanga.
Actuellement, les laboratoires pharmaceutiques étrangers, notamment ceux de France, sont les principaux consommateurs de cette plante à grande valeur économique et médicinale à part quelques laboratoires locaux. Le marché reste ainsi très ouvert en Europe et même aux Etats-Unis.
La sensibilisation des paysans malgaches sur les valeurs du ravintsara reste encore un défi pour développer cette filière « car elle est seulement considérée comme un élément de décoration dans de nombreux villages à Analamanga. Pourtant c'est une opportunité pour améliorer le revenu de la population », conclut-elle.
« Car les 286 grammes de grains de ravintsara ou Cinnamomum camphora valent 60 000 ariary aujourd' hui. Et une botte de feuilles de cette plante se vend à 2 500 ariary sur le marché », informe Alice Razafinakanga, responsable de l'association Femme, Homme pour la liberté, éducation, union et redressement (FHLEUR) de Madagascar, ce samedi à Mahazoarivo.
Cette valeur économique ne reflète pas totalement la valeur pratique et médicinale de la plante. L’huile essentielle obtenue à partir du ravintsara est dotée de plusieurs propriétés. Elle combat la douleur, détruit les microbes pathogènes, soulage les contractions musculaires, dégage les voies respiratoires. En outre, elle stimule l’énergie et la vigueur ainsi que les mécanismes de défense contre les infections. Même l’eau résiduelle de la distillation qu’on désigne par eau florale trouve encore des utilisations voisines de l’huile essentielle quoique très atténuées.
Facile à entretenir
Le Cinnamomum camphora peut se présenter aussi comme une bonne alternative à l'activité agricole face au changement climatique. L'insuffisance de pluie menace la riziculture mais ne fait pas souffrir le ravintsara. « La plante n'a pas besoin de beaucoup d'eau pour se développer. Ce n'est qu'au début de sa plantation qu'elle nécessite de l'eau », souligne toujours la responsable de l'association FHLEUR. La collecte de feuilles est aussi de courte durée. Car si le manioc, une culture de contre saison, nécessite plus d'un an voire deux pour être converti en argent, « le ravintsara produit des feuilles pouvant être collectées après un an de plantation. Tandis que les graines nécessitent cinq ans avant d'être transformées en huile essentielle», relate Alice Razafinakanga.
Actuellement, les laboratoires pharmaceutiques étrangers, notamment ceux de France, sont les principaux consommateurs de cette plante à grande valeur économique et médicinale à part quelques laboratoires locaux. Le marché reste ainsi très ouvert en Europe et même aux Etats-Unis.
La sensibilisation des paysans malgaches sur les valeurs du ravintsara reste encore un défi pour développer cette filière « car elle est seulement considérée comme un élément de décoration dans de nombreux villages à Analamanga. Pourtant c'est une opportunité pour améliorer le revenu de la population », conclut-elle.
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