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mercredi 6 octobre 2010

Gabriel Rabearimanana : « Ce référendum est une escroquerie »

Face à l'« imbroglio politique » actuel, le Monima se fait un devoir d'exposer son point de vue et ses réflexions à la communauté nationale. Interview du secrétaire général du parti, Gabriel Rabearimanana.
Midi : Le Monima a qualifié les assises d'Ivato de « simulacre de conférencenationale »
Gabriel Rabearimanana : « Le 7 septembre 2010, le bureau central du Monima avait effectivement prédit que la réunion de 2000 délégués préparée et convoquée par les seuls partisans de la HAT et les Raiamandreny Mijoro, ne serait qu'un simulacre de conférence nationale. Les faits ont confirmé cette analyse: désordre voulu car pour 2000 délégués annoncés, il y a eu 4500 présents, des résolutions mises au point à l'avance ou rectifiées après coup, pour être conformes aux désirs et intérêts du président de la HAT. En tout cas, aujourd'hui et après constat, beaucoup de citoyens partagent l'avis exprimé par le Pr. Raymond Ranjeva pour qui, il s'agissait bien d'adopter des résolutions préméditées pour soutenir une décision unilatérale ».
Midi: Et le référendum du 17 novembre ?
G. R. : « Ce référendum est une escroquerie. Si le OUI l'emporte, la suite est claire: Andry Rajoelina est président de la Transition. Par contre, si c'est le NON qui sort victorieux, rien, absolument rien, n'est prévu. Dans cette hypothèse que l'on ne peut exclure (à moins que...), on présume que ce sera le statu quo, c'est-à-dire que Andry Rajoelina reste à la tête de la Transition sans que le texte ne dise rien sur ce qu'il doit faire dans ce cas là. A mon humble avis de citoyen lambda, tel qu'il nous est imposé, ce scrutin est une escroquerie aux dépens du corps électoral, c'est-à-dire de la Nation ».
Midi : Que comptez-vous alors faire ?
G. R. : « Faute d'avoir permis le choix entre 2 ou 3 projets de Constitution, le respect des citoyens et l'honnêteté intellectuelle auraient exigé du président de la HAT et des organisateurs que le NON soit une véritable alternative au OUI. C'est-à-dire que la victoire du NON devrait signifier que Andry Rajoelina quitte la direction de la HAT, et les protagonistes de la crise retournent à la table desnégociations sous l'égide de la société civile (en l'occurrence, la CNOSC ou toute autre entité crédible) pour mettre au point les solutions consensuelles idoines. Comme ce n'est pas le cas, on ne peut que dénoncer auprès des électeurs, la malhonnêteté à la base de ce scrutin. Ils sont libres d'en faire ce qui leur paraît salutaire pour le pays ».
Propos recueillis par R. O

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