devant le palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. Effectivement, le 7 février 2009 sur la Place du 13-Mai, les chefs du mouvement populaire ont exhorté la foule à prendre le palais présidentiel d’Ambohitsorohitra. Et ceci, afin d’en faire le lieu de travail du Premier ministre, nommé le jour même. Beaucoup ont conservé un enregistrement des propos tenus ce jour-là au micro de la Place du 13-Mai… En poussant la foule à se rendre à Ambohitsorohitra, zone classée rouge, les dirigeants de la Place du 13-Mai ont probablement commis un « homicide involontaire », c’est-à-dire une action qui a causé involontairement la mort d’autrui. Mais si le procès est ouvert, le tribunal pourrait conclure à un acte destiné à créer des martyrs et à discréditer le régime en place, c’est-à-dire « volontaire »…
En organisant le procès récent qui a condamné Marc Ravalomanana, on place l’affaire du 7 février sous l’ « autorité de la chose jugée ». Le jugement ayant été prononcé et les responsabilités ayant été établies, on ne peut plus revenir sur l’affaire du 7 février. Voilà tout ce qu’"il" voulait.
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