La communauté internationale songe à désigner un envoyé spécial permanent à Antananarivo pour suivre la crise malgache. Mais les États d'Afrique australe et la France ont des candidats différents.
Si Joaquim Chissano reste le médiateur en chef de la crise malgache, la communauté internationale envisage sérieusement de nommer un envoyé spécial permanent à Antananarivo. L’ancien président mozambicain ne peut en effet pas suivre au jour le jour l’avancée des négociations entre les différentes mouvances. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) songe à Leonardo Simão, ancien ministre des Affaires étrangères de Chissano, qui est à Tana depuis quelques jours pour le représenter. Mais la France serait plutôt favorable à la nomination d’un ressortissant de Maurice. Navin Ramgoolam, le Premier ministre mauricien, et Nicolas Sarkozy ont évoqué le sujet, le 31 août, à l’Élysée. À Paris comme à Port-Louis, on est persuadé qu’une telle nomination passerait mieux auprès des Malgaches. Elle aurait en outre le mérite de sortir la Commission de l’océan Indien de sa léthargie.
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