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mardi 7 septembre 2010

Madagascar : un palangrier interpellé avec 3,2 tonnes d’ailerons de requins




vendredi 3 septembre, un navire de pêche palangrier a été surpris en action de pêche illégale au large deMadagascar. Le Shun Feng a été escorté par le patrouilleur Atsantsa -navire engagé dans la 20ème mission régionale de surveillance des pêches de la Commission de l’Océan Indien- jusqu’au port de Tulear puis remis aux autorités compétentes. 



Le Shun Feng détenait à bord "3,2 tonnes d’ailerons de requins" qu’il a pêché sans autorisations. Cela correspond à "environ 65 tonnes de requins capturés illégalement" ce qui porte un grave préjudice à une espèce halieutique considérée comme fragilisée par la pratique du « shark fining » consistant à pêcher le requin intensivement pour ne conserver que ses ailerons prisés des consommateurs. La valeur de cette cargaison illégale est estimée à prés de 100 000 US$.

Selon le communiqué de presse du plan régional de surveillance des pêches de la COI : "le patrouilleur Atsantsa a ensuite repris sa mission de surveillance avec à son bord des inspecteurs des pêches du centre de contrôle des pêches des Comores, du centre de surveillance des pêches deMadagascar et du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de La Réunion (CROSS Réunion – Affaires maritimes)."Il s’agit d’un patrouilleur moderne, construit au chantier naval de l’Océan Indien (Maurice) en 2007 avec le soutien financier de l’Union européenne et utilisé par le ministère chargé de la pêche à Madagascar.

Le plan régional de surveillance des pêches dans le sud Ouest de l’Océan Indien marque "la volonté des Etats membres de la Commission de l’Océan Indien (Comores – France – Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles) de lutter avec détermination contre la pêche illégale (INN) et d’éradiquer ce fléau de leurs espaces maritimes. Avec le soutien financier de ses membres et de l’Union européenne (DG Mare), 20 missions opérationnelles ont été conduites en mer par les différents patrouilleurs, avec l’appui d’avions de surveillance et de satellites dont les détections sont reportées directement aux centres de surveillance de la région".

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