Les politiciens de tous bords l’assurent la larme à l’œil : il faut sortir de cette crise au plus vite car c’est la population qui souffre. Dans les actes, on peut disserter sur la volonté de ces décideurs de tout mettre en œuvre pour régulariser la situation mais il est indéniable que la majorité des malgaches est victime de la situation. Si une infime minorité profite de la crise pour s’enrichir, les autres ont la vie de plus en plus difficile. Les produits de première nécessité coûtent cher, le sentiment d’insécurité augmente, le lendemain est incertain.
Trois Malgaches sur quatre vivraient actuellement dans un bidonville. A Antananarivo même, beaucoup d’habitants n’ont pas l’électricité ou l’eau courante. Et alors que l’exode rural se poursuit, la topographie de la ville, avec ses collines et ses rizières inondables, rend hasardeuses les perspectives de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire rappelle que l’habitat est une priorité nationale de la transition, que 50 villes ont bénéficié de chantiers l’an passé, mais globalement les moyens manquent aujourd’hui.
Pour preuve, il y a quelques jours, Madagascar a été désignée comme pire économie du monde par le magazine américain Forbes.
Trois Malgaches sur quatre vivraient actuellement dans un bidonville. A Antananarivo même, beaucoup d’habitants n’ont pas l’électricité ou l’eau courante. Et alors que l’exode rural se poursuit, la topographie de la ville, avec ses collines et ses rizières inondables, rend hasardeuses les perspectives de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire rappelle que l’habitat est une priorité nationale de la transition, que 50 villes ont bénéficié de chantiers l’an passé, mais globalement les moyens manquent aujourd’hui.
Pour preuve, il y a quelques jours, Madagascar a été désignée comme pire économie du monde par le magazine américain Forbes.
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