Apès Ratsiraka Didier, maintenant Marc Ravalomanana, les deux présidents déchus de la Grande île parlent de leurs retours
Marc Ravalomanana promis d'être de retour avant la fin de l'année dans son pays. Actuellement en exil en Afrique du Sud, l'ancien homme fort de Madagascar s'est adressé par téléphone à ses partisans réunis à Tanjombato, lors d'une réunion réunissant les trois mouvances des trois anciens présidents malgaches
Même si officiellement les trois mouvances étaient réunies hier dans l’enceinte du Magro Tanjombato, ce sont bien les partisans de Marc Ravalomanana qui ont constitué l'essentiel des militants présents. Malgré son éloignement, l’ancien président de la République "élu" a encouragé ses partisans "à continuer la lutte, malgré le contexte actuel". S'adressant par téléphone à la foule, il a surtout annoncé son retour chez lui avant la fin de l'année.
"Je serai de retour avant Noël", a-t-il déclaré, avant de rappeler que son combat était "aux antipodes des agissements des tenants du pouvoir actuel".
Rajoelina ne peut participer aux élections présidentielles selon la charte de l’Union Africaine
Marc Ravalomanana s’est aussi adressé indirectement à Andry Rajoelina en exigeant la libération sans condition des détenus politiques parmi lesquels son ancien porte-parole Fetison Rakoto Andrianirina.
Répondant à la possible présentation du président de la transition aux élections présidentielles de 2011, l’ancien président a mis en avant l’article 25 de la charte de l’Union Africaine qui précise que "les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État".
Il a également pointé du doigt l'inaction de la communauté internationale qui "patauge dans ce maquis de négociations et autres conciliabules depuis deux ans" sans succès.
"Je serai de retour avant Noël", a-t-il déclaré, avant de rappeler que son combat était "aux antipodes des agissements des tenants du pouvoir actuel".
Rajoelina ne peut participer aux élections présidentielles selon la charte de l’Union Africaine
Marc Ravalomanana s’est aussi adressé indirectement à Andry Rajoelina en exigeant la libération sans condition des détenus politiques parmi lesquels son ancien porte-parole Fetison Rakoto Andrianirina.
Répondant à la possible présentation du président de la transition aux élections présidentielles de 2011, l’ancien président a mis en avant l’article 25 de la charte de l’Union Africaine qui précise que "les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État".
Il a également pointé du doigt l'inaction de la communauté internationale qui "patauge dans ce maquis de négociations et autres conciliabules depuis deux ans" sans succès.
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