« Mon nom a été entendu lors du journal de la Radio nationale (RNM) d’hier matin, puis repris plus tard par Radio Viva, dont les reporters auraient affirmé l’avoir à Ivato. Je suis très loin de Tana, à Diégo, pour une permission depuis 20 jours, et je n’ai pas parlé avec ces gens. Cette affaire ne me touche, ni de près ni de loin. » Le colonel est outré. A chaque fois que l’opposition concocte un coup foireux du même genre, le nom du colonel Faly Andriamampiadana est cité comme faisant partie des instigateurs, voire des exécutants.
« Je suis vraiment étonné. Ces faits sont à chaque fois non fondés. C’est dire que cela relève du dénigrement, voire de la diffamation. » Selon toujours le colonel Faly comme on l’appelle, ses supérieurs, le général Randrianazary, secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie, et le commandant de celle-ci, le général Razafindrakoto Jean Bruno Wilfrid, savent très bien où il se trouve et pourquoi. En fait, le colonel Faly est en permission règlementaire, et vaque à des occupations privées. C’est dire qu’il est étranger à tout ce qui se trame parmi les officiers politiciens de la capitale.
En tout cas, ces scenarii à peu près identiques qui se répètent commencent à irriter l’opinion. Si celle-ci était contre Andry Rajoelina et le changement qu’il affirme vouloir apporter, les manifestants pro-Ravalomanana auraient vu leurs effectifs décupler depuis belle lurette. Il ne faut pas rêver, la population a déjà choisi son camp depuis l’année dernière et la victoire probable du oui vient encore le confirmer. Qu’on lui fiche donc la paix, une bonne fois pour toutes.
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