A Madagascar, un réseau de trafiquants de femmes à destination de la Chine a été démantelé par les autorités locales.
18 000 à 41 000 euros
Le 27 août dernier, au début de la matinée, cinq individus dont deux femmes faisant partie du réseau, ont été interpellés à Ampasampito, un quartier populaire de la Capitale, Antananarivo.
D’après les informations du journal Midi Madagasikara, ce réseau existe depuis plusieurs années. Les trafiquants promettent à des femmes un travail bien payé en Chine, alors qu’en réalité, ils les vendent pour en faire des esclaves.
Une fois sur place, les femmes ’recrutées’ sont vendues comme de simples marchandises ou contraintes d’épouser un Chinois. Le ’prix’ d’une victime va de 70 000 000 à 160 000 000 d’ariary (18 000 à 41 000 euros). Comme marchandises, elles deviennent des esclaves à tout faire, endurent toutes sortes de tortures, et leurs passeports sont confisqués par leurs ’propriétaires’.
Arrestation
La police a réussi à attraper 5 personnes, toutes de nationalité malgache, après que des plaintes aient été déposées par les proches de trois des victimes du trafic. C’est sur Facebook qu’elles ont fait part de l’enfer qu’elles vivaient en Chine. Le service des enquêtes spécialisées de la Police a mené l’investigation ayant conduit à l’arrestation de ces individus, qui étaient d’ailleurs en compagnie d’une jeune fille qu’ils comptaient ’expédier’.
Ce même quotidien de la Grande Île, citant une information de source policière, révèle que chaque membre du réseau a son attribution en passant du recrutement jusqu’à ’l’envoi’, la réception et la vente des ’marchandises’. Les victimes, elles, n’ont évidemment rien perçu.
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